07 juin 2023

Capucine Anav se fait encore épingler pour avoir vanté les mérites non prouvés d’un produit

L’influenceuse et actrice, Capucine Anav, a reçu un rappel à la loi pour pratique commerciale trompeuse de la part de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Il semble que la DGCCRF va avoir beaucoup de travail avec les influenceurs. Et pas uniquement pour les sanctionner, mais avant tout pour expliquer les raisons de la sanction.

Ces derniers jours, six d’entre eux ont été épinglés, notamment pour pratiques commerciales trompeuses. Simon Castaldi, Illan Castronovo, Anthony Matéo, Gaëtan Debled, Léa Monchicourt et Capucine Anav ont dû afficher sur leurs réseaux le rappel à la loi de la DGCCRF. Si la plupart d’entre eux sont restés silencieux, Capucine Anav a fait le choix, sans aucun doute sincère, d’en expliquer les raisons à son public. Celle qui est également comédienne a même accepté d’en parler sur l’antenne de BFMTV. Une démarche plutôt rare parmi ceux qui ont supplanté la vente de gadgets du télé-achat. Sauf que… Les raisons de cette sanction par la DGCCRF ne semblent pas avoir été entièrement comprises.

En effet, Capucine Anav a expliqué avoir été rappelée à l’ordre pour « s’être mal exprimée » et non pour avoir vanté les bienfaits d’un article, notamment sur la santé, qui n’ont pas été prouvés. L’objet en question, un patch soi-disant anti-ondes, qu’elle a donc naïvement montré à l’antenne, expliquant l’avoir « toujours » sur son téléphone. Et de dérouler, avec la même candeur, les diverses améliorations sur son corps qu’elle dit avoir ressenties depuis.

Abasourdie, la journaliste Aurélie Casse lui a alors demandé si elle persistait à vanter les mérites de cet objet alors que c’est justement la raison pour laquelle la DGCCRF lui a envoyé un rappel à la loi. Et Capucine Anav de confirmer : « Oui, je le soumets [à ses abonnés]… Ça enlève une partie des mauvaises ondes. »

La journaliste de BFMTV a eu beau réitérer qu’« aucune expérience scientifique ne le démontre », Capucine Anav a maintenu son propos. « Il y a des vidéos qui prouvent que ça en aspire certaines… Peut-être pas tout… », a-t-elle répondu visiblement décontenancée, ajoutant qu’elle a partagé les vidéos en question sur ses réseaux – et donc qu’elle continue à en faire la promotion.

Aurélie Casse a alors rappelé : « Votre cas personnel ne peut pas être une expérience scientifique, ça ne repose sur rien ce que vous dites. » Et de marteler : « Il y a votre travail d’influenceur, mais il y a mon travail de journaliste… Aucune expérience scientifique ne prouve ce que vous dites ! C’est important que je le dise. »

Capucine Anav avait expliqué, au début de l’entretien, ne plus être représentée par une agence depuis deux ans, et faire donc ses choix promotionnels seule, admettant qu’elle devrait peut-être « être mieux encadrée » pour comprendre les affres juridiques de la promotion

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire