Valérie Lemercier a plus de points communs avec Céline Dion que l'on ne croit. A 57 ans, l'actrice française n'a pas une renommée internationale comme la célèbre Québécoise, mais les deux femmes partagent des douleurs qui ont marqué leur parcours. Cette histoire personnelle, la comédienne a décidé de la porter à l'écran dans le film Aline, en salles le 10 novembre prochain. Le long-métrage retrace la vie la grande diva, partie de rien, mais élevée au rang de star grâce à l'amour de sa famille et surtout de son manager et mari René Angélil. A l'écran, Valérie Lemercier s'est glissée avec brio dans la peau de la maman de René-Charles, Eddy et Nelson. Un rôle qu'elle a endossé avec beaucoup de tendresse, lui rappelant parfois son propre passé.
Tout comme Céline Dion, plus jeune, Valérie Lemercier a été complexée par son physique. "Je n’étais vraiment pas du tout la belle fille de l’école, a-t-elle confié dans les colonnes de Gala. Je l’ai même entendu d’une de mes tantes, qui m’a dit en face que je n’étais pas jolie du tout. Comme le corps, ça allait à peu près, j’entendais, à l’école : ’Avec un oreiller sur la tête, ça ira !’ C’était humiliant, mais je me disais que j’allais avoir autre chose pour vivre". S'accrochant à son avenir, où son apparence ne serait pas un frein, la comédienne est tombée de haut. A ses débuts, elle a été vite rappelée à la réalité et son aspect a encore été pointé du doigt de la pire des façons. "Quand j’ai commencé mon métier, on a parlé de ce physique, a-t-elle déploré. J’ai reçu des lettres : ’la chirurgie esthétique, c’est pas fait pour les chiens !’"
Si elle a tout fait pour tenter d'ignorer ces messages odieux, c'était sans compter sur la bêtise sur certains plateaux télé. "Quand je suis allée à Nulle part ailleurs pour la première fois, on m’a demandé ce que ça me faisait d’avoir un physique pareil. J’ai quand même entendu souvent des trucs de ce genre. Après, les choses ont changé. Mais ce n’est pas très grave", a ajouté l'actrice, très bien dans sa peau. Désormais, Valérie Lemercier "contourne" ce complexe en "s'habillant mieux" et mise tout sur son élégance. "Un physique est forcément injuste. On ne l’a pas choisi. En revanche, ce qu’on porte, ce n’est pas une question d’argent. Si on en a le goût… ça devient une protection, a-t-elle expliqué. Même pour un cours de sport, si mon survêtement ne va pas, je ne peux pas faire une bonne séance. Donc oui, cela me protège".
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