31 août 2023

Emilia Clarke sera mise à l’honneur au Festival de Deauville 2023

Le Festival de Deauville ne se laisse pas abattre. Malgré la grève des acteurs qui dure depuis le 13 juillet à Hollywood, l'événement qui célèbre le cinéma américain aura tout de même une invitée de prestige. Emilia Clarke, révélée à l’international pour son rôle de Daenerys Targaryen dans la série Game of Thrones, fera le déplacement pour recevoir le prix du Nouvel Hollywood. 

La comédienne britannique présentera également le film The Pod Generation, de Sophie Barthes (Madame Bovary), dans lequel elle partage l’affiche avec Chiwetel Ejiofor (Twelve Years a Slave). Le film met en scène un couple new-yorkais dans un futur proche, qui décide d'avoir un enfant. “Un géant de la technologie, vantant les mérites d'une maternité plus simple et plus paritaire, propose aux futurs parents de porter l'enfant dans un pod”, précise le synopsis. 

Initialement, Natalie Portman devait également se rendre en Normandie pour recevoir un Deauville Talent Award, un prix symbolique décerné pour l’ensemble de sa carrière, et assister à la projection de May December. Le long-métrage, dans lequel elle partage à l’écran avec Julianne Moore,  fait partie du programme du festival. Peter Dinklage, lui aussi présent dans la série Game of Thrones, était invité pour présenter She came to me, dans lequel il joue un compositeur d’opéra en manque d’inspiration, avec Anne Hathaway. Mais en raison du mouvement social à Hollywood, tous deux ont  annulé leur venue. C’est également le cas pour Joseph Gordon-Levitt  et  Jude Law. Ce dernier devait présenter le film d’ouverture, Le jeu de la reine, dans lequel il incarne Henri VIII, aux côtés d’Alicia Vikander dans la peau de la femme du roi, Catherine Parr. Emilia Clarke est britannique (et la réalisatrice de The Pod Generation française), cela explique pourquoi sa venue est possible. 

Après avoir fait ses débuts à Broadway, la comédienne a interprété la Mère des Dragons pendant huit saisons de GOT, ce qui lui a valu quatre cita­tions aux Emmy Awards de la meilleure actrice. Plus tard, elle joue également dans Last Christ­mas, Avant toi, et Solo: A Star Wars Story. Actuel­le­ment, elle apparait sur Dis­ney+, aux côtés de Samuel L. Jack­son et Oli­via Col­man, dans Secret Inva­sion. La mini-série Marvel est basée sur les comics éponymes publiés en 2008.

Le Festival de Deauville, présidé par Guillaume Canet, se déroulera du 1er au 10 septembre prochain. 

Le réalisateur Philippe Garrel est accusé de violences sexuelles par plusieurs actrices


Le réalisateur Philippe Garrel, 75 ans, est la cible de plusieurs accusations de violences sexuelles. Vainqueur de l'Ours d'argent en début d'année pour Le Grand charriot, il aurait au cours de sa carrière demandé des faveurs sexuelles à des comédiennes en échange de rôles dans l'un de ses films. Interrogé par Mediapart, qui détaille une poignée de cas, il reconnaît les faits, mais affirme que ces femmes ont "mal interprété" ses gestes. Il ajoute être en pleine "remise en question" depuis ces accusations.

"Dans cette enquête, cinq femmes le mettent en cause pour des propositions sexuelles dans un cadre professionnel, dont quatre évoquent des gestes et baisers non consentis, susceptibles d’être qualifiés d’agression sexuelle ou de tentative d’agression sexuelle", écrit Mediapart, qui cite nommément quatre d'entre elles : Anna Mouglalis, Clotilde Hesme, Laurence Cordier et Marie Vialle.

Louis Garrel, Anna Mouglalis, Esther Garrel, Philippe Garrel et Jean-Louis Aubert à l'avant-première de La Jalousie, à la Mostra de Venise 2013.

Anna Mouglalis a joué dans La Jalousie, de Phillipe Garrel, en 2013. Elle assure que sur ce tournage, "il n'y a rien eu de déplacé". Il a ensuite voulu tourner avec elle un nouveau film sur le désir féminin. Elle l'a invité chez elle pour en parler, mais au cours de la discussion, il s'est allongé sur son lit, ce qu'elle a interprété comme une invitation à avoir des relations sexuelles avec lui. Elle a alors appelé un taxi pour qu'il rentre chez lui.

"C’est le climat de confiance du tournage qui a fait que je l’ai invité chez moi comme une figure presque paternelle, vu les 30 ans de différence d’âge", raconte-t-elle à propos de cette soirée qu'elle date précisément au 18 février 2014. "Il s’était allongé sur mon lit. Il a prétexté qu’il en avait besoin pour ses douleurs, poursuit-elle. C’est tellement énorme alors qu’il y avait deux canapés juste à côté de lui dans le salon !  J’ai dit qu’il n’en était pas question (de continuer la lecture). Puis que s’il était fatigué, il partait." Elle ajoute, à propos de son comportement "insultant" :  "On est en pleine caricature d’une misogynie et d’un machisme de base."

A propos de cette soirée, Phillipe Garrel raconte sa version des faits : "Elle m'a invité à l’heure du dîner. Nous étions dans la cuisine, et j’ai eu un malaise. Je lui ai dit que j’avais besoin de m’allonger, ce à quoi elle a répondu : 'Ah bon ? Tu crois ?' Et je lui ai répété que je ne me sentais vraiment pas bien et qu’il fallait que je m’allonge. Je suis donc allé sur son lit et me suis allongé vingt minutes, avant de rentrer chez moi." Il ajoute que pour lui "ce n’était pas un rendez-vous professionnel" et qu’il n’a eu "aucun geste ambivalent à son endroit." 

Clotilde Hesme a été l’une des élèves de Philippe Garrel au Conservatoire de Paris. Elle a déjà raconté dans L'Express, en 2015, que le cinéaste l’"humiliait" lors du tournage des Amants réguliers, sorti dix ans plus tôt. Elle raconte aujourd'hui à Mediapart, qu'il la surnommait "L’inceste, comme l’histoire d’amour racontée dans ce film était entre son fils et moi". Elle dit être encore "sidérée" par ce comportement, mais Garrel n'y voit aucune agression : "À vrai dire, je ne comprends pas grand-chose à cette assertion", répond-il au journal.

Laurence Cordier a elle aussi déjà raconté sa mésaventure avec Phillipe Garrel aux Inrocks, en 2017. Mais c'était de façon anonyme. Elle parlait alors d'"un réalisateur majeur du cinéma français" qui l'aurait conviée à un rendez-vous pour parler d'un rôle avant de lui proposer de poursuivre leur discussion à l'hôtel. "C’était horrible, précise-t-elle à présent. Je me sentais humiliée. J’avais tellement honte d’avoir pu imaginer que c’était pour mon talent qu’il voulait me voir. J’avais la sensation de m’être fait avoir, il m’appelait pour me parler travail, c’était un cinéaste valorisé, que j’admirais, reconnu par mon école, un homme de puissance. Et je me retrouvais, au lieu d’accepter un rôle, à le repousser."

"Si Laurence Cordier s’est sentie humiliée, j’en suis désolé, réagit Garrel. Par contre, je tiens à souligner que je n’ai jamais donné de faux espoirs professionnels à une comédienne en vue de la séduire."

Ana de Armas et la bande-annonce mensongère de Yesterday : la justice a rendu son verdict

Quand le marketing d'un film est jugé trompeur ! C'est une affaire étonnante qui avait été lancée à l'initiative de deux spectateurs : attaquer en justice un studio pour bande-annonce mensongère !

Le film en question n'est autre que Yesterday, mis en scène par Danny Boyle. Deux fans de Ana de Armas se sont plaints d’avoir loué le film Yesterday après avoir vu Ana de Armas dans la bande-annonce, mais problème, l'actrice n'y apparaît pas : toutes les scènes avec la comédienne ont été coupées du film terminé et sorti sur les écrans.

Dans un premier temps  le juge fédéral avait rendu un verdict dans cette affaire, sous-entendant que les studios de cinéma pourraient désormais être poursuivis en vertu des lois sur la fausse publicité pour avoir publié des bandes-annonces de films jugées “trompeuses”.

Pendant le procès, Universal, avait cherché à rejeter l’affaire en arguant que les bandes-annonces ont droit à la protection du premier amendement en tant qu’“œuvre artistique et expressive” et devraient donc être considérées comme un discours “non commercial”. Mais le juge a rejeté cet argument, affirmant qu’une bande-annonce est un “discours commercial” et est donc soumise aux lois californiennes sur la publicité mensongère et la concurrence déloyale.

Finalement, ce même juge fédéral a balayé l'affaire. Stephen Wilson a rejeté la plainte pour "fausse déclaration". Le cas a été clos définitivement. Universal n'aura donc pas à faire face à des poursuites, et cette décision devrait cesser d'inquiéter les studios sur les conséquences possibles de leur stratégie marketing.

Rappelons que les scènes avec Ana de Armas, qui représentaient une brève sous-intrigue (le héros du film tombait amoureux d'elle après l'avoir croisée sur un plateau télé), avaient été coupées suite à des projections test.

Ferrari : la bande-annonce avec Adam Driver

Le réalisateur Michael Mann (Heat, Ali, Colléteral) n’avait pas réalisé de long métrage depuis 2015 avec Hacker porté par Chris Hemsworth. Après un bref passage vers la télévision pour signer le premier épisode de la série Tokyo Vice, le cinéaste revient sur grand écran avec Ferrari.

Ferrari, présenté à la Mostra de Venise, se concentre sur l’été 1957 alors que l’ancien pilote automobile Enzo Ferrari est en crise. La faillite traque l’entreprise que lui et sa femme Laura ont construite à partir de rien, dix ans plus tôt.

Leur mariage tempétueux lutte avec le deuil d’un fils et la reconnaissance d’un autre. Il décide de contrer ses pertes en misant tout sur une seule course - 1 000 miles à travers l’Italie, l’emblématique Mille Miglia.

La bande-annonce dévoile Adam Driver dans la peau d’Enzo Ferrari et se focalise sur les tribulations amoureuses du constructeur, le tout entrecoupé de plusieurs images de courses. Au casting, on retrouvera Penélope Cruz, Shailene Woodley, Jack O'Connell ou encore Patrick Dempsey.

Si le biopic est attendu pour le 25 décembre prochain aux États-Unis, il sortira directement sur la plateforme Amazon Prime Videoe en France pour une date qui n’a pas encore été communiquée.

La Défense Lincoln sur Netflix : la série renouvelée pour une saison 3

Le mois dernier, l’avocat le plus sexy de la côte ouest des Etats-Unis était de retour sur nos écrans. Netflix avait choisi de diffuser la saison 2 en deux parties, une stratégie qu’elle déploie sur ses grosses productions. Preuve que la série judiciaire est l’un des cartons de la plateforme de streaming.

Pas étonnant donc de savoir que Netflix a renouvelé La Défense Lincoln pour une saison 3. Une annonce qui intervient en pleine grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood, mettant ainsi à l’arrêt tous les tournages. Les équipes n’ont donc pour le moment pas le droit d’avancer sur cette suite, qui pourrait arriver sur nos écrans fin 2024 voir 2025 si la situation se poursuit de l’autre côté de l’Atlantique.

La saison 3 de La Défense Lincoln sera adaptée du cinquième livre de la collection Mickey Haller, intitulé "Les Dieux du verdict", écrit par Michael Connelly, dont voici le synopsis :

L'avocat Mickey Haller est au plus bas. Il a échoué à l’élection au poste de procureur, son ex s'est éloignée de lui, sa fille ne lui parle plus si ce n’est pour lui faire des reproches. Un jour, il reçoit un texto de son assistante : Appelle-moi - 187. 187 étant le code pour "meurtre", Haller sait qu'il va devoir se remobiliser pour défendre l'accusé. Mais la victime, Gloria Dayton, est une prostituée que Mickey aimait beaucoup et qu'il pensait avoir aidée à revenir dans le droit chemin.

Découvrir qu'elle l'a dupé en continuant de se prostituer et imaginer que c'est peut-être lui qui l'a mise en danger le met rapidement sous pression. Sans compter que certains prétendus représentants de la loi n'apprécient pas qu'Haller se mêle de leurs affaires. Hanté par les fantômes de son passé, l’avocat devra travailler sans relâche et user de tous ses talents pour résoudre l’affaire.

Les acteurs Manuel Garcia-Rulfo, Becki Newton et Angus Sampson devraient être logiquement de retour dans cette saison 3 de La Défense Lincoln. Reste à savoir si Neve Campbell signera pour cette suite, puisque son personnage décidait de quitter la ville …

Bande-annonce de Saltburn, avec Jacob Elordi et Barry Keoghan

Imaginez l'univers bourgeois de Brideshead Revisited, la chaleur de Call Me by Your Name et l’obsession du Talentueux Mr. Ripley réunis en un seul film. Voilà comment on pourrait présenter le nouveau film d’Emerald Fennell, Saltburn. Trois ans après Promising Young Woman - oscarisé du meilleur scénario original -, le réalisatrice revient avec une histoire de “perversité”, comme elle l’explique dans un article de Vanity Fair.

Le récit se déroule au milieu des années 2000 et suit Oliver Quick, un étudiant à l'université d'Oxford, fortement intrigué par le monde aristocratique auquel appartient son camarade, Felix Catton. Ce dernier invite Oliver à Saltburn, la luxueuse propriété de sa famille, oùils passent ensemble "un été inoubliable".

Les images de la bande-annonce laissent entrevoir un film d’une grande beauté visuelle et un ton qui promet d’être aussi piquant que Promising Young Woman. Dans les rôles principaux, on retrouve Barry Keoghan - que la réalisatrice avait repéré grâce à son rôle effrayant dans Mise à mort du cerf sacré -, Jacob Elordi, star d’Euphoria, mais aussi Rosamund Pike et Richard E. Grant.

Saltburn sera présenté en avant-première au 67e Festival du film de Londres (BFI) le 4 octobre prochain pour une sortie américaine attendue pour le 24 novembre. En France, Saltburn sortira directement sur la plateforme Prime Video fin 2023.

Luc Besson s'exprime pour la première fois après les accusations de viol

 

Alors que son nouveau film DogMan est sélectionné en Compétition de la 80e Mostra de Venise, le réalisateur français Luc Besson prend la parole pour la première fois sur les accusations de viol dans un entretien exclusif accordé à Paris Match.

Pour mémoire, en mai 2018, la comédienne Sand Van Roy avait déposé plainte contre Luc Besson, accusant le réalisateur de viol et d'agression sexuelle. Après une confrontation entre les deux parties, le parquet de Paris classait l'affaire sans suite. Le tribunal avait jugé que "l'infraction dénoncée n'avait pas pu être caractérisée". L'actrice a ensuite déposé une nouvelle plainte avec saisie d'une juge d'instruction, afin de relancer l'enquête. Deux ans plus tard, en décembre 2021, un non-lieu a été prononcé en faveur de Luc Besson, invoquant "l'absence de tout élément matériel venant étayer les déclarations de la plaignante".

Le 24 mai 2022, la cour d'appel de Paris confirmait l'ordonnance de non-lieu. Me Antoine Gitton, avocat de Sand Van Roy (avec Me Francis Szpiner), avait alors lancé un pourvoi en cassation. Un an plus tard, la Cour de cassation a définitivement écarté les accusations de viol de l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy contre Luc Besson. L'AFP relayait que la Cour "a en effet estimé qu'il n'y avait "aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi" et a donc prononcé sa non-admission."

Luc Besson n'avait jusqu'ici jamais pris la parole. Alors que son nouveau film DogMan doit sortir en salles le 27 septembre prochain et qu'il a été sélectionné en Compétition à la 80e Mostra de Venise et sera présenté en avant-première lors du Festival du Film américain de Deauville où le cinéaste fera également une masterclass, le metteur en scène et producteur français prend la parole dans les colonnes de Paris Match.

Interrogé sur ces accusations Luc Besson déclare : "La sidération l’a d’abord emporté, parce que je n’ai pas commis le crime dont on m’accusait. On se retrouve très démuni, devant une telle situation car c’est parfois compliqué de prouver son innocence. L’enquête a duré cinq ans, il y a eu 31 auditions de témoins, des expertises toxico­logiques, psychiatriques, psychologiques et près de deux mille pages de dossier. Rien n’a été laissé au hasard. Et croyez-moi, vu la période actuelle, s’ils avaient eu le moindre doute sur ma culpabilité, j’aurais été mis en examen depuis longtemps."

Le journaliste relance le cinéaste en précisant que ce dernier n'a jamais été mis en examen. Luc Besson reprend alors : "Sur la foi de tous les éléments recueillis, une juge a décidé de ne pas me mettre en examen en 2019. Une autre juge a délivré une ordonnance de non-lieu en 2021. Une troisième juge a confirmé cette décision en appel en 2022 et enfin la plus haute juridiction française a rejeté le pourvoi en cassation en juin ­dernier. On peut parler d’acharnement, mais la justice a fait son travail et m’a déclaré par quatre fois non coupable. L’affaire est donc close."

Il ajoute : "Même si, pour certains, le simple fait d’être accusé impose d’être coupable. Comme si être un homme avec un peu de pouvoir faisait de moi obligatoirement un assassin. J’ai entendu certains dire : “Il n’y avait pas assez de preuves !” Mais, bien au contraire, la justice a recueilli des dizaines de preuves de mon innocence. Pas la peine de crier au complot, de me prêter des relations que je n’ai pas, c’est du pur fantasme."

Paris Match revient ensuite sur le traitement de l'affaire par la justice et les médias. Le réalisateur explique s'en être totalement remis à la justice : "C’est compliqué de se défendre quand on est accusé d’un crime que l’on n’a pas ­commis. La seule solution c’est de s’en remettre à la justice. J’ai suivi pendant cinq ans un processus extrêmement compliqué et précis. J’ai vu des gens travailler avec assiduité et acharnement pour récolter des preuves et trouver la vérité. La justice n’est pas parfaite, mais elle est irremplaçable. (...)"

Luc Besson est néanmoins plus féroce concernant la machine médiatique. Il déclare ainsi : "C’est un ogre qui dévore tout et doit être nourri en permanence, pour que ça brûle, que ça clique et que ça twitte. Peu importe la cause, du moment qu’elle est inflammable. Le tissu médiatique est une gigantesque flaque d’essence où n’importe qui peut jeter une allumette. Ça fait du spectacle et ça ­rapporte de l’argent, mais ça ne protège pas les victimes. Il faut absolument décorréler ce système de celui de la justice.

J’entends ceux qui, par moments, doutent et perdent confiance en elle mais, à l’heure de Twitter et de ChatGPT, elle reste le meilleur refuge. Sinon comment allons-nous trouver la vérité au milieu du milliard d’informations invérifiables qu’on nous balance en permanence ? On ne gagnera pas ce combat sans recul, sans discernement, sans distinction. Les victimes comme les plaignantes qui ont été poussées dans la lumière médiatique ont fini cramées et dans l’oubli. La machine médiatique est un volcan qui n’a que faire de ses cendres."

Présenté ce jeudi à la Mostra de Venise, DogMan porté par Caleb Landry Jones sortira dans nos salles le 27 septembre prochain. Le long métrage raconte l'histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

Accusée de briser le mouvement de grève à cause d’un post Instagram, Selena Gomez réagit

Selena Gomez a-t-elle contrevenu aux règles édictées par son syndicat pendant la grève des acteurs et scénaristes américains ? C’est toute la question que pose la publication d’une vidéo sur le compte de la star, qui y a tagué la série Only Murders in the Building, dans laquelle elle joue.

Comme le rappelle Variety, toute promotion est interdite pendant le mouvement social qui tente de faire plier les grands studios et plateformes de streaming pour de meilleurs salaires et conditions de travail. Pourtant, en taguant le compte Instagram officiel de la série qu’elle produit également, Selena Gomez semble bel et bien avoir fait la promo du show dont la troisième saison est diffusée sur la plateforme appartenant à Disney depuis début août.

Cette simple interaction a généré plus de 1,1 million de « likes » en 15 heures. La SAG-AFTRA, le syndicat qui mène le mouvement, est pourtant formelle : les membres n’ont pas le droit de promouvoir leur travail par le biais d’interviews avec la presse, ou de messages sur les réseaux sociaux tant que le conflit dure. Certains de ses fans l’ont alors accusée d’être une briseuse de grève.

Selena Gomez n’a cependant pas incité directement ses fans à regarder la nouvelle saison de la série diffusée sur Hulu chaque mardi. D’ailleurs, ni elle ni aucun de ses partenaires n’a fait la promotion de la nouvelle saison, en conformité avec les règles de la SAG-AFTRA. Néanmoins, Selena Gomez a vite retiré le message litigieux auquel elle avait ajouté en commentaire, en plus du compte d’Only Murders in the Building, « missing and wanting ».

En revanche, Selena Gomez est bien présente dans la presse avec son nouveau titre, Single Soon, sorti le 25 août. L’artiste a précisé avoir sorti cette chanson pour faire patienter les fans qui attendent son troisième album sur lequel elle travaille toujours. La musique n’est pas concernée par le mouvement social des acteurs et scénaristes.

30 août 2023

Adele prend la défense d’un fan importuné par la sécurité de son concert

Si vous allez voir Adele en concert à Las Vegas, vous aurez le droit de vivre pleinement le show. Et la sécurité du Caesars Palace n’a pas intérêt à tenter de refréner vos ardeurs ! Les employés de la luxueuse salle l’ont appris à leurs dépens la semaine dernière lorsque la chanteuse s’est interrompue en plein milieu de son tube Water Under the Bridge pour les rabrouer alors qu’ils demandaient à un spectateur de rester assis et de se calmer.

C’est ce qu’on peut voir dans la vidéo postée par le fan en question sur TikTok. Le jeune homme, vraiment très enthousiaste face à son idole, a passé le concert debout, s’époumonant sur les chansons de l’artiste, le tout en se filmant avec son portable au bout d’une perche. Une attitude dérangeant apparemment les autres personnes autour, qui restaient sagement sur leurs sièges, poussant la sécurité à intervenir.

« Qu’est-ce qui se passe avec ce jeune fan qui a été tellement dérangé depuis que je suis entrée en scène ? Qu’est-ce qu’il lui arrive ? », a lancé Adele.

L’interprète de Hello s’est ensuite adressée directement au fan, qui n’en est pas revenu. « Oui, toi avec ta main en l’air. Oui, vous, mettez votre main en l’air. Oui, vous, avec le bâton dans votre main. Oui, lui. Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi le dérangez-vous ? Pouvez-vous le laisser tranquille, s’il vous plaît ? », a-t-elle poursuivi.

La sécurité a alors obéi à l’artiste. « Désolé, les gars, il a été dérangé pendant tout le concert par la sécurité et d’autres personnes assises derrière lui. Il est ici pour s’amuser. Vous êtes tous là pour vous amuser. Reprenons », a ensuite expliqué la star à l’assistance.

En vraie Britannique habituée des festivals et de la folie qui peut y régner, Adele a rappelé que la bienséance n’a pas lieu d’être dans un concert, même au milieu des ors du Caesars Palace.

Drea de Matteo rejoint OnlyFans

Preuve qu’il y a une vie après la mort : Drea de Matteo, qui jouait Adriana, la petite amie de Christopher Moltisanti dans les Sopranos, et finissait assassinée dans la série, renaît de ses cendres grâce aux réseaux sociaux. La comédienne a annoncé l’ouverture de sa page sur OnlyFans.

La star de la série, qui a aujourd’hui 51 ans, y propose des contenus non censurés moyennant un abonnement de 15 dollars par mois. Pour donner un aperçu de ce que « non censuré » veut dire, Drea de Matteo s’affiche complètement nue, assise sur un lit, sur sa photo de profil. Seule une paire de bottes à motif animalier l’habille. Et, au pays où fumer est quasiment un crime, la belle s’affiche avec une cigarette.

OnlyFans est un service par abonnement lancé en 2016, qui s’est taillé une réputation sulfureuse car son contenu y est NSFW, ce qui signifie Not Safe For Work, soit, en français, « pas convenable pour le travail ». En d’autres termes, mieux vaut ne pas le consulter depuis l’open space. Cela peut être un contenu audio, des photos ou des vidéos… les propos y sont explicites.

Drea de Matteo n’est pas la seule célébrité à se laisser tenter. Denise Richards, Cardi B, Carmen Electra, Tyga ou encore Chris Brown ont adopté ce réseau particulier. Et pour cause : ça peut rapporter gros. Ainsi, Bella Thorne y avait récolté 1 million de dollars en seulement 24 heures pour le lancement de sa plateforme en 2020.