C’est une affaire qui ne laisse personne indifférent. Depuis l’ouverture récente des procès des viols de Mazan, Nabilla est animée par le désir d’offrir tout le soutien qu’il soit émotionnel ou financier à la victime, Gisèle Pélicot, 71 ans. C’est à la cour criminelle d’Avignon que Gisèle Pélicot entend bien faire reconnaître le préjudice qu’elle a subi de la part de son mari, Dominique Pélicot. Ce dernier l’a droguée entre 2011 et 2020 pour laisser des hommes, une cinquantaine au total, la violer. Le calvaire de Gisèle Pélicot s’est clôturé après l’arrestation de son mari en 2020 pour avoir filmé l’entrejambe de clientes dans un supermarché de Carpentras. Les enquêteurs avaient, par la suite, découvert des vidéos des viols que sa femme avait subis sur l’ordinateur de cet homme qui comparaît en ce moment.
Nabilla fait partie des Français qui ont été profondément choqués par cette affaire. À tel point que la businesswoman avait lancé une cagnotte pour soutenir cette femme dont elle partage la douleur. “Vous êtes un exemple pour toutes les femmes sur cette Terre. J’aimerais que l’on puisse toutes participer à vos frais de justice et vous aider à traverser cette terrible épreuve. Au nom de toutes les femmes. Nous sommes tous avec vous du fond du cœur", avait-elle fait savoir sur les réseaux sociaux. Le montant de cette cagnotte avait très rapidement grimpé.
Un joli élan coupé court par la victime, qui a demandé via ses avocats à ce que la cagnotte soit fermée afin de “ préserver la dignité et la sérénité des débats qui se tiennent actuellement devant la Cour Criminelle Départementale du Vaucluse". Une volonté respectée par Nabilla qui s’est engagée à rembourser les donateurs, sans aucun frais. Dans un même temps, Nabilla continue de suivre l’avancée de ces procès. Ce vendredi 20 septembre 2024, elle n’a pas caché sa colère de voir le maire de Mazan, Louis Bonnet, réagir à ces viols à l’antenne de la BBC. “Ça aurait pu être plus grave, il n’y a pas eu d’enfants impliqués, aucune femme n’est morte”, a-t-il confié. Une prise de parole qui ne passe pas : “Vous n’avez pas honte monsieur ?”, a écrit la mère de famille. Un avis bien tranché qui fait suite à ceux déjà prononcés par d’autres personnes ici et là. Ce tollé a poussé le maire de la ville à s’expliquer en rédigeant un communiqué destiné aux femmes qu’il a pu choquer. “J'en suis sincèrement désolé et c'est pourquoi je tiens à présenter mes excuses notamment aux femmes blessées par la maladresse de certains mots”, a-t-il notamment écrit afin de tenter de rétropédaler face à la polémique.
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