En octobre dernier, sur Snapchat, Maeva Ghennam prenait publiquement le parti de la Palestine dans le conflit qui l’oppose à Israël. À la suite de sa prise de position controversée, ses deux numéros de téléphone personnels ont fuité. La candidate emblématique de la téléréalité a reçu une longue liste d’appels, de messages d’insultes et de menaces de mort, ce qui l’a obligée à couper ses deux lignes téléphoniques. Sa mère, le coeur "brisé" et "dévastée" de voir "les larmes qui coulent" sur le visage de sa fille, a ensuite tenu à lui apporter son soutien. "Fière de ta prise de position", "fière de ton courage", "fière de ton grand coeur", "fière de la femme que tu deviens", a-t-elle écrit sur Instagram.
Très vite, Maeva Ghennam a annoncé, par le biais de son avocat Me Ilyacine Maallaoui, son intention de déposer plainte. Mardi 19 décembre, en story Instagram, elle a partagé un communiqué indiquant que la plainte avait été déposée. Dans ce document, son avocat rappelle d’abord les faits qui ont lieu depuis deux mois. "Des messages promettant la mort et le viol étaient adressés à Madame Maeva Ghennam ainsi qu’à certains de ses proches, à l’instar de sa mère Madame Salya Ghennam. Récemment, un obus lui était dédié avec l’apposition de son nom et prénom, volonté délibérée de mettre en exergue la supposée corrélation entre sa prise de parole sur les réseaux et la mort de civils innocents", est-il écrit.
D’après ce communiqué, "une plainte a été déposée auprès du Pôle National de Lutte contre la Haine en Ligne dès le mois de novembre 2023 ainsi qu’un complément pour de nouveaux faits datés du mois de décembre 2023". Certains auteurs de menaces devraient être faciles à identifier, les messages ayant été envoyés "avec des numéros français ou étrangers avec parfois même la photo de profil correspondante".
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