28 avril 2025

Michael B. Jordan va réaliser le remake du film L'Affaire Thomas Crown

Michael B. Jordan est actuellement à l'affiche de Sinners, cinquième film de Ryan Coogler, dans lequel il tient le rôle des jumeaux Elias et Elijah. Mais l'acteur ne compte pas s'arrêter là : trois ans après avoir réalisé Creed III, il s'apprête à repasser derrière la caméra. Jordan va en effet réaliser et jouer dans un reboot de L'Affaire Thomas Crown, dont la date de sortie vient d'être dévoilée !

Produit par Amazon MGM Studios, le film de casse sortira dans les salles US en IMAX (comme Sinners) le 5 mars 2027. Michael B. Jordan y partagera l'affiche avec Taylor Russell (Bones and All, Escape Game). Ils succéderont ainsi à Steve McQueen et Faye Dunaway, protagonistes du film de Norman Jewison sorti en 1968, qui a obtenu deux nominations aux Oscars, et à Pierce Brosnan et Rene Russo, héros du précédent remake réalisé par John McTiernan, sorti en 1999.

L’Affaire Thomas Crown raconte l'histoire d'un playboy millionnaire qui vole une œuvre d’art inestimable et entame une romance avec une brillante enquêtrice mandatée par sa compagnie d'assurances. Cette nouvelle version sera écrite par Drew Pearce (The Fall Guy) à partir d'une première version coécrite par Wes Tooke et Justin Britt-Gibson.

Lors du dernier CinemaCon, Michael B. Jordan avait précisé que sa version ne serait pas "un simple remake" avant d'ajouter : "C'est un genre de film qui exige le grand écran". Kevin Wilson, cadre d'Amazon MGM, avait alors ajouté que le film "promet de surprendre le public avec quelques rebondissements modernes".

Le tournage devrait débuter à Londres cet été et est donc le prochain projet du comédien. Les fans de Je suis une légende devront donc s'armer de patience puisque le second volet, dans lequel Jordan donnera la réplique à Will Smith, est toujours en cours d'écriture.

Will Smith avait d'ailleurs récemment précisé au micro du podcast Drink Champs que Michael B. Jordan ne jouerait pas le fils de son personnage dans le premier film, mais incarnerait plutôt un personnage qui est "actuellement à la tête d'une nouvelle colonie..." précisant : "Il y a donc une colonie dans le Connecticut". On ignore à ce jour quand le tournage de Je suis une légende 2 débutera.

Après avoir fait ses débuts dans le cinéma d'horreur avec Sinners, Michael B. Jordan semble donc bien décidé à poursuivre dans cette voie avec la suite du film de Francis Lawrence, mais également avec l'adaptation ciné du bestseller de Christopher Golden "The House of Last Resort", qu'il va produire via sa société Outlier Society.

On ignore encore tout du casting de ce film qui suit un jeune couple américain qui s'installe en Sicile, dans une petite ville où le maire vend des maisons abandonnées à des étrangers pour un euro dans le but de revitaliser sa commune en déclin. Mais bientôt, ils apprennent que leur nouvelle maison possède des catacombes murées, dans lesquelles on entend des chuchotements...

Michael B. Jordan développe également le quatrième volet de la franchise de boxe Creed, qu'il réalisera à nouveau.

Adolescence : une pétition a été lancée en France et elle recueille déjà près de 18 000 signatures

C’est un phénomène mondial. Depuis sa sortie, la série britannique Adolescence agit comme un électrochoc sur les spectateurs qui l’ont regardée. Avec son récit puissant sur un gamin de 13 ans, Jamie Miller (Owen Cooper) arrêté après avoir assassiné à coups de couteau une camarade de classe, Adolescence met en lumière un sujet trop souvent mis sous le tapis dans notre société moderne. L’éducation des jeunes garçons et des hommes.

La série aborde deux thèmes majeurs : le harcèlement (subi par Jamie de la part de sa victime) et le sexisme qui l’a conduit au meurtre. Créée par Stephen Graham – qui joue également le père de Jamie – et Jack Thorne, Adolescence ne se contente pas de raconter un "simple fait divers". Elle met l’accent sur ce qui est devenu un phénomène en Grande –Bretagne : le meurtre de jeunes filles par des garçons tout aussi jeunes.

Cette épidémie de violence est le fruit d’un véritable lavage de cerveau dont les enfants et les ados font l’objet de la part de masculinistes qui entretiennent un discours misogyne, empli de haine et de violence envers les femmes.

En mars dernier, quelques jours seulement après la diffusion de la série sur Netflix et devant la vague d’émotions et de réactions suscitées par ce récit édifiant, le Premier Ministre britannique Keir Starmer a pris une décision inédite dans l’histoire de son pays : celle de diffuser les quatre épisodes gratuitement dans les écoles secondaires du pays, afin que le plus grand nombre d’adolescents possible puisse la regarder.

"Il n'y a pas un seul levier politique à actionner. Il s'agit en fait d'un problème beaucoup plus vaste que cela", avait-il alors déclaré. Et d’ajouter :

"Il s'agit de l'effet dévastateur du problème de la misogynie sur notre société."

Dans l’Hexagone aussi, Adolescence ne laisse pas indifférent. Une mère de famille a ainsi décidé d’interpeler la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, sur la nécessité de diffuser la série dans les établissements scolaires du secondaire français. Pour ce faire, elle a mis en ligne le 10 avril dernier une pétition qui recueille, au moment où nous écrivons ces lignes, un peu plus de 17800 signatures.

L’autrice de la pétition se présente comme la maman d’un garçon de 13 ans et une habitante de Vaulx-en-Velin. Elle argumente ainsi auprès de la ministre : "Ayant moi-même vécu du harcèlement scolaire, et à l’âge adulte de la violence et du sexisme en ligne dans le milieu du gaming, j'ai pris la décision de montrer cette série à mon fils de 13 ans pour ouvrir la discussion et le sensibiliser. C’est un fléau qui touche des milliers d’élèves chaque année, avec des conséquences dramatiques, et il est essentiel pour moi d’aider mon fils à comprendre les conséquences et à adopter les bons comportements face à ce problème."

Cette pétition intervient quelques jours après qu’Élisabeth Borne a refusé de suivre l’exemple britannique et donc de diffuser la série auprès des collégiens et lycéens français. Et vous, qu’en pensez-vous ? Donnez votre avis dans les commentaires.

The Thursday Murder Club : ce nouveau polar produit par Netflix rassemble un casting de légendes

Pour les besoins de son tout nouveau film policier, Netflix a rassemblé un casting de légendes du cinéma britannique. La plateforme dévoilera prochainement The Thursday Murder Club, un long métrage adapté d’un best-seller de Richard Osman porté à l’écran par Chris Columbus (les deux premiers films Harry Potter).

Le film suit l’histoire de retraités membres d’un club de lecture, confrontés à un meurtre. Ces passionnés de littérature policière vont pouvoir se lancer dans cette enquête et exercer leur pouvoir de déduction pour démasquer l’auteur du crime.

The Thursday Murder Club met en scène Helen Mirren et Ben Kingsley, tous deux détenteurs d’un Oscar. À leurs côtés, nous retrouvons le non-moins légendaire Pierce Brosnan, interprète de James Bond à quatre reprises, l’excellente Celia Imrie (vue dans la saga Bridget Jones) ou encore Jonathan Pryce, interprète du Pape François dans le film Les Deux papes.

Les fans de Lucifer et Doctor Who apprécieront également les apparitions, dans des rôles plus secondaires, de Tom Ellis et David Tennant. Le film se veut comme une adaptation fidèle du roman original, premier volet d’une saga composée de quatre tomes (un cinquième livre sera publié dès le mois de septembre prochain au Royaume-Uni).

Le film policier The Thursday Murder Club sera disponible dès le 28 août prochain en exclusivité sur Netflix.

Harrison Ford rend hommage à Francis Ford Coppola

Réalisateur du mythique Apocalypse Now et de la prestigieuse trilogie du Parrain, Francis Ford Coppola compte parmi les plus grands cinéastes de sa génération, et sans doute même de toute l'Histoire du cinéma.

Aujourd'hui âgé de 86 ans, alors qu'il a récemment signé son dernier long métrage (le film de science-fiction Megalopolis), il s'est vu remettre le fameux prix de l'American Film Institute pour l'ensemble de sa carrière. L'occasion pour de nombreuses légendes hollywoodiennes de venir lui rendre un vibrant hommage.

Lors d'une cérémonie quatre étoiles, le comédien Harrison Ford (dont le début de carrière a notamment été marqué par sa rencontre avec Coppola) est monté sur scène pour le remercier sincèrement, avec quelques trémolos dans la voix :

"J'étais un charpentier qui essayait de joindre les deux bouts, parce que le métier d'acteur ne suffisait pas vraiment. J'aimais mon travail, mais j'étais déterminé à devenir un acteur. Et puis j'ai eu de la chance et j'ai décroché un rôle dans American Graffiti. Je ne le savais pas à l'époque, mais je le sais maintenant : c'est à ce moment-là que j'ai été construit. Que je suis entré dans la famille", a commencé par raconter Harrison Ford, avant de décrire sa collaboration avec le cinéaste.

"Le producteur de ce film était un type nommé Francis Ford Coppola, il avait juste fait un petit film appelé Le Parrain, et il m'a mis dans son prochain film, Conversation secrète. Je n'ai pas eu le rôle que je voulais, mais j'ai eu un rôle. Puis j'ai proposé quelques idées à Francis sur l'histoire du personnage. C'était un petit rôle, mais Francis a accueilli les idées que je lui apportais. Il m'a vu en train de construire quelque chose, et ça lui convenait."

Toujours très ému, Harrison Ford a ensuite relaté la célèbre anecdote de sa rencontre avec George Lucas, précisant qu'elle avait eu lieu grâce à Coppola :

"Après le film, j'ai littéralement construit quelque chose pour Francis puisqu'il m'a de nouveau engagé en tant que charpentier. Je ne plaisante pas. J'étais en train d'installer un portique d'entrée élaboré pour ses bureaux. Et vous connaissez probablement la suite de l'histoire. George Lucas est arrivé un matin à la recherche de Han Solo, j'étais couvert de sciure, je portais ma ceinture à outils, je balayais le sol."

L'acteur conclut :

"Vous connaissez sans doute la suite, mais ce que je veux dire, c'est que je me trouve ici ce soir grâce à une communauté qui a développé un environnement où les raconteurs d'histoires pouvaient être libres de donner leurs idées, sans s'encombrer des doutes, du commerce, et des foutues règles. [Coppola] a créé un monde où un charpentier pouvait être ce type-là. Et cela peut permettre de bâtir quelque chose de durable, comme tu l'as fait, Francis. Et à propos, merci pour le petit rôle dans Apocalypse Now, où j'ai joué un type nommé Colonel Lucas S. Félicitation, Francis."

Tout pour la lumière : le nouveau feuilleton événement de TF1 et de Netflix se dévoile

Tout pour la lumière débarque très bientôt sur TF1 et sur Netflix ! Après plusieurs semaines d'attente, le nouveau feuilleton quotidien s'est offert une toute première bande-annonce. L'occasion de découvrir le casting et l'ambiance de ce Un, dos, tres à la française.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les premières images de la quotidienne sont très intrigantes. On y découvre ainsi le Studio Lumière ainsi que les professeurs qui aideront les élèves à se devenir des stars. Le personnage incarné par Prudence Leroy (Plus belle la vie) accueille ainsi les étudiants le jour de la rentrée :

"Bienvenue au Studio Lumière, vous allez avoir des cours de chant, des cours de danse et de composition." Mais le retour de Victoria (Joy Esther), ancienne chanteuse à succès, en ville pourrait tout changer et les élèves n'ont aucune envie : apprendre d'elle.

"Tu sais travailler, répéter et nous, c'est ça qu'on veut apprendre" lui fait remarquer un étudiant. Cet argument paraît la convaincre puisqu'on la retrouve juste après dans une salle de classe en train de faire cours : "Quand on chante, il y a mille raisons d'avoir peur : le trac, la mémoire qui lâche, quelqu'un qu'on aime dans la salle."

Alors qu'elle prononce ses mots, on entend l'un des élèves reprendre la chanson "Ecris l'histoire" de Grégory Lemarchal. Mais cette bande-annonce est également l'occasion d'entendre le générique de la série pour la toute première fois. Ce morceau pop s'intitule bien évidemment "Tout pour la lumière."

Autant dire que ces premières images nous donnent très envie de découvrir la série. Reste à savoir quand elle sera diffusée ! Une chose est certaine, cela ne devrait désormais plus trop tarder.

Tout pour la lumière sera prochainement diffusée sur TF1, TF1+ et sur Netflix, 5 jours avant la diffusion gratuite sur TF1. 

27 avril 2025

Un ancien gangster a repéré deux grosses erreurs dans Le Parrain

Le Parrain de Francis Ford Coppola a posé de nouvelles bases de la représentation du gangster italien au cinéma, dotant cet archétype d'un réalisme et d'un ancrage dans le réel qui l'a mythifié autant qu'il l'a rendu vraisemblable. Pourtant, un spécialiste n'est pas tout à fait d'accord.

L'ex-gangster Anthony Ruggiano Jr. l'a confié à Insider (relayé par Collider), Le Parrain n'est pas exempt de petits défauts lorsqu'il s'agit de représenter le modus operandi de Cosa Nostra. La scène qui lui pose le plus de problème est décisive pour le film : il s'agit de celle dans laquelle Michael Corleone se rend dans un restaurant et décide d'abattre Virgil Solozzo (Al Lettieri) et Mark McCluskey (Sterling Hayden).

"Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est une scène incroyable, choquante, iconique, mais est-ce que cela arriverait comme ça dans la vraie vie ? Pas vraiment. D'abord, tuer un capitaine des forces de l'ordre... ça ne s'est jamais fait, même s'il était corrompu. Et à l'époque, tous les officiers de police de New York étaient corrompus. Mais les [mafieux] entreraient, commettraient le meurtre et partiraient. Ils ne s'assiéraient pas à la table pour parler avant de tuer."

Souvenez-vous aussi qu'après avoir commis son double meurtre, Michael jette volontairement son arme sur le sol, comme pour indiquer que même comme cela, la police ne le retrouvera jamais. Un détail inimaginable selon Ruggiano Jr, toujours relayé par Collider :

"Je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un abandonnant l'arme du crime sur les lieux. Les revolvers étaient intraçables, c'est vrai, car ils étaient volés ou achetés dans le sud puis apportés à New York. Ils emballaient effectivement la poignée avec du ruban adhésif pour ne laisser aucune empreinte (...), mais l'ADN via les empreintes, c'est arrivé plus tard".

Cela fait-il du Parrain un mauvais film ? Pas du tout, et Ruggiano insiste sur le fait que les choix précités participent à l'imagerie du film et à ce qui l'a rendu culte. Simplement, pour la véracité, il faudra repasser. On n'en voudra pas à Mario Puzo et à Coppola, ce n'était pas personnel, c'était uniquement les affaires.

The Party : pour Christian Clavier, ce moment de cinéma relève du pur génie

En 2014, AlloCiné rencontrait Christian Clavier pour évoquer son nouveau film de l’époque, Une heure de tranquillité. Au cours de la conversation, la question s’est posée : quelle est selon lui la meilleure scène du cinéma ? Sans hésiter, il a évoqué une séquence particulière de la comédie La Party avec Peter Sellers.

Christian Clavier est un expert dans le domaine de la comédie, lui qui a joué dans un bon nombre de films du genre – dont des longs métrages qui ont été des succès commerciaux considérables –, utilisant ses talents comiques et son sens du rythme pour nous faire rire depuis des décennies.

Parmi ses rôles les plus culte, on peut citer celui du colérique Jérôme dans Les Bronzés, celui de Katia dans Le Père Noël est une ordure, celui de l’invraisemblable Jacquouille la Fripouille dans Les Visiteurs, celui du Gaulois Astérix dans les premières adaptations en prises de vues réelles de la bande-dessinée à succès ou encore dans le rôle du bourgeois Claude Verneuil dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?.

Mais au-delà de son travail d’acteur – et de scénariste également –, Christian Clavier est aussi un spectateur. Et c’est ainsi qu’il nous a révélé, en 2014 donc, sa scène de cinéma préférée, une scène de la comédie classique de Blake Edwards avec le mythique Peter Sellers, La Party, sortie en 1968 (et en 1969 chez nous).

Pour rappel, La Party raconte les mésaventures de Hrundi V. Bakshi, un acteur indien extrêmement maladroit qui fait exploser un prestigieux décor hollywoodien et se retrouve par erreur invité à la soirée annuelle du studio. Et c’est dans ce film que l’on retrouve donc la scène préférée de Christian Clavier, une séquence qu’il nous a racontée en détail.

“Il y a (...) notamment une scène dans laquelle Peter Sellers [se rend] dans cette soirée où il s'est invité, chez un producteur extrêmement important, bourrée de snobs de Hollywood, lui-même étant un figurant indien. Donc il n’est pas du tout habillé en smoking, il est une pièce rapportée là-dedans.”

Il a continué : “Pour s’intégrer, il rit un peu à tout, il essaie de participer aux conversations. Et à un moment, il s’approche d’un couple qui est en train de discuter avec le maître de maison, (...) et de raconter qu’ils ont été séquestrés dans leur maison pendant deux heures et demie par des délinquants qui ont voulu leur piquer les bijoux et qui les ont molestés. Et il pense que c’est une blague, il rit à gorge déployée.”

Le comédien explique alors que même si les autres invités lui expliquent la situation, le personnage loufoque ne cesse de rire avant de s’en aller : “Ce moment décalé avec cet acteur de génie fait partie des scènes que j’ai toujours adorées.” 

26 avril 2025

La Féline : Il y a 83 ans, ce film inventait une technique de cinéma plus que jamais utilisée aujourd’hui

Depuis les années 2000, la peur au cinéma repose souvent sur un effet désormais entré dans le langage des cinéphiles : le jump scare (littéralement : le bond de peur). Mais d'où vient cette technique éculée désormais présente dans un film d'horreur sur deux ?

Le jump scare consiste à créer une attente auprès du spectateur - généralement en recourant à un silence prolongé - pour d'un coup faire surgir un son très puissant afin de le faire sursauter / le surprendre / lui faire peur. Le jump scare pouvant soit confirmer l'attente ou au contraire la désamorcer.

Le premier jump scare reconnu comme tel se trouve dans La Féline (Cat People) du réalisateur franco-américain Jacques Tourneur, sorti en 1942. Vous pouvez le découvrir et l'écouter ci-dessous. Il se trouve au coeur du film et joue bien sur une attente : Alice (Jane Randolph) se déplace seule dans la nuit après avoir décliné qu'on la raccompagne. Elle est suivie par Irena Dubrovna (Simone Simon, héroïne du film) qui a un certain penchant pour les panthères.

Le silence règne. Alice se sent suivie mais ne repère personne, elle se hâte et commence à avoir peur. Elle avance de plus en plus vite dans un silence pesant jusqu'à ce qu'un bruit félin retentisse brièvement, couvert par le freinage puissant d'un bus (le jump scare). Alice y monte et le chauffeur lui dit : "On dirait que vous avez vu un fantôme !" Les fourrés bruissent, elle a sans doute échappé à un grand danger (le jump scare a désamorcé l'attente du spectateur qu'Irena attaque la jeune femme).

Certains cinéphiles arguent du fait que Citizen Kane avait créé cet effet un an avant, mais il ne suivait pas vraiment ce qui est devenu l'essence du jump scare et, de l'aveu d'Orson Welles, n'était destiné qu'à "réveiller le public".

Depuis le début des années 2010, le jump scare est devenu un ressort très utilisé dans le cinéma d'horreur, notamment par la firme Blumhouse, qui a fait sa renommée sur des films reposant fortement sur cette technique tels que Paranormal Activity ou Sinister. La tendance se poursuit aujourd'hui, et le "bond de peur" semble avoir encore de beaux jours devant lui ! 

Scream 7 : la vraie raison du départ du réalisateur Christopher Landon

Après avoir mis en scène les films d'horreur Happy Birthdead et sa suite, Freaky et We Have a Ghost, le réalisateur américain Christopher Landon (fils de Michael Landon, alias Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie) avait été annoncé à la réalisation du septième volet de la lucrative saga Scream.

Pourtant, en décembre 2023, après l'éviction de Melissa Barrera à la suite de ses prises de position dans le conflit israélo-palestinien, et le départ de Jenna Ortega, le cinéaste annonce qu’il quitte le projet.

Dans un post publié sur X, il écrit :"Je crois que c'est le bon moment pour annoncer que j'ai quitté Scream 7 depuis plusieurs semaines. Cela risque de décevoir certains d'entre vous et d'en réjouir d'autres. C'était un job de rêve, c'est devenu un cauchemar. Mon cœur s'est brisé pour tous ceux qui ont été impliqués.

Mais il est temps d’avancer. Je n'ai rien de plus à apporter au débat, si ce n’est que j’espère que l’héritage de Wes Craven va prospérer et s’élever au-dessus du chaos d’un monde divisé. Ce que Kevin Williamson et lui ont créé est quelque chose d’incroyable, et j’ai été honoré de pouvoir profiter, même le plus brièvement, de leur éclat."

Deux mois plus tard, le réalisateur rejoignait le projet Drop, actuellement à l'affiche. Un film pour lequel Christopher Landon dit s’être inspiré d’un autre long-métrage de Wes Craven : Red Eye.

Lors de la promotion de son thriller horrifique, Christopher Landon est revenu sur les raisons de son départ de Scream 7, au micro de Vanity Fair, et a expliqué avoir reçu des menaces de mort après le licenciement de Melissa Barrera.

"J'ai reçu des messages disant : “Je vais trouver vos enfants et je vais les tuer parce que vous soutenez les meurtres d'enfants.” Le chef de la sécurité de plusieurs studios et le FBI ont dû examiner les menaces. C'était très agressif et vraiment effrayant."

Christopher Landon explique avoir été accusé, sur les réseaux sociaux, d’être à l’origine du licenciement de la comédienne parce qu’il était le réalisateur. "Je pense qu’en l’absence de compréhension du fonctionnement d’Hollywood et de la hiérarchie, les fans se sont dit : “C’est lui.” Et ils sont venus me chercher, les couteaux en l’air. "

" Je ne l’ai pas renvoyée", précise le réalisateur, avant d’ajouter : "Beaucoup de gens pensent que j’ai quelque chose à voir avec ça, mais ce n’est pas moi qui l’ai fait. Je n’avais aucun contrôle sur la situation."

Suite à ces menaces, le cinéaste a préféré quitter une aventure devenue cauchemar. Il a alors rejoint Drop Game, dans lequel ses deux protagonistes, incarnés par Meghann Fahy et Brandon Sklenar, vont passer la pire soirée de leur vie.

Le film suit Violet, une jeune veuve qui, pour son premier rendez-vous depuis des années, se rend dans un restaurant très chic où celui qu’elle doit y retrouver, Henry, s’avère encore plus charmant que séduisant. Mais leur alchimie naissante va vite être gâchée lorsque Violet se voit harcelée, puis terrorisée, par une série de messages anonymes sur son téléphone.

Contrainte au silence, elle doit suivre les instructions qu’elle reçoit, sous peine que la silhouette encapuchonnée visible sur les caméras de sécurité de sa propre maison ne tue son jeune fils, gardé par sa tante, la sœur de Violet. Si elle ne fait pas exactement ce qui lui est ordonné, ceux qu'elle aime le plus mourront.

Drop Game est actuellement à voir au cinéma.

Charlize Theron a plus de difficultés à tourner des films d'action aujourd'hui

La capacité de Charlize Theron à dégager une force de caractère palpable à l’écran est inégalée, surtout lors de scènes particulièrement physiques. Au cours de sa carrière, elle a consolidé sa position parmi les plus grandes stars du cinéma d’action grâce à des rôles dans des blockbusters majeurs comme Atomic Blonde, Mad Max: Fury Road et The Old Guard – et The Old Guard 2 cette année.

À l’âge de 49 ans, l’actrice oscarisée livre régulièrement des performances exceptionnelles dans des films à sensations fortes. Pourtant, elle a révélé qu’à ce stade de sa carrière, un aspect de la réalisation de ce genre de longs métrages la déprime profondément.

La nature exigeante de la production de films d’action est évidente, impliquant une chorégraphie méticuleuse des scènes de combat par les réalisateurs et les coordinateurs de cascades. Les acteurs qui participent à ces scènes doivent exceller tant du côté physique que du côté mental.

Charlize Theron est une experte dans le domaine, reconnaissant l’importance de sa propre contribution physique afin de ne pas se reposer uniquement sur sa doublure. Cependant, les conséquences d’un tel effort nécessitent une récupération plus longue, comme elle l’a expliqué à Allure, soulignant les changements physiques qu’elle a subis au fil des ans.

“Ce qui me déprime vraiment, c’est que lorsque je tourne des films d’action maintenant et que je me blesse, il me faut beaucoup plus de temps pour guérir que lorsque j’avais 20 ans. Plus que mon visage, j’aimerais avoir le corps que j’avais à 25 ans et pouvoir me jeter contre un mur sans avoir mal le lendemain. Maintenant, si je ne fais pas d’exercice pendant trois jours et que je retourne à la salle de sport, je ne peux pas marcher. Je ne peux pas m’asseoir sur les toilettes. Tous ces moments sont très concrets.”

Ce n’est pas que la récupération physique après un tournage musclé qui est devenue de plus en plus difficile pour Charlize Theron, mais aussi prendre puis perdre du poids pour un rôle, comme elle l’a fait autrefois.

“Je ne tournerai plus jamais dans un film en disant : ‘Oui, je vais prendre 18 kilos.’ ​​Je ne le referai plus jamais, car c’est impossible de les perdre”, a-t-elle également déclaré à Allure. “À 27 ans, j’ai joué dans Monster. J’ai perdu 13 kilos en une nuit. J’ai sauté trois repas et j’ai retrouvé mon poids normal.”

Charlize Theron a remporté l’Oscar de la meilleure actrice pour Monster, film dans lequel elle donnait la réplique à Christina Ricci. Elle avait déjà confié avoir facilement retrouvé son poids original après le drame policier biographique de 2003. Mais elle a confié qu’avec l’âge, perdre les kilos gagnés pour des rôles était devenu presque impossible. Et elle l’a constaté en prenant 23 kilos pour sa comédie dramatique Tully en 2018.

“Puis je l’ai fait à 43 ans pour Tully, et je me souviens qu’après un an d’efforts pour perdre du poids, j’ai appelé mon médecin et je lui ai dit : ‘Je crois que je suis en train de mourir, car je n’arrive pas à perdre ce poids.’ Et il m’a répondu : ‘Tu as plus de 40 ans. Calme-toi. Ton métabolisme n’est plus ce qu’il était.’ Personne ne veut entendre ça”, a déclaré l’actrice.

Dans Tully, qu’elle a produit aux côtés du réalisateur Jason Reitman, Charlize Theron a incarné une mère de trois enfants épuisée. En 2018, elle avait confié avoir dû faire face à une dépression pendant sa transformation. Il lui a fallu un an et demi pour perdre les kilos en trop qu’elle avait pris pour le rôle, une expérience qu’elle a qualifiée de “très longue”.

Mais tous ces désagréments n’empêchent cependant pas Charlize Theron de continuer à entreprendre – et à exceller – dans des rôles physiques.

On pourra bientôt la retrouver dans les films d’action Atomic Blonde 2, The Old Guard 2, qui sortira le 2 juillet prochain, et Two for the Money. Elle devrait également revenir du côté de Marvel après son apparition à la fin de Doctor Strange 2. Elle est aussi attendue dans le prochain film d’Alfonso Cuarón, Jane, ainsi que dans le thriller Apex et le prochain film de Christopher Nolan, The Odyssey, une adaptation de L’Odyssée d’Homère.

En attendant, Charlize Theron est à retrouver dans Fast & Furious X, disponible en VOD, ou encore dans The Old Guard, disponible sur Netflix.