04 décembre 2020

Warner Bros : tous les films 2021 seront diffusés en salles ET en streaming

Nouveau coup de tonnerre dans l'Industrie du Cinéma ! Warner a annoncé que tous ses films de 2021 sortiraient au cinéma et seraient disponibles en simultané sur la plateforme de streaming HBO Max aux Etats-Unis, durant 1 mois. Une fois le mois passé, le film quittera la plateforme et sera uniquement proposé dans les salles de cinéma. Le studio explique cette décision sans précédent dans un communiqué : "Le modèle hybride a été créé en tant que réponse stratégique à l'impact de la pandémie mondiale en cours, en particulier aux États-Unis".

Les films concernés sont The Little Things, Judas and the Black Messiah, Tom & Jerry, Godzilla vs. Kong, Mortal Kombat, Those Who Wish Me Dead, Conjuring 3: Sous l'emprise du Diable, Space Jam - Nouvelle ère, The Suicide Squad, Reminiscence, Malignant, Dune, The Many Saints of Newark, King Richard et Matrix 4.  Wonder Woman 1984 ne sera donc pas une exception. Le studio chamboule ainsi totalement la chronologie des médias sur le territoire américain. 

Une annonce qui a bien évidemment été vivement critiquée par les exploitants de salles américains. Adam Aron, le PDG d'AMC (le premier circuit de salles nord-américain) a fait part de son mécontentement dans un communiqué : "Il est clair que Warner Media a l'intention de sacrifier une part considérable de la rentabilité de sa division cinéma, et de celle de ses partenaires de production et de ses cinéastes, pour subventionner sa start-up HBO Max. AMC fera tout ce qui est en son pouvoir pour que Warner ne le fasse pas à ses dépens. Nous nous efforcerons d'obtenir des conditions économiques qui préservent notre activité."

 Jason Kilar, le PDG de WarnerMedia explique : "Après avoir examiné toutes les options possibles et vu l’état prévu de la diffusion des films tout au long de 2021, nous sommes arrivés à la conclusion que c’était le meilleur moyen pour l’activité cinématographique de WarnerMedia au cours des 12 prochains mois. Nous prévoyons de proposer aux consommateurs 17 grands films tout au long de l'année, en leur donnant le choix de décider comment ils veulent profiter de ces films. Notre contenu est extrêmement précieux, nous pensons que cette approche sert nos fans, soutient les exploitants et les cinéastes, et améliore l'expérience HBO Max."

Ce "modèle de distribution unique axé sur le consommateur" - comme l'indique le communiqué - ne concerne pour le moment que les Etats-Unis. Warner continuera de sortir ses films en salles dans le monde entier. 

Ann Sarnoff, la PDG du studio, indique qu'il s'agit d'un "plan unique sur un an" et affirme que ce dernier ne devrait pas se poursuivre en 2022 : "Personne ne veut plus que nous que les films reviennent sur grand écran. Nous savons que le nouveau contenu est la pierre angulaire de l'exposition cinématographique, mais nous devons équilibrer cela avec le fait que la plupart des cinémas aux États-Unis fonctionneront probablement à capacité réduite tout au long de 2021. Avec ce plan unique d'un an, nous pouvons soutenir nos partenaires dans l'exposition avec un choix régulier de films de classe mondiale, tout en donnant également aux cinéphiles qui n'ont peut-être pas accès aux salles de cinéma ou qui ne sont pas prêts à y retourner, la chance de voir nos incroyables films de 2021".

On ignore pour le moment quel impact cette décision aura sur la carrière des films à l'international, mais le site Deadline rapporte que le directeur de HBO Max Global, Andy Forssell, a révélé que la société commencerait à déployer le service HBO Max en Europe dès l'année prochaine : "Nous serons et devons être un service mondial. Il est impératif d'atteindre une certaine échelle. Au second semestre 2021, nous commencerons à mettre à niveau certains des services HBO directs existants déjà en Europe vers HBO Max et doubler le contenu. D'ici la fin de l'année, ces deux régions seront très actives. Nous prévoyons d'être présents dans 190 pays, il s'agit de savoir à quelle vitesse nous pouvons procéder à ce déploiement."

Pour rappel, en France, OCS possède l’exclusivité de diffusion des programmes de la chaîne.

Nouveautés Disney+ du 4 au 10 décembre

Disney+ Originals :

Marraine ou presque

The Mandalorian – saison 2, épisode 6

Le Monde merveilleux de Mickey – épisodes 7 & 8

Ajouts au catalogue :

Mulan

Cars 3

X-Men – saisons 1 à 5

Comment être un bon nageur

Rendez-vous retardé

Le rival de Mickey

Le Noël de Mickey

La remorque de Mickey

Mort de François Leterrier à 91 ans

Le réalisateur et acteur François Leterrier est décédé ce vendredi 4 décembre à 91 ans, selon une information de nos confrères du Parisien. Il avait débuté comme acteur (Un condamné à mort s'est échappé), avant de passer à la mise en scène. Le père du réalisateur Louis Leterrier avait collaboré à plusieurs reprises avec l'équipe du Splendid.

François Leterrier commence sa carrière au cinéma en 1956 en interprétant le premier rôle d'un chef d'oeuvre, Un condamné à mort s'est échappé, réalisé par Robert Bresson, l'histoire d'un prisonnier qui, en 1943, tente d'échapper aux Nazis. Deux ans plus tard, on le retrouve déjà derrière la caméra comme deuxième assistant réalisateur pour Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants), puis premier assistant pour Marc (Les Affreux) et Yves Allégret (Chien de pique).

François Leterrier franchit le pas de mettre en scène lui-même dès le début des années 60 avec le drame Les Mauvais coups (1961) avec Simone Signoret puis une adaptation d'Un roi sans divertissement de Giono avec Charles Vanel (1963). S'ensuivent La Chasse royale, Projection privée et le troisième opus officiel de la saga Emmanuelle (Goodbye Emmanuelle), qui frôle le million d'entrées en France. En 1973, il donne naissance à un petit Louis, qui deviendra lui aussi metteur en scène. Il adapte ensuite la BD La Course au rat signée Gérard Lauzier. Avec l'aide de ce dernier, il signe Je vais craquer !, une satire de la vie de cadre à 1 million d'entrées, et rencontre Christian Clavier (star du film) et Anémone.

Leterrier va petit à petit mettre en scène plusieurs films avec des membres de l'équipe du Splendid : Clavier, Chazel et Anémone (Les Babas-cool), Clavier, Jugnot, Anémone, Chazel et Balasko (Tranches de vie) ou Jugnot seul (Le Garde du corps). Vers la fin des années 80 et au début des années 90, sa carrière se poursuivra à la télévision avec plusieurs téléfilms dont Le voleur d'enfants avec Sami Frey, la série Imogène portée par Dominique Lavanant, la minisérie L'Île avec Bruno Cremer ou encore Clovis avec Michel Galabru.

Son dernier long métrage de cinéma sera Le Fils du Mékong, sorti en 1992, mettant en vedette Jacques Villeret en membre d'une association caritative prenant soin d'un jeune Vietnamien fuyant la guerre. Il signera son ultime oeuvre audiovisuelle l'année suivante avec le téléfilm Les Disparus de Reillanne.

Mank sur Netflix : c'est quoi ce nouveau film de David Fincher ?

Six ans après Gone Girl, David Fincher est de retour avec un nouveau film : Mank, disponible depuis ce 4 décembre sur Netflix. Ce long-métrage biographique sur Herman J. Mankiewicz revient sur le long et douloureux processus d’écriture du scénariste acerbe et alcoolique sur le script de Citizen Kane, réalisé par Orson Welles. Tourné en noir et blanc, Mank nous plonge dans le milieu hollywoodien des années 1930 où les guerres d’égo, les contrats juteux et les pressions des studios pèsent sur toute l’industrie cinématographique en proie aux doutes face aux élections politiques et à la menace de la montée du nazisme.

A film exceptionnel, casting d’exception : Gary Oldman incarne le fameux Herman J. Mankiewicz, Charles Dance interprète William Randolph Hearst, magnat de la presse qui a inspiré le personnage de Charles Foster Kane dans Citizen Kane, et Amanda Seyfried campe sa compagne et actrice Marion Davies. A l’affiche, on retrouve également Lily Collins sous les traits de Rita Alexander, l’auteure qui aide Mank dans l’écriture du scénario pendant sa convalescence, Arliss Howard dans la peau de Louis B. Mayer, nabab d’Hollywood et vice-président de Metro-Goldwyn-Mayer, Tuppence Middleton qui incarne Sara Mankiewicz, la femme de Mank, Tom Pelphrey qui campe Joseph L. Mankiewicz, le frère de Mank, et Tom Burke dans la peau d’Orson Welles.

Il faut savoir que le script de Mank a été écrit au début des années 1990 par Jack Fincher, le père disparu de David Fincher. Le réalisateur américain, désireux d’adapter ce scénario qui lui tient à coeur sur grand écran, réussit à obtenir 13 millions de dollars en 1998 pour réaliser le projet avec son père qui devait être porté par Kevin Spacey et Jodie Foster. Mais le projet est avorté par ses investisseurs qui ne souhaitaient pas financer un film en noir et blanc. C’est finalement 22 ans plus tard avec Netflix, partenaire privilégié de David Fincher depuis plusieurs années avec qui il est en contrat pendant encore 4 ans, que le réalisateur peut enfin mettre en scène Mank.

L’idée du scénario de Mank, qui retrace ainsi l’écriture de Citizen Kane, ou plutôt American la première version, par Herman J. Mankiewicz, est venue à l’esprit de David Fincher après avoir lu l’essai Raising Kane de la critique Pauline Kael qui revenait sur la question controversée de la réelle parenté du scénario de Citizen Kane. Après plusieurs versions du script de Mank, Jack et David Fincher se sont mis d’accord pour élaborer un scénario sur deux temporalités : l’une dans les années 1940 où Herman J. Mankiewicz rédige Citizen Kane dans sa maison à Victorville et l’autre dans les années 1930 à des moments clés de la vie du scénariste qui nourriront le script du film pour lequel Orson Welles l’a engagé.

Plus que la controverse autour du scénario, David Fincher dresse dans Mank le portait d’un homme brillant, acerbe et lucide mais aussi auto-destructeur qui a retrouvé une seconde lumière en écrivant pour Orson Welles et retranscrit à l’écran le fascinant âge d’or d’Hollywood tout en questionnant ses côtés plus sombres. Le tournage de Mank a duré quatre mois de novembre 2019 à février 2020 à Los Angeles peu avant le confinement dû à l’épidémie de Covid-19. A noter que Gary Oldman s’est glissé dans la peau de Herman J. Mankiewicz sans artifices, ni maquillage ni prothèses.

03 décembre 2020

Gad Elmaleh : l'humoriste vient de découvrir que son grand-père avait eu deux femmes

Une découverte à laquelle il ne s'attendait pas ! Fan de Claude Nourago depuis son plus jeune âge, Gad Elmaleh a choisi de rendre hommage au chanteur en sortant un album de reprises, intitulé Dansez sur moi. L'occasion pour l'humoriste de se confier sur ses souvenirs d'enfance à Marie Claire. Si Gad Elmaleh évoque souvent son enfance et son adolescence à Casablanca, il n'évoque que très rarement les membres de sa famille. Pourtant, il a révélé dans les colonnes du magazine avoir appris que son grand-père, Judah Elmaleh, avec qui il aimait passer du temps dans sa quincaillerie, avait eu deux femmes ! Une nouvelle qui l'a bouleversé...

Si l'humoriste connaissait les deux femmes, il ne savait pas quels statuts elles tenaient au sein de la famille. Il a ainsi expliqué : "Une qu'on m'a présenté toute mon enfance comme étant mon arrière-grand-mère. Et ma grand-mère. Mariée de force, adolescente, parce que la première ne pouvait enfanter. J'ai appris récemment par ma sœur (Judith Elmaleh, ndlr) que notre père a été le premier de ses sept enfants qu'elle a réussi à garder sans qu'il soit envoyé chez l'autre." Ému, Gad Elmaleh a alors confié : "Ma grand-mère s'appelait Simha. 'Simha', c'est la joie en hébreu." En 2018, c'est sur la chaîne marocaine 2M que celui qui fêtera ses 50 ans l'année prochaine avait évoqué avec émotion cette grand-mère qu'il aimait tant : "Je me souviens, quand j'étais gamin, je quittais l'école, sans le dire à mes parents, mais ma grand-mère était au courant. J'allais la voir l'après-midi, on était seuls dans cet appartement (...). Dans son immeuble, il y avait 7 étages, avec 2 appartements par étage. C'était donc 14 femmes marocaines qui vivaient, criaient, pleuraient, riaient, chantaient, faisaient la cuisine..."

Amusé, l'humoriste expliquait alors que sa grand-mère était l'une de ses premières fans. "Pour faire rire ma grand-mère, parce qu'elle était seule dans cet appartement, j'imitais toutes ces voisines qui se parlaient entre elles. Mais elle me donnait des infos sur leurs vies, sur ce qu'elles faisaient, sur ce qu'elles disaient, que je transformais. C'était un spectacle sur-mesure pour ma grand-mère, qui mettait en scène 14 femmes marocaines de la place Verdun", révélait Gad Elmaleh, avant d'ajouter les larmes aux yeux : "C'est un souvenir que je garderai à vie. Je regrette qu'il n'y ait pas de vidéo de ça. Je faisais toutes les voix (...) Il y en avait une qui passait sa vie avec sa jeffafa (serpillière, en darija, ndlr). Et quand je rentrais, je disais à ma grand-mère : 'Elle est où madame jeffafa ? 'Et elle était morte de rire, car c'était déjà des observations du quotidien."

Nabilla : cet adorable souvenir d'enfance qu'elle a donné à son fils Milann

Minute émotion pour Nabilla Benattia. La jeune femme de 28 ans a cédé son doudou d'enfant à son fils Milann. La star des réseaux sociaux a publié la vidéo dans sa story Instagram. On aperçoit le petit Milann s'emparer du petit ourson en peluche de sa maman. Un geste symbolique !

Depuis la naissance de Milann, la star de télé-réalité Nabilla ne manque pas une occasion de nous montrer sa progéniture sur Instagram ! La femme de Thomas Vergara s'affiche avec son fils sous toutes les coutures, pour le plus grand bonheur de ses fans.

En couple avec Thomas Vergara depuis 2013, l'ancienne candidate de la téléréalité avait épousé ce dernier le 7 mai 2019, avant de devenir maman du petit Milann quelques mois plus tard. "Thomas Henri Olivier Vergara" et "Nabilla Livia Benattia" se sont dit "oui" pour la vie à Vestry Bromley Saint Leonard, situé Bow road, au nord-est de Londres à 14h45, pouvait-on lire sur l'annonce officielle déposée à la mairie. Une naissance qui a illuminé la vie de Nabilla. "Ton sourire fait mon bonheur, quand tu vas mal je vais mal, quand tu es heureux je suis heureuse, tu es ma priorité et tu passes avant tout ! Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée", écrivait la maman le 25 juillet dernier.

Le couple est depuis installé à Dubaï, dans une luxueuse villa. Une vie loin de Paris et de Londres, où ils ont un temps résidé. "Avec l'arrivée du bébé, nous partons nous installer à Dubaï. Là-bas, les écoles sont excellentes. La drogue, l'alcool... ça n'existe pas", justifiait Thomas. Aujourd'hui, ils nagent dans le bonheur !

Sabrina sur Netflix : une bande-annonce d'enfer pour les ultimes épisodes

Le showrunner Roberto Aguirre-Sacasa des Nouvelles aventures de Sabrina nous avait promis un final "effrayant, sexy et surnaturel" et la bande-annonce de la saison 4 semble aller dans ce sens. Pour son anniversaire, la jeune héroïne incarnée par Kiernan Shipka va recevoir la visite d’entités ancestrales, appelées les abominations, qui détruisent des galaxies. Et ils viennent en bonne compagnie puisque le Néant menace de frapper Greendale. Rien ne va plus pour la famille Spellman et leurs amis, qui vont se battre main dans la main. La sorcière pourra aussi compter sur l'aide de son double, qui siège aux Enfers…

Un bien beau programme pour ce qui sera la saison finale de la série Netflix, spin-off de Riverdale. Le rendez-vous est donc donné le 31 décembre pour une fin d’année qui s’annonce... d’enfer. 

Le Seigneur des Anneaux sur TFX : Tolkien aurait fait une grosse erreur dans La Communauté de l'anneau selon George R.R. Martin

Ce n'est un secret pour personne, George R.R. Martin, l'auteur de Game of Thrones, est fasciné par Le Seigneur des anneaux et l'oeuvre de J.R.R. Tolkien en général. Adolescent, Martin a été très profondément marqué par sa lecture de La Communauté de l'anneau. Un événement relaté dans ce roman touchera particulièrement l'auteur au point que sa manière de raconter des histoires en sera fortement impactée.

Considéré comme le père fondateur de l'héroic-fantasy moderne, Tolkien a largement influencé de nombreux auteurs. Toutefois, G.R.R. Martin est sans doute son héritier le plus proche tant Game of Thrones doit beaucoup au créateur du Seigneur des anneaux. Malgré l'aura de la saga et son admiration pour l'oeuvre de Tolkien, vénérée par des millions de personnes à travers le monde, Martin reproche une seule erreur à l'écrivain britannique.

En effet, dans La Communauté de l'anneau, qui n'a pas été traumatisé par les derniers instants du récit, dans lesquels le magicien Gandalf trouvait la mort lors de son combat contre le Balrog ? Pour George Martin, ce dénouement était parfait pour ce personnage car les autres membres de la fraternité perdaient alors leur guide, celui qui leur apportait sécurité et sagesse. "Pourquoi as-tu ressuscité Gandalf ?", questionnait Martin lors d'une interview, faisant comme s'il s'adressait à Tolkien lui-même. "Il aurait dû rester mort !", ajoute-t-il.

Pour l'auteur de GOT, Tolkien a fait une énorme erreur en tuant Gandalf dans La Communauté de l'anneau puis en le ramenant à la vie dans Les Deux Tours. "Je ne peux pas expliquer l'impact que la mort de Gandalf a eu sur moi quand j'avais 13 ans. Il ne peut pas tuer Gandalf ! Tolkien a brisé cette règle et je l'aimerai toujours pour ça. Dès l'instant où Gandalf meurt, le suspense qui suit est mille fois plus fort car maintenant, n'importe qui peut mourir ! Bien sûr, ça a eu un profond impact sur moi et sur ma propre volonté à tuer brusquement des personnages importants dans mes histoires", analyse le père des familles Stark, Lannister et autres Targaryen.

Par la suite, Martin applique ce credo durant l'écriture de Game of Thrones. Avec la mort brutale de Ned Stark, il nous fait ressentir son traumatisme d'adolescent, celui qu'il a eu en apprenant le décès de Gandalf. Quand le gouverneur du Nord trépasse, on comprend immédiatement que tout le monde peut y passer dans cette série, même s'il est un personnage majeur. En quelque sorte, l'écrivain rattrape ce qu'il considère comme une erreur de la part de Tolkien en ne ressuscitant évidemment pas Eddard Stark. Contrairement à Gandalf, Ned reste six pieds sous terre et cela aura un impact phénoménal sur les spectateurs. Ces derniers regarderont le show d'un oeil différent, tremblant à chaque épisode pour le sort de leurs personnages préférés.

"Gandalf était comme le père des protagonistes, il était celui qui savait tout, le plus intelligent. Maintenant les jeunes Hobbits doivent se débrouiller seuls. Comment vont-ils s'en sortir avec une telle mission à accomplir ?", s'interroge George Martin. Si le décès du mage est aussi impactant, c'est aussi parce qu'il met en exergue l'insurmontable quête des personnages. Selon l'auteur, une fois le magicien blanc revenu, le parcours initiatique des personnages perd de la force, même si ce retour est cohérent au sein du folklore du Seigneur des anneaux. Néanmoins, cela incitera Martin à faire très attention avec la résurrection dans ses récits. L'écrivain ramènera ainsi d'entre les morts Béric Dondarrion, Catelyn Stark et La Montagne, en prenant bien soin d'intégrer ces retours de manière cohérente et construite. Quant à Jon Snow, contrairement aux événements de la série, il est bel et bien toujours mort dans les romans (depuis le tome 5 Une danse avec les dragons publié en 2011).

Toutefois, les personnages ressuscités chez Martin ne reviennent jamais vraiment comme ils étaients avant, contrairement à Gandalf, qui est encore plus puissant. Chez l'auteur de GOT, ils sont meurtris, ils ont payé un lourd tribut pour revenir du monde des morts. Cela témoigne d'une grande divergence de traitement du récit entre Tolkien et Martin. "Vos livres, vos histoires, devraient refléter la réalité du monde qui vous entoure. Même un roman de fantasy avec des dragons devrait refléter la réalité", confie l'écrivain. Pour ce dernier, c'est la sauvagerie et la brutalité des temps médiévaux qui priment avant tout. Pour Tolkien, l'imaginaire était plus important et il se souciait moins d'inclure une certaine authenticité dans ses récits fantastiques. Ainsi, Game of Thrones se révèle moins manichéen et beaucoup plus nuancé que Le Seigneur des anneaux.

Néanmoins, chez Tolkien, la dimension religieuse est très importante et la résurrection de Gandalf s'apparente à celle du Christ. Son retour apporte au Seigneur des anneaux toute une spiritualité chère à l'auteur, dont ne s'embarrasse pas George Martin. Pour finir, laissons la parole à Cersei Lannister, qui résume parfaitement l'état d'esprit de G.R.R. Martin au sujet de ses personnages : "Quand on joue au jeu des trônes, on gagne ou on meurt."

Le Maître d'école sur TMC : un tournage très compliqué avec Coluche

Très souvent diffusé à la télévision, et en l'occurrence à nouveau ce soir sur TMC, la comédie Le Maitre d'école, sortie en salles en octobre 1981, est l'un des grands succès publics de Coluche et du réalisateur Claude Berri (plus de 3 millons d'entrées*). Il s'agit également de leur seconde collaboration, après Le Pistonné (1970) et avant Tchao Pantin (1983) qui vaudra une grande reconnaissance critique de la carrière de comédien de l'humoriste. 

Dans ses mémoires, Claude Berri se confiait sur l'importance que revêtaient ces trois films tournés avec Coluche et revenait sur le contexte au sein duquel s'était décidé le tournage du Maitre d'école. 

"Depuis Le Pistonné, une de mes (rencontres) les plus importantes pour moi a été celle de Coluche, je l'admirais et pour lui, j'ai toujours représenté le cinéma. Au début de l'année 1980, il en avait marre du music-hall, il voulait faire l'acteur. Pierre Grunstein (producteur, Ndlr.) et moi l'avons convaincu de tourner avec Zidi Inspecteur la bavure avec Depardieu. Avant même de connaitre le résultat du film, il m'a convoqué rue Gazan (adresse où se trouvait le domicile du comédien, Ndlr.). Ce soir-là, comme tous les soirs, il avait invité une quarantaine ou cinquante personnes à dîner. Devant tout ce monde, il m'a demandé de lui signer un contrat de quatre films à faire en vint-quatre mois. J'ai obtenu de les faire en trente. (...) Une de ses exigences a été que ce soit moi qui réalise le premier de ces films. C'est pour cela que nous avons fait Le Maitre d'école. Au début, je n'avais pas d'idée, quand j'ai repensé à un livre édité par Champ libre, Journal d'un éducateur."

Le film Le Maître d'école est en effet librement inspiré de Mémoires d'un éducateur, roman de Jules Celma. Ce dernier officie d'ailleurs en tant que co-scénariste du long métrage. Claude Berri précise, dans ses mémoires, qu'il ne s'en inspire que lointainement cependant : "Je n'ai conservé que le principe d'un suppléant qui laisse le bordel s'installer dans sa classe", indique-t-il dans "Auto-portrait". Le film suit Gérard Barbier, vendeur de jeans, renvoyé de son travail. Possesseur du baccalauréat, il décide de devenir instituteur suppléant. Nommé dans une école, il s'aperçoit vite que le métier d'instituteur n'est pas comme il l'imaginait...

Pourquoi cet empressement à vouloir tourner avec Claude Berri ? Et pourquoi un engagement sur plusieurs films ? On apprend dans la biographie consacrée à Coluche, C'est l'histoire d'un mec, par Philippe Boggio, que l'artiste a de nombreuses dettes, suite à son divorce notamment. "Le fisc lui réclame des comptes", écrit Philippe Boggio. "Il doit plusieurs millions de francs aux impôts. (...) Il doit tourner, d'abord pour rembourser. Il va donc devenir boulimique de films, plusieurs par an, sans grand discernement. (...) Il presse Claude Berri". 

Outre ce rythme sous pression, le tournage se passe dans un climat compliqué, en raison des dettes contractées par Coluche et ses problèmes personnels. L'ouvrage de Philippe Boggio explique qu'il est très irritable sur le tournage, même s'il a fait en sorte d'avoir des amis dans la distribution du film, ou des proches dans l'équipe. Séparé de sa compagne Véronique, il espère encore son retour. "Il exige de Claude Berri qu'elle soit embauchée sur le film. Véronique occupe d'abord la fonction de régisseur adjoint, puis celle d'attachée de presse. Mais avant la sortie du film, elle reprend son nom de jeune fille, figurant au générique sous deux patronymes différents". 

En cause également, la prise de stupéfiants qui a une incidence forte sur le tournage, et explique notamment la perte de poids du comédien. "Coluche se drogue sans retenue", précise la biographie. "Il se querelle vite, même avec Claude Berri". Et d'ajouter qu'il "supporte difficilement la turbulence des enfants". "J'ai horreur des gosses, mais les miens me manquent" rapporte sa compagne de l'époque dans "Coluche" d'Axel Cadieux, Les Légendes du cinéma français, édité chez Sofilm Capricci.

* source citations : "Auto-portrait" de Claude Berri, Le Livre de Poche / "Coluche, l'histoire d'un mec" de Philippe Boggio,  Flammarion / "Coluche" d'Axel Cadieux,  Les Légendes du cinéma français,  Sofilm Capricci.

* source chiffres : CBO Box office

Miley Cyrus : ses confidences sur la fin de son mariage avec Liam Hemsworth

Après dix ans de relation et huit mois de mariage, Miley Cyrus et Liam Hemsworth se séparaient. Si la chanteuse a ensuite été en couple avec le chanteur australien Cody Simpson, son ex-mari reste l'homme qui gardera toujours une place spéciale dans son cœur. Invitée dans l'émission The Howard Stern Show sur SiriusXM, la chanteuse de 28 ans a accepté de revenir sur son mariage avec le petit-frère de Chris Hemsworth, révélant que sa consommation d'alcool n'avait rien à voir avec la fin de leur mariage. En effet, c'est leur mariage précipité après la perte de leur maison lors d'un incendie en Californie et leurs nombreuses disputes qui avaient causé leur séparation !

Un peu plus d'un an après la fin de leur mariage, Miley Cyrus a confié : "Nous étions ensemble depuis nos 16 ans. Notre maison a brûlé. Nous étions comme fiancés. Je ne sais pas si nous pensions vraiment que nous allions nous marier, mais quand nous avons perdu notre maison à Malibu (...) J'étais en Afrique du Sud, donc je ne pouvais pas rentrer à la maison, et mes animaux étaient attachés à un poteau sur la plage. J'ai tout perdu." Émue, l'ex-star Disney a expliqué : "Tout était parti, toutes les chansons que j'avais écrites étaient dans cette maison. Chaque photo de moi que mes parents m'avaient donnée, tous mes scripts, j'ai tout perdu."

Alors que le couple avait connu des hauts et des bas et que leur relation avait été rythmé par de nombreuses séparations, Miley Cyrus a continué : "Au lieu de dire : 'Oh, la nature a fait quelque chose que je ne pouvais pas faire pour moi-même, ça m'a forcé à lâcher prise', j'ai couru vers le feu. Ce qui n'est pas anormal, beaucoup d'animaux font cela et finissent par mourir, comme les cerfs courent dans la forêt (...) Je me suis simplement accrochée à ce qui me restait de cette maison, qui était lui et moi." Évoquant Liam Hemsworth, elle a ajouté : "Et je l'aime et l'aimais vraiment très, très, très fort et je l'aimerai toujours... Il y avait trop de conflits.... Quand je rentre à la maison, je veux me lier à quelqu'un. Je ne veux pas de drames ou me battre."

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