02 décembre 2020

Thierry Henry prépare une série sur les coulisses du foot avec Doug Ellin

Une nouvelle carrière s’ouvre-t-elle pour Thierry Henry ? Le recordman de buts en équipe de France, et actuel entraîneur de l’Impact de Montréal (championnat américain), s’est en effet associé à Doug Ellin, le créateur d’Entourage, et au réalisateur Matthew Vaughn (Kingsman) pour le développement de Day’s 1, une série sur les coulisses du football professionnel. Attaché au projet en tant que producteur, l'ancienne gloire d'Arsenal devrait également jouer son propre rôle dans le show, lui qui avait déjà fait des caméos de ce type dans la série H et le film Entourage notamment.

En cours d’écriture pour un tournage d’ores et déjà fixé à l’année prochaine, Day’s 1 ne dispose pas encore de plateforme de diffusion.

01 décembre 2020

Bernard Montiel : cette confidence osée sur sa vie sexuelle

Sur le plateau de Touche pas à mon poste , les chroniqueurs font régulièrement des confidences sur leur vie amoureuse. Si Gilles Verdez n'a d'yeux que pour Fatou, qu'Isabelle Morini-Bosc est mariée depuis plus de quarante ans à Alain ou encore que Valérie Bénaïm est très amoureuse de 'Patoche', Bernard Montiel est célibataire depuis deux ans ! Cependant, cela n'est pas pour lui déplaire... Après que les chroniqueurs aient débattu sur le dernier épisode de L'amour est dans le pré et notamment du montage de l'émission, Cyril Hanouna a demandé à Bernard Montiel de lever le voile sur sa vie privée. Sans filtre, le chroniqueur ne s'est pas fait prier et a fait une confidence très osée sur sa vie sexuelle !

Alors qu'il a révélé être seul, Cyril Hanouna lui a demandé s'il avait déjà été à quelqu'un. Très sérieux, Bernard Montiel a répondu : "Si, mais pas longtemps, moi, je suis un chasseur", ce qui a provoqué l'hilarité de tous les chroniqueurs. Il a cependant avoué : " Vous savez que je n'aime pas parler de ma vie privée, mais là actuellement, je suis seul depuis pas mal de temps. La vérité ? Depuis deux ans. " Avant d'ajouter fièrement : " Non, mais je baise quand même, hein ! " En plein fou rire, l'animateur de l'émission a alors lâché : "Non mais j'en ai marre de lui, il est dans le dérapage !" Assumant son choix de vie, Bernard Montiel a ajouté très sérieusement : "J 'aime solitude, je suis en train de l'apprivoiser parce que quand on vieillit, la solitude nous envahit. On est obligés de faire avec. Alors moi, les compromis, les couples qui se disent : 'On reste pour les enfants', déjà moi, je n'ai pas d'enfants et tant mieux et en plus comme ça, on peut changer plus souvent !"

Afin d'en savoir un peu plus, c'est Valérie Bénaïm qui lui a demandé s'il recherchait quelqu'un. Ce à quoi Bernard Montiel a répondu : "Non, juste un coup !" avant d'ajouter hilare : "Ah, on ne peut pas le dire non plus ? Mais qu'est-ce qu'on peut dire dans cette émission ?" Interrogé ensuite sur sa dernière aventure, c'est visiblement très en forme qu'il a répondu à la chroniqueuse : " Ta grand-mère ! " Plus sérieusement, le chroniqueur a révélé que sa plus longue histoire d'amour avait duré six ans, et qu'il avait tout de même peur de vieillir seul : "Ce qui me fait chier, c'est que quand on est ici, il y a toute une bande, c'est sympa, on rigole, on essaye de divertir le public d'abord, mais après je rentre tout seul à la maison et je ne sais pas faire la bouffe... Mais c'est pas triste puisque c'est un choix, mais il faut se le taper le choix !" Alors que Cyril Hanouna lui a demandé pourquoi il ne se mettait pas avec Danielle Moreau, qui est seule aussi, il a lâché : "Je l'adore, Danielle Moreau, mais elle ne sait pas faire la bouffe." Afin de clore la séquence, Cyril Hanouna lui a alors proposé d'aller dans l'émission Top Chef afin de trouver l'amour !

Mort d'Anne Sylvestre : Vincent Dedienne bouleverse le plateau de Quotidien avec un hommage poignant

En soixante ans de carrière, elle a fait rêver les petits et les grands... À 86 ans, Anne Sylvestre est morte à la suite d'un AVC le lundi 30 novembre 2020. Une nouvelle qui a bouleversé de nombreuses personnalités, à l'image de Julie Gayet, Anne Hidalgo, ou encore, Vincent Dedienne. À 30 ans, Vincent Dedienne est un fan absolu de la chanteuse et militante féministe. Ému par sa disparition, il a ainsi enregistré un hommage à la star, qui a été diffusé dans Quotidien ce mardi 1er décembre 2020. Avant de lancer la séquence, Yann Barthès, ému, s'est rappelé à quel point le comédien parlait tout le temps de la chanteuse lorsqu'il venait faire sa revue de presse chaque lundi sur le plateau de l'émission. Alors que des clichés en noir et blanc de l'artiste sont apparus sur grand écran, l'émotion était alors palpable.

Afin d'accompagner ces derniers, on peut ainsi entendre la voix de Vincent Dedienne, qui a souhaité rendre hommage à Anne Sylvestre : "Anne. Nous sommes le premier matin de décembre. Le jour du premier chocolat. Avant que j'ai eu le temps d'ouvrir la petite fenêtre du calendrier, j'avais reçu deux textos : le premier de Philippe Delerm qui me disait : 'Anne Sylvestre' est morte' ; le deuxième de la fromagerie Laurent Bouvet, qui dans un style moins lapidaire m'informait que la crème double de gruyère était arrivée ce matin avec les yaourts suisses, et qu'il fallait se dépêcher parce qu'il n'y en aurait pas pour tout le monde. Je sais pas vraiment quel effet ça m'a fait d'apprendre qu'il existait des yaourts suisses. J'imagine que c'est une bonne nouvelle... Pour les Suisses." Il a ensuite ajouté : "Je ne sais pas non plus quel effet ça m'a fait d'apprendre que tu étais morte. J'étais triste sur mon lit, les yeux ronds, la bouche ouverte, mais il me suffisait de penser à toi pour sourire."

Ému, Vincent Dedienne a expliqué : "Nous avons tellement de chance de t'avoir eu comme chanteuse, comme amie, comme idole et comme rempart à la bêtise et à la vulgarité. Nous avons tellement de chance de te connaître par cœur. Tellement de chance d'avoir toutes tes chansons pour nous consoler de tout. Nous avons eu tellement de chance en septembre 2019 de t'applaudir encore. Il y a des chagrins double, comme il y a de la crème double de gruyère. Il y a le chagrin du petit garçon qui pleure la voix de son enfance, la voix de la dame qui chante et qui en chantant fait le jour dans toute la maison. Et il y a le chagrin de l'adulte, du chagrin du garçon de 30 ans qui perd sa chanteuse préférée, sa copine ronchonne qui était comme un bouquet de roses et de chardons. Mais il ne faut pas trop pleurer, il faut regarder la Terre et y voir tout le bien que tu y as fait. Ta vie est un triomphe, et ce matin, je t'embrasse, et je t'applaudis encore." Une séquence qui a ému Yann Barthès qui s'est exclamé : "Merci Vincent, on t'embrasse et on a une pensée pour Anne Sylvestre."

Elliot Page fait son coming out transgenre

Dans une longue tribune postée sur ses réseaux, la star de Juno et de la série The Umbrella Academy notamment, Elliot Page, a fait son coming out transgenre.

"Chers amis,

J'aimerais partager avec vous que je suis trans, mes pronoms sont il / ils et mon nom est Elliot. Je suis extrêmement reconnaissant des personnes qui m'ont soutenu dans ce trajet. Je ne peux pas dire à quel point c'est remarquable de finalement aimer ce que je suis pour être finalement moi-même.

"J’ai été constamment inspiré par tant de membres de la communauté trans. Merci pour votre courage, votre générosité et votre travail sans relâche pour faire de ce monde un endroit plus inclusif et compatissant."

Elliot Page poursuit : "Je demande la patience, ma joie est réelle mais elle est aussi fragile. (...) À tous les leaders politiques qui travaillent à criminaliser les soins pour les personnes trans et à nier notre droit à exister (...) Vous avez du sang sur les mains."

Amazon Prime Video : les films et les séries à voir en décembre

Les séries événements :

11 décembre : The Wilds - Saison 1

Créée par Sarah Streicher, The Wilds est une nouvelle série de 10 épisodes centrée sur un groupe de jeunes filles qui se retrouvent coincées sur une île déserte après le crash de leur avion. Seulement leur arrivée n'est peut-être pas le fruit du hasard. Composé d'une distribution majoritairement féminine, ce thriller aux allures de Sa Majesté des mouches, le classique de William Golding, et de Lost - Les Disparus, a ce qu'il faut de mystère pour attiser la curiosité des amateurs du genre.

16 décembre :  The Expanse - Saison 5

La série de science-fiction est de retour avec une cinquième saison et de nouveaux enjeux de taille se dressent devant les membres de l'équipage du Rocinante. L'un d'entre eux, Amos, doit revenir sur Terre, à Baltimore, pour régler des affaires liées à son passé, quant à Naomi, son fils a été retrouvé et elle n'a d'autre choix que de le protéger contre son père. À noter que les trois premiers épisodes seront disponibles le 16 décembre, et le reste sortira tous les mercredis à raison d'un épisode par semaine.

18 décembre : El Cid - Saison 1

La Casa de Papel, Élite, L'Autre Côté... les fictions espagnoles ont le vent en poupe. Et la tendance se poursuit avec El Cid, nouvelle série médiévale aux décors et costumes impressionnants. C'est l'une des stars de La Casa de Papel, Jaime Lorente, qui incarne le premier rôle : Rodrigo Díaz de Vivar, alias El Cid Campeador, mercenaire et figure de de la Reconquista. Le feuilleton proposera 5 épisodes.

Les autres principales séries à venir :

1er décembre : Bates Motel, saison 1 à 5

10 décembre : Bull, saison 1 à 3

17 décembre : Unpaused, saison 1

18 décembre : The Grand Tour (Madagascar), saison 4

21 décembre : MacGyver, saison 1 à 3

Déjà disponible : Country Music  

Le film événement :

22 décembre : After - Chapitre 2

Après le succès du premier film, le phénomène After se poursuit avec le second chapitre adapté du livre de la romancière Anna Todd. Cette suite marque les retrouvailles de Tessa Young et Haridn Scott après leur rupture chaotique. Seulement l'arrivée de Trevor, joué par Dylan Sprouse - nouveau venu dans la saga -, va tout changer. Très attendu par les fans des romans, ce nouveau film s'annonce d'ores et déjà beaucoup plus sulfureux que le premier opus.

Les autres principaux films à venir :

1er décembre : La Planète des singes (1968) et la trilogie des Origines

2 décembre : Millénium, l'intégrale de la franchise suédoise et Logan

8 décembre : un cycle Nicolas Winding Refn avec Drive, Bronson et Only God Forgives

9 décembre : la franchise Die Hard, excepté le troisième opus

10 décembre : un cycle Sophie Marceau avec les deux films La Boum et L'étudiante

14 décembre : un cycle Luc Besson avec Le Cinquième Elément, Le Grand Bleu, Léon et Nikita (le 18 décembre)

15 décembre : Love Actually

16 décembre : Connasse, princesse des coeurs 

21 décembre : Baywatch - Alerte à Malibu

28 décembre : Transformers - The Last Knight

La Vie rêvée de Walter Mitty sur 6ter : pourquoi ce film de Ben Stiller est resté 20 ans dans les tiroirs ?

Le projet de remake de La Vie secrète de Walter Mitty remonte à 1994. Samuel Goldwyn Jr. émet l'idée de refaire le film d'origine sorti en 1947, à l'époque produit par son père Samuel Goldwyn. Jim Carrey est rapidement choisi pour tenir le rôle-titre. Un an plus tard, New Line achète donc les droits et commence à développer le projet qui doit être mis en scène par Ron Howard. Mais ce dernier quitte l'aventure pour se concentrer sur En direct sur Ed TV. Walter Mitty est alors mis de côté.

Celui-ci ressort du placard quelques années plus tard avec Chuck Russell (réalisateur de The Mask) à la mise en scène, mais Samuel Goldwyn Jr. récupère les droits et le film doit encore patienter. En 2001, nul autre que Steven Spielberg est annoncé à la réalisation mais devant la longueur de mise en place il part à son tour vers d'autres aventures (La Guerre des mondes et Munich) et est suivi par Jim Carrey.

Après avoir envisagé Mike Myers et Sacha Baron Cohen dans le rôle principal ainsi que Gore Verbinski à la réalisation, la production rencontre Ben Stiller. Venu auditionner pour le rôle-titre, le comédien et réalisateur montre alors un intérêt tout particulier pour l'histoire et le personnage. Après avoir entendu sa vision du film, il n'y a plus aucun doute : il est fait pour le prendre en main ; et les producteurs lui donnent alors les manettes.

Raiponce a 10 ans : comment le film a marqué le renouveau des studios Disney

Les années 2000 ne resteront clairement pas dans les annales de la branche animation des studios Disney. Sans atteindre le niveau de la décennie 80, au cours de laquelle les producteurs ont envisagé de mettre la clé sous la porte pour mieux se tourner vers le petit écran, la firme est à la peine à l'aube du XXIe siècle. Si l'hilarant Kuzco met tout le monde d'accord, le public est davantage partagé face aux suites de grands classiques qui sortent directement en vidéo, à La Planète au trésor, Atlantide, Frère des ours ou encore Dinosaure, qui mêle décors réels et images de synthèse pour un résultat peu convaincant. Ou, en tout cas, pas assez pour faire face à la concurrence grandissante de Dreamworks ou Pixar, dont ils distribuent les longs métrages et qui manque de leur filer entre les doigts.

Dès 2003, il se murmure que Steve Jobs, alors PDG de Pixar, cherche un autre distributeur, et ses désaccords fréquents avec Michael Eisner, son équivalent chez Disney, ne font que compliquer les négociations. Les choses commencent à s'améliorer fin 2005, avec le départ du second et son remplacement par Bob Iger, pour finalement aboutir à un rachat de Pixar par Disney pour la somme de 7,4 milliards de dollars, et non un renouvellement de leur collaboration. Initiée le 24 janvier 2006, l'affaire est officiellement conclue le 5 mai, avec un changement de taille dans l'organigramme : réalisateur de Toy Story et figure de proue de la firme à la lampe, John Lasseter devient le directeur de la création des deux studios d'animation. Et il prend très vite des décisions importantes, comme l'arrêt des suites de classiques en vidéo.

S'il ne tourne pas totalement le dos à l'animation traditionnelle, il privilégie toutefois les images de synthèse, dont Pixar est devenu l'un des fers de lance. Son premier essai, Bienvenue chez les Robinson (2007), relèvera de l'anecdotique. Le suivant, Volt, séduit davantage grâce à son humour et sa vivacité. Et le troisième sera un triomphe en même temps que le film du renouveau pour ce qui a été rebaptisé Walt Disney Animation Studios. Pour le cinquantième long métrage de son Histoire, la firme décide de renouer avec ce qui a fait son succès : les adaptations de contes de fées. Avec ses 267 millions de dollars de recettes dans le monde entre 2009 et 2010, La Princesse et la grenouille a timidement ouvert le bal, malgré ses dessins en 2D, ses chansons et la présence des réalisateurs d'Aladdin et La Petite sirène, John Musker et Ron Clements, à la baguette. Mais le potentiel est là, et c'est un projet de longue date qui permettra d'en prendre la mesure.

Depuis le début des années 2000, la rumeur parle d'un intérêt du studio pour "Raiponce", le conte des frères Grimm, auteurs allemands du XVIIe et XIXe siècle auxquels il s'était déjà attaqué en adaptant Blanche-Neige et les Sept Nains. Un nom est très vite associé au long métrage : celui de Glen Keane, animateur légendaire à qui l'on doit notamment les personnages d'Ariel (La Petite Sirène), Aladdin, la Bête ou encore Pocahontas. Un garant de la magie disneyienne qui reste attaché au film alors que celui-ci peine à se concrétiser, et consent même à laisser de côté les crayons de l'animation traditionnelle, qui lui est si chère, au profit de la 3D. Une technologie qui a réussi à le séduire en lui assurant d'obtenir le rendu souhaité pour cette histoire de princesse aux très très longs cheveux enfermée dans une très haute tour par une sorcière, qui a bien failli connaître un traitement étonnant.

Selon la directrice de production Doeri Welch Greiner, la première version du scénario ressemblait à ce que nous avons vu en 2007 et en live action dans Il était une fois, avec une héroïne qui aurait été transformée en écureuil et remplacée par une jeune fille venue du monde réel, de manière à marcher sur les traces de Shrek dans sa façon de revisiter les contes de fées à grands renforts de second degré. Peu appréciée par les fans de Disney qui en ont entendu parler à l'époque, cette idée aurait été initiée par Michael Eisner avant de disparaître au moment de son départ. Conforté dans son poste par John Lasseter, et estimant qu'il ne fallait pas avoir honte de mettre en scène un conte ni se chercher d'excuses, Glen Keane se lance pour de bon dans ce qui doit être sa première réalisation, secondé par Dean Wellis… mais des soucis de santé le forcent à prendre du repos et passer la main à Byron Howard et Nathan Greno, respectivement co-réalisateur et animateur sur Volt.

Glen Keane ne quitte cependant pas le projet et, convaincu que celui-ci peut marquer le renaissance du studio en le faisant renouer avec son style d'antan, travaille en étroite collaboration avec les animateurs pour faire naître les personnages et les rendre vivants, expressifs. C'est notamment le cas de Raiponce, inspirée par sa propre fille Claire qu'il décrit comme aussi "enthousiaste et impétueuse" que l'héroïne, et représente un défi technique à elle seule avec cette immense chevelure qui s'apparente parfois à un protagoniste à part entière dans sa façon d'agir et de se mouvoir indépendamment du reste de son corps. Si son visage, son look et son allure ont d'abord été dessinés à la main, pour conserver cet esprit traditionnel, de nouveaux logiciels et techniques ont été nécessaires afin d'animer ces quelques 14 000 cheveux, à l'aide d'un système de tubes (147 au total), et faire en sorte que l'ensemble ne ressemble pas à un bloc mais bouge avec souplesse et naturel, tout en ayant du caractère.

Attendu comme le Disney de Noël 2010, avec une sortie américaine prévue le 24 novembre, Raiponce suscite néanmoins quelques inquiétudes lorsque le titre anglais, "Rapunzel", devient "Tangled" (que l'on peut traduire par "Emmêlés"). Comme une manière de laisser de côté l'aspect "conte de fées" et "princesse" pour viser un public plus large, et notamment les jeunes spectateurs masculins, afin de ne pas connaître la même semi-déception au box-office qu'avec La Princesse et la grenouille. Davantage centrée sur le bellâtre Flynn Rider que sur l'héroïne, avec une insistance sur l'humour qui rappelle plus Shrek que les classiques du studio, la première bande-annonce semble confirmer cette hypothèse que les réalisateurs démentent pendant la promotion, en expliquant que ce changement est dû au fait que les deux personnages principaux sont aussi importants l'un que l'autre, et les comparant à Buzz et Woody dans Toy Story. En France, la question ne se pose pas, et Raiponce sort sur nos écrans le 1er décembre, précédé d'une très bonne réputation.

Avec 68,7 millions de dollars récoltés en cinq jours sur le sol américain, le long métrage débute sur la deuxième marche du podium derrière le premier volet d'Harry Potter et les Reliques de la Mort, sorti en même temps, mais affiche une meilleure moyenne par copie. Il terminera sa course avec 200 millions de billets verts engrangés outre-Atlantique et un total mondial de près de 600 millions, pour un budget de 260 (le plus élevé pour un opus animé du studio). En France, 4 millions de spectateurs se rendent dans les salles et en ressortent majoritairement enthousiasmés. Car au-delà des chiffres, c'est bien au niveau de sa qualité que Raiponce se révèle être un succès. Comme très souvent avec Disney, l'histoire de base, bien trop sombre, est quelque peu édulcorée pour convenir à un public familial. Mais l'essentiel est là, à savoir la princesse aux cheveux longs, ses parents qui apparaissent dans le prologue ou encore la sorcière. Sans oublier l'esprit Disney, qui s'exprime en trois dimensions et que Chicken Little, Volt ou Bienvenue chez les Robinson n'étaient pas parvenus à capturer.

Par bien des aspects, Raiponce rappelle Jasmine d'Aladdin, Ariel ou même Pocahontas, ce qui n'est pas un hasard quand on sait que les deux dernières sont nées sous le crayon de Glen Keane. Le prologue fait quant à lui écho à celui de La Belle et la Bête, il y a une scène romantique digne de celle sur la barque dans La Petite Sirène, tandis que la vivacité de l'action s'inscrit dans la lignée de Tarzan et que l'humour n'a rien à envier à celui de Kuzco. Ajoutez-y une méchante sorcière obsédée par la jeunesse éternelle, des sidekicks amusants (un cheval et un caméléon) ainsi qu'une poignée de chansons signée Alan Menken (pas toutes mémorables, il faut bien le reconnaître), et vous avez là tous les ingrédients d'un bon Disney. Et la preuve que, non seulement la recette n'a pas été perdue dans le studio, mais que ses têtes pensantes sont parvenus à la moderniser et l'adapter au XXIe siècle. Visuellement déjà, car on se sent immédiatement dans un monde familier avec des images de synthèse qui parviennent à capturer le style de l'animation traditionnelle avec un rendu proche de la perfection.

Pour un peu, on dirait que Disney fait du Pixar, et ça n'est sans doute pas faux. Car Raiponce est le fruit de l'alliance entre Glen Keane et John Lasseter, entre tradition et modernité. L'esprit du studio est toujours là et on retrouve bien le style de certains de ses classiques, mais quelques-uns de ses codes sont dépoussiérés et mis au goût du jour. A commencer par le caractère de son héroïne, bien plus vive, indépendante et facétieuse (en plus de savoir manier la poêle avec une efficacité redoutable), elle est une princesse qui rêve de liberté mais pas du prince charmant. Surtout que Flynn est un voleur certes drôle et intrépide, mais dont les élans héroïques sont souvent parasités, ce qui le rend plus humain et attachant, à l'image des brigands que les personnages rencontrent dans une taverne et qui cachent en réalité une grande sensibilité qui s'exprime dans la chanson "I've Got a Dream" ("J'ai un rêve"), bien plus réussie que les autres et qui résume ce qui guide chacun des protagonistes.

"Pour chaque éclat de rire, il faut une larme", avait déclaré John Lasseter aux deux réalisateurs, en citant Walt Disney. Et c'est dans l'émotion et sa façon de rendre ses personnages crédibles et immédiatement attachants (même, d'une certaine manière, la méchante Mère Gothel, dont on comprend les motivations) que Raiponce marque des points. Tout autant que dans sa manière de moderniser les classiques du studio, qui représentent presqu'un genre à eux seuls. Conçu en 2D pour être animé en 3D, avec un style visuel inspiré de celui du tableau "Les Hasards heureux de l'escarpolette" de Jean-Honoré Fragornard, il fait figure de petit miracle pour une société que l'on pensait moribonde, et préfigure l'oscarisé La Reine des Neiges (qui proposera des chansons plus marquantes. Presque trop pour certains parents qui ont dû la passer en boucle), Vaiana ou la future Raya.

Sans oublier Merida, héroïne de Rebelle de Pixar et qui partage avec l'héroïne de 2010 cette incroyable chevelure, véritable prouesse d'animation à elle seule. Des cheveux soyeux qui fêtent les dix ans de leur arrivée dans les salles mondiales (et que l'on a revus dans un court et un moyen métrage ainsi qu'une série, animée en 2D), et dont la solidité et la souplesse ont concouru au renouveau des studios d'animation Disney, qui ont renoué avec les sommets du box-office et leur qualité d'antan grâce à ce long métrage à la fois classique et moderne, drôle et tendre, et dont le capital sympathie et l'importance n'ont pas diminué au cours de la décennie.

Muriel Robin : les premières images de la fiction TF1 déjantée adaptée de ses sketchs culte

Pour finir l'année en beauté, TF1 créera l'événement le lundi 21 décembre avec la diffusion à 21h05 de I Love You Coiffure, une fiction de et avec Muriel Robin. Pour la première fois, les plus grands sketchs de l'humoriste, dont "Le salon de coiffure", "L’addition", "La réunion de chantier", ou encore "Le répondeur", prendront vie à l'écran sous la forme d'une seule et même fiction qui raconte l'histoire de deux sœurs jumelles que tout oppose et qui se disputent la garde de leur mère : Liliane, patronne d’un modeste salon de coiffure en province pour lequel elle a consacré sa vie, et Maud, qui a fondé une famille à Paris où elle vit la grande vie auprès de son mari et ses deux enfants. Au fil d’une journée pas comme les autres, nous découvrons leur entourage et leur quotidien hauts en couleur mêlant joies, névroses, souvenirs, engueulades, potins et autres petites contrariétés.

Mise en scène dans des décors naturels, I Love You Coiffure accueille une cinquantaine de guests bien connus des téléspectateurs de TF1, dont vous pouvez découvrir un premier aperçu assez drôle dans les photos ci-dessus. Pierre Arditi, François Berléand, Michèle Bernier, Dominique Besnehard, Carole Bouquet, Jérôme Commandeur, Vincent Dedienne, Jean-Pierre Foucault, Agustin Galiana, Chantal Ladesou, Alexandra Lamy, Corinne Masiero, Mimie Mathy, Laëtitia Milot, Pierre Palmade, Vanessa Paradis, Jean Reno, M. Pokora, ou encore Mathilde Seigner... Autant de personnalités qui prêteront leurs traits aux nombreux personnages secondaires des sketchs de Muriel Robin et donneront la réplique à l'humoriste et comédienne adorée des Français dans ce qui s'annonce déjà comme un défilé de perruques et de bonne humeur.

La Bête sur Netflix : c'est quoi ce thriller survolté ?

Lorsque sa fille est kidnappée, un soldat à la retraite atteint de stress post-traumatique poursuit les ravisseurs, et devient lui-même un suspect.

Comme son synopsis l’indique, La Bête (La Belva en VO) est un film de vengeance. Celle d’un père à qui l’on a arraché sa petite fille. De quoi faire penser pour certains à Taken, trilogie d’action portée par Liam Neeson. Ce thriller réalisé par Ludovico Di Martino en a peut-être l’aspect, mais pas l’essence. 

On nous emmène dans les bas-fonds de Rome, là où la criminalité règne. L’ambiance y est sombre, poisseuse et elle laisse place à un véritable déchaînement de violence de la part du héros principal, interprété par Fabrizio Gifuni (vu dans Nos Meilleures Années et Hannibal de Ridley Scott où il est dévoré par le cannibal). L’acteur de 54 ans y est presque méconnaissable, cheveux rasés et barbe conséquente, pour mieux coller au personnage, un anti-héros au-dessus des lois. 

La Bête est un film à la violence brute, sans aucune nuance. Le héros traverse la ville où il enchaîne les bastons, les gun fights et autres courses poursuites (plutôt efficaces). A ce titre, le film tient toutes ses promesses et divertit. Produit par Warner Bros, il s'adresse donc aux fans du genre, et pourrait aussi plaire à ceux qui aiment les films d’action plutôt bourrins. Certains reconnaîtront d’ailleurs des clins d'œil à d’autres productions similaires comme Old Boy et A Beautiful Day. Quant aux autres, ils auront bien du mal à aller au bout des 1h40. 

David Hallyday se confie pour la première fois sur ses problèmes d'argent

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, être un chanteur à succès ne veut pas dire vivre tout le temps dans le confort. A l'occasion de la sortie de son nouvel album Imagine un monde, David Hallyday s'est confié à Charts in France dans une interview publiée le 28 novembre dernier. Il a évoqué la crise qui frappe le secteur de la culture mais aussi sa vie personnelle et des problèmes d'argent qu'il a pu rencontrer. "J'ai vécu des galères de fric, alors j'ai bossé, j'ai galéré. Je ne l'ai jamais dit... Ce n'est jamais tout noir ou tout blanc", a-t-il expliqué. Durant cette interview, le chanteur a donné une autre image de la célébrité en affirmant que "les gens pensent que, parce qu'on a une image de toi qui est celle-là... personne ne vit d'amour et d'eau fraîche, ça n'existe pas". En effet, bien qu'il soit le fils de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, deux vedettes de la chanson française, il lui est arrivé de connaître des difficultés financières. Cependant, David Hallyday aborde la suite avec une certaine sérénité. "L'avenir ne me fait pas peur. Je verrai bien, je ferai de mon mieux. Parce que dans la vie, rien n'est certain. Tant que tu peux bouffer et que tu as un toit au-dessus de ta tête, à part la maladie, que peut-il t'arriver ? Qu'est-ce qui est grave ? Ce n'est pas une phrase toute faite, c'est vrai.", a-t-il déclaré. Une philosophie de vie qu'il doit très certainement transmettre à ses enfants Ilona, Emma et Cameron.

Lors de cette même interview, David Hallyday s'est confié sur la mort de son père, décédé des suites d'un cancer du poumon, à l'âge de 74 ans, le 5 décembre 2017. "Il y a cette relation bizarre entre cette extrême douleur infinie, qui ne cicatrise jamais, et cette force en même temps qui t'envahit en disant : 'Tu n'es plus un enfant.' Je pense qu'on est toujours un enfant quand on a nos parents. Quand tu en perds un, tu l'es moins. Tu es un peu plus fort, tu as moins peur en général", a-t-il déclaré. Il est également revenu sur sa collaboration avec Johnny Hallyday pour le titre Sang pour Sang sorti en 1999. Cependant, le chanteur a confirmé que cette chanson a été la seule qu'il ait faite avec son père : "C'est formidable d'avoir un projet avec quelqu'un qu'on aime, ce n'est pas évident en même temps. Et ça ne me dérange pas que ce fut la seule chose qu'on ait faite ensemble, parce que c'était réussi". Son nouvel album, intitulé Un Nouveau Monde est sorti le 27 novembre dernier.