16 septembre 2024

Bande-annonce d'Un Parfait inconnu, avec Timothée Chalamet en Bob Dylan

On l'avait vu en photos dans la peau du joueur de banjo Pete Seeger, lors du tournage en extérieur à New York : Edward Norton ouvre à présent la première bande-annonce d'Un Parfait inconnu, le biopic de Bob Dylan, réalisé par James Mangold (Walk the Line, Logan, Le Mans 66...) et porté par Timothée Chalamet. Sur une scène, il propose au public ce raconter une histoire, celle d'un artiste inconnu qui deviendra mondialement célèbre. "Il nous a joué un morceau, et d'un seul coup, on a eu l'impression de voir le futur...", dit-il.

Suivent alors des images du jeune Dylan évoluant, solitaire, dans la mégalopole américaine, tombant amoureux d'Elle Fanning avant d'être sous le charme d'une autre musicienne, jouant des morceaux devant un public de plus en plus important... "C'est tout ce que j'ai pour l'instant", dit-il après avoir interprété un air à la guitare. "C'est un bon début", conclut une jeune fille admirative.

Cette première bande-annonce illustre parfaitement les enjeux de ce film se consacrant principalement aux années 1960, au début de carrière de l'interprète de "Blowin' in the Wind", qu'on entend ici interpréter un autre de ses titres, "A Hard Rain’s a‐Gonna Fall", l'un de ses premiers (sorti en 1963). Monica Barbaro, Boyd Holbrook, Dan Fogler, Norbert Leo Butz et Scoot McNairy complètent le casting de ce biopic attendu qui sortira au cinéma en France le 29 janvier 2025.

Spartacus est l'un des chefs-d'oeuvre de Stanley Kubrick, pourtant il a renié le film

Disparu à l'âge de 70 ans, Stanley Kubrick n'a signé que treize longs métrages en cinquante ans de carrière. Du mélodrame (Eyes Wide Shut) à la science-fiction (2001 : L’odyssée de l’espace) en passant par l’horreur (Shining), de la comédie (Docteur Folamour) au film de guerre (Les Sentiers de la gloire et Full Metal Jacket) ou d'époque (Barry Lyndon), Stanley Kubrick a offert à chaque genre un incontestable joyau du Septième Art.

On peut volontiers rajouter à cette courte mais brillante filmographie le genre du Péplum avec un classique absolu du genre : Spartacus. Pourtant, le maître ne fut pas satisfait de ce film. Tellement en fait qu'il l'a même renié, parce qu'il n'avait presque aucun contrôle sur cette production dont il ne fut absolument pas à l'origine.

Une expérience et une frustration qui pèseront lourd sur la suite de sa carrière, tant Kubrick fut justement notoirement connu comme l'un des cinéastes les plus exigeants, tenant à contrôler absolument tout, jusqu'au moindre détail.

Basé sur un roman écrit par Howard Fast, le script du film fut d'abord confié à cet auteur. Qualifié de "véritable désastre" par Kirk Douglas, qui était producteur du film, le script est rapidement passé entre les mains de Dalton Trumbo. Toujours inscrit sur l'infâmante "liste noire" anti-communiste de McCarthy, Trumbo est alors forcé de travailler sous un pseudonyme, Sam Jackson, pendant toute la production de Spartacus. Comme Douglas l'expliquera lui-même, la volonté d'engager Trumbo était un choix purement politique.

Le choix du metteur en scène posa aussi problème. Après avoir considéré Martin Ritt et David Lean, la Universal trancha en imposant un réalisateur chevronné, Anthony Mann. Entre retard sur le planning de tournage, rushes presque inutilisables et acteurs qu'il a du mal à tenir, Mann semble complètement dépassé par le projet.

Il se fait alors éjecter du film par Douglas, qui part chercher Stanley Kubrick, alors âgé de 30 ans. Il avait beaucoup apprécié travailler à ses côtés sur Les Sentiers de la gloire, que l'acteur avait aussi produit.

Ce fut la première et dernière fois que Kubrick accepta de travailler sur un film dont il n'avait pas le contrôle créatif. Il s'opposa déjà à Dalton Trumbo, qui gardait la main sur le script, et avec qui il s'opposait fréquemment à propos des personnages. Kubrick s'opposa aussi régulièrement avec le directeur de la photographie, Russell Metty, qui n'arrivait pas à faire correctement son travail face au perfectionnisme intrusif de Kubrick. Ironiquement d'ailleurs, Metty remportera un Oscar pour sa fabuleuse photographie; un des quatre que le film remporta à la cérémonie de 1961.

Avec une production déjà houleuse, Spartacus a aussi été victime de la censure. Déjà, des coupes exigées par la Universal, en la personne d'Ed Muhl, notamment ce qui concernait les intrigues politiques au coeur de l'empire romain. En fait, tout le sous-texte politique fut atténué, au grand désarroi de Kubrick, Trumbo et Douglas.

Si les relations entre les trois furent houleuses sur le tournage, ils étaient néanmoins d'accord sur le fait que ces coupes amoindrissaient le film. Ce n'étaient d'ailleurs pas les seules, puisque des séquences de batailles passèrent aussi à la trappe, comme celle, importante, de Métaponte.

La National Legion of Decency, groupe de pression créé en 1933 par les représentants de l'Église catholique aux États-Unis, entra elle aussi dans la danse. Le but de cette organisation conservatrice ? Purifier les productions cinématographiques qui semblaient exercer une mauvaise influence sur la population en général, et les enfants en particulier...

A sa demande, Universal atténua la violence graphique du film (le sang), mais aussi censurer la fameuse scène du bain, entre Crassus (Laurence Olivier) et Tony Curtis qui incarne son esclave Antonin, dont les échanges évoquent en fait la bissexualité des personnages.

Dans la version restaurée du film supervisée par Robert Harris, sortie en 1991, une partie de ces coupes, d'une durée de 23 min, furent réintégrées, dont la scène du bain. Mais d'autres séquences ont disparues, comme des passages mettant en scène le personnage de Gracchus (Charles Laughton), qui avait déjà menacé Kirk Douglas d'un procès à l'époque de la sortie du film, en découvrant que son personnage avait été sévèrement raboté du montage. Menace qu'il ne mettra pas à exécution.

Toujours est-il que cette version restaurée de Spartacus n'a jamais bénéficié du label Director's Cut; Kubrick ne s'étant jamais replongé dedans pour livrer sa vision. Même si le maître a renié l'oeuvre, elle reste un classique absolu, et a rencontré un énorme succès à sa sortie. En 1998, l'American Film Institute l'a classé 81e dans sa liste des 100 plus grands films de l'Histoire du cinéma américain.

Mort de Tito Jackson, le grand frère de Michael Jackson, à 70 ans

Quinze ans après la mort de Michael Jackson, l'un de ses grands frères, Tito, a également rendu son dernier souffle. C'est Steve Manning, un ami de longue date et ancien manager de la famille Jackson, qui a annoncé la triste nouvelle à Entertainment Tonight, ce dimanche 15 septembre 2024. Pour l'heure, les circonstances exactes du décès de Tito Jackson n'ont pas encore été déterminées, Steve Manning a expliqué au média américain que le musicien et chanteur de 70 ans avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il conduisait du Nouveau Mexique à l'Oklahoma. C'est une page qui se tourne, de nouveau, pour les fans des Jackson Five, qui perdent un nouveau membre du groupe mythique créé dans les années 60.

Composé de Jackie, Tito, Jermaine, Marlon et bien sûr Michael Jackson, les Jackson Five ont marqué au fer rouge l'histoire de la musique en sortant pas moins de neuf albums studio, puis six en tant que The Jacksons, le nouveau nom du groupe après le départ de Jermaine. Les brillantissimes frères ont tous été formés par leur père autoritaire, Joe Jackson, décédé d'un cancer le 27 juin 2018 à l'âge de 89 ans.

Né le 15 octobre 1953 dans l'Indiana, Tito Jackson, né Toriano Adaryll Jackson, est le troisième de la fratrie. Tito Jackson, qui s'était lancé dans une carrière solo en tant que musicien en 2003, a sorti deux albums ces dix dernières années, Tito Time en 2016, et Under Your Spelll en 2021. Il est papa de trois fils, Taj, Taryll and TJ, qui ont formé le groupe 3T. Il laisse derrière lui neuf petits-enfants. Sa dernière publication Instagram, qui remonte à quatre jours avant son décès, faisait référence à son légendaire petit frère, Michael Jackson, puisqu'il s'est rendu au mémorial consacré à la défunte superstar avant son concert à Munich, avec ses frères. "Nous sommes profondément reconnaissants pour ce lieu spécial qui honore non seulement sa mémoire mais aussi notre héritage commun. Merci d'avoir gardé son esprit vivant", avait-il notamment écrit en légende. Une perte douloureuse pour les fans du groupe.

Bande-annonce de 2073

Asif Kapidia a une plusieurs vies. Au début des années 2000, il réalise un film d'aventure situé au Rajasthan, puis quelques années après un film d'horreur produit aux Etats-Unis et une décennie plus tard, deux épisodes de Mindhunter, la série de David Fincher. Mais c'est surtout grâce à ses documentaires, multi-primés, qu'il connaît le succès.

Vainqueur entre autres de l'Oscar du meilleur documentaire en 2015 avec Amy, touchant plaidoyer en forme de réhabilitation de l'ex Queen of Pop anglaise, il est aussi, en bon fan de sport, l'auteur des remarqués Senna et Diego Maradona ou plus récemment Federer : Les douzes derniers jours. A 52 ans on aurait pu le croire accompli mais que nenni, voici qu'il revient avec cette fois avec 2073, un film... de science-fiction.

"Ce n'est pas de la fiction, ce n'est pas un documentaire, c'est un avertissement", claironne la bande-annonce, dans un savant mélange des genres. Dystopiques sans être totalement éloignées de notre époque actuelle, les premières images du film nous montrent une époque brouillée, où la vérité semble n'être nulle part. Ici, les deux tiers des pays sont tombés sous la coupe d'autocrates, prompts à asservir et opprimer les populations. Poutine, Trump, Milei, Xi Jinping, Elon Musk sont "mis à l'honneur" dans la bande-annonce, Kapadia dépeint un monde où la démocratie n'existe plus, définitivement remisée.

Porté entre autres par Samantha Morton (Minority Report, The Whale...) et Naomi Ackie (Blink Twice), à la lisière entre documentaire et fiction, 2073 ne ressemble à rien d'autre. Le synopsis officiel est à cet égard particulièrement original : 

"2073 est un film d'horreur de « véritable science-fiction ». Un avertissement du monde qui nous attend si nous n'agissons pas maintenant. Ghost (Samantha Morton) vit hors réseau dans un New San Francisco dystopique en 2073. Le monde est contrôlé par des libertariens, des dictateurs et des technophiles. Il n'y a pas de dissidence, pas de liberté. Tout le monde est surveillé, des gens disparaissent et le filet se referme sur Ghost. À travers un mélange d'archives et de drame qui brise les genres, Ghost est témoin des menaces terrifiantes auxquelles nous sommes confrontés : une récession démocratique, la montée du néofascisme, la catastrophe climatique et l'intrusion de la technologie de surveillance. Ce n'est pas de la science-fiction. Cela se passe maintenant."

A voir la bande-annonce on peut aisément penser qu'Asif Kapadia s'est inspiré du mythique film de 1962 signé Chris Marker La Jetée, qui brouillait déjà les pistes entre réalité, dystopie et images photographiées. Ainsi, le réalisateur anglais parle de « relier les points entre de nombreux problèmes et pays complexes dans un seul film cinématographique ».

2073 n'a pas de date de sortie mais devrait selon toutes vraisemblances arriver au cinéma en 2025. 

Francis Ford Coppola attaque Variety en justice et réclame 15 millions de dédommagement

L’affaire des fausses critiques imaginées par l’intelligence artificielle dans la nouvelle bande-annonce de Megalopolis est close, mais celle sur le comportement inapproprié de son réalisateur, Francis Ford Coppola, sur le tournage vient de se ré-ouvrir avec un nouveau rebondissement.

En juillet dernier, Variety partage deux vidéos montrant le cinéaste essayant de prendre dans ses bras et d’embrasser sur la joue des figurantes pour la plupart en tenue légère voire topless lors d’une séquence en boîte de nuit, pour "les mettre dans l’ambiance". La scène a été filmée par un membre de l’équipe lors du tournage du gros-œuvre, à Atlanta, en 2023. Ces informations permettent d’appuyer le premier récit similaire fait par The Guardian lors du Festival de Cannes où le film a été projeté. Le média américain ajoute que l’absence de financements externes faisait de Coppola le chef.

A plusieurs reprises, le réalisateur d’Apocalypse Now et du Parrain a tenu à donner sa version des faits, niant les accusations à son encontre. Cela n’était pas suffisant pour clamer son innocence. Aussi, une procédure judiciaire a été engagée contre Variety et ses éditeurs exécutifs Tatiana Siegel et Brent Lang, signataires de l’article d’origine, monnayant un dédommagement à hauteur de 15 millions de dollars.

La plainte a été déposée mercredi auprès de la cour supérieure de Los Angeles. Dans le rapport rédigé par les avocats du cinéaste et partagé par Deadline, ces derniers soulignent son génie créatif qui peut rendre certains jaloux :

"Ces personnes dénigrent donc et racontent de manière consciente et imprudemment des mensonges sur ceux qu’ils jalousent."

Concernant les vidéos, les avocats ont précisé que toute personne ayant travaillé sur Megalopolis a signé des accords de non-divulgation. Aussi, Variety, parfaitement au courant de cette information, a échangé avec des individus soumis à ces accords de confidentialité et par conséquent, peu fiables.

Toujours selon eux, ils auraient prouvé au média que les vidéos étaient fausses – ce qui ne l’aurait pas empêché de les partager. L’objectif de ce procès est donc : "de laver son nom et obtenir une reconnaissance publique des mensonges de Variety."

Dans une déclaration du cinéaste partagé par ces représentants et relayée par plusieurs médias, on peut lire que ces accusations ont pu causer lui causer du tort :

"Rien en soixante ans de carrière ne peut égaler le périple laborieux mais artistiquement triomphal qu’a été de porter Megalopolis sur le grand écran. C’était une collaboration de centaines d’artistes, des figurants, des stars du box-office à qui j’ai toujours témoigné le plus grand respect et ma plus profonde gratitude. Et de voir nos efforts collectifs entachés par des informations fausses et imprudentes est dévastateur. Aucun média, en particulier un média historique réputé, ne devrait être autorisé à utiliser des vidéos prises furtivement et anonymes dans un but lucratif. Même si je n’ai pas l’intention de plaider ma cause dans les médias, je défendrai vigoureusement ma réputation, et j’ai confiance en les tribunaux pour les tenir responsables."

Pour l’heure, Variety a fait savoir qu’ils ne commenteraient pas sur ce litige, mais soutiennent leurs journalistes.

Megalopolis sortira en France le 25 septembre.

Festival de Deauville 2024 : le palmarès

Grand Prix : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Jury : The Knife de Nnamdi Asomugha

Prix Barrière du 50ème, soutenu par le groupe Lucien Barrière : La Cocina d'Alonso Ruizpalacios

Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2024 : In the Summers d'Alessandra Lacorazza Samudio

Prix du Public de la Ville de Deauville : The Strangers' Case de Brandt Andersen

Prix de la Critique : Color Book de David Fortune

Prix Canal+ spécial 50e anniversaire : The School Duel de Todd Wiseman Jr.

Prix d’Ornano-Valenti 2024 : Rabia de Mareike Engelhardt

Libre : bande-annonce du biopic du braqueur Bruno Sulak, avec Lucas Bravo dans le rôle principal

Ceux qui sont nés après les années 80 ne connaissent sûrement pas le personnage de Bruno Sulak, ou probablement juste ce nom. Et pourtant, ce Français a fait la Une des journaux à la fin des années 70/80 pour ses multiples braquages à main armée…

Présenté par les médias comme un Arsène Lupin ou un Robin des bois des temps modernes, l’homme était surtout connu pour ses méthodes non conventionnelles : flamboyant braqueur, ami fidèle et icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries.

Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises et à retrouver son amante, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

Pour sa nouvelle réalisation et collaboration avec la plateforme de streaming Prime Vidéo (pour qui elle a tourné Le bal des folles), Mélanie Laurent s’essaie à deux nouveaux genres : le biopic et le film de braquage. Et la bande-annonce qui vient de nous être dévoilée nous met déjà l’eau à la bouche.

Lucas Bravo - découvert grâce à la série Netflix Emily in Paris - est parfait dans le rôle de Bruno Sulak, connu pour être un homme particulièrement charmant et charmeur. Il y donne la réplique à Léa Luce Busato (Thalie), Yvan Attal (Moréas) et Rasha Bukvic (qui joue certainement Steve Jovanović, l’ami proche de Sulak).

Si l’histoire de ce cambrioleur au grand cœur est particulièrement cinématographique, c’est pourtant la première fois que quelqu’un la porte à l’écran. L’occasion pour la plus jeune génération de découvrir le parcours de Sulak et de toutes les personnes qui ont croisé sa route, dont un certain Anthony Delon…

Libre, à découvrir dès le 1er novembre sur Prime Video.

La seule condition pour que Tom Cruise accepte de participer aux JO 2024

Quel porte-drapeau pour amener les jeux à Los Angeles ! Tom Cruise a fait sensation, le mois dernier, en sautant du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux de Paris 2024. L'acteur est allé chercher le drapeau olympique pour l'emmener jusqu'en Californie. Une cascade qu'il a tenu à effectuer lui-même, comme le raconte aujourd'hui Casey Wasserman, président du comité LA28, lors d'une conférence ce week-end (via EW) :

"Nous avons présenté le projet sur Zoom à Tom Cruise et l'idée originale était d'avoir une personne dans le stade comme doublure cascade. On s'est dit que Tom Cruise ne serait pas dispo pour faire les quatre heures de tournage (de la vidéo pré-enregistrée dans les rues de Paris et l'avion cargo). On s'est dit : Nous ferons le truc avec le panneau Hollywood, il passera le relais, et ce sera déjà bien. Peut-être que nous aurons juste une doublure cascade pour le reste..." Sauf que Tom Cruise a presque immédiatement accepté le job. Mais avec une condition : 

"Au bout de cinq minutes de présentation, Tom Cruise m'arrête et nous dit : Je suis partant ! Mais je le fais seulement si je peux tout faire. Même la cascade ! Il refusait d'avoir une doublure cascade et a insisté pour réaliser lui-même chaque aspect de la séquence."

Sur le toit, à moto dans Paris, dans les airs en parachute au-dessus de Los Angeles ou sur la colline Hollywood, c'était bien Tom Cruise, tout du long !

Le président du comité LA28 a eu du mal à y croire jusqu'au bout. "Je pensais que quand son équipe allait réaliser combien de jours de tournage et de répétitions cela allait demander, il allait se retracter. Mais pas du tout. Au contraire, à chaque étape du processus, il s'est impliqué davantage et s'est engagé davantage".

Il faut préciser que Tom Cruise a fait tout ça gratuitement, et ce pendant le tournage déjà très chargé du huitième film Mission : Impossible.

"Il finissait une journée de tournage Mission : Impossible à 18 heures à Londres, il est monté directement dans un avion et a atterri à Los Angeles à 4 heures du matin. Puis a filmé la scène où il monte dans cet avion cargo militaire. Là, au-dessus de la Californie, il fait deux sauts depuis l'avion. Il n'a pas aimé le premier, alors il en a fait un deuxième... Et puis il s'est envolé en hélicoptère jusqu'au panneau Hollywood, où il a filmé la séquence de 13h à 17h. Et enfin, il s'est envolé jusqu'à l'aéroport de Burbank et a repris l'avion pour Londres, pour retourner sur le tournage de son film." 

Mort à 69 ans de l'acteur Jean-Michel Dupuis


Habitué des seconds rôles sur petit et grand écran, pilier du théâtre où il avait obtenu pas moins de six nominations aux Molières dans sa carrière, Jean-Michel Dupuis s'est éteint à l'âge de 69 ans, des suites d'une longue maladie. C'est sa compagne, la comédienne et scénariste Sylvie Audcoeur, qui en a fait l'annonce, très courte, sur Facebook.

Né le 2 février 1955 en Seine Maritime, Jean-Michel Dupuis avait commencé sa carrière en 1976 dans un film de Jacques Fansten, Le Petit Marcel. Quatre ans plus tard, il se révèle au grand public en interprétant Etienne, le copain toubib de Claude Brasseur, dans le film culte La Boum de Claude Pinoteau.

Dans les années 1980-1990, il apparaît ainsi dans une vingtaine de films, qui lui permettent d'être dirigé par des metteurs en scène de premier plan. Alain Resnais dans La Vie est un roman; chez Edouard Molinaro dans L'amour en douce en 1985, qu'il retrouvera pour la comédie Palace. Claude Lelouch, à deux reprises, dans Attention bandits!, sorti en 1987, et le film fleuve La Belle histoire, en 1992.

A la télévision, il apparaîtra régulièrement dans des séries aux gros succès d'audience, des Cordier, juge et flic à Joséphine ange gardien, en passant par Une femme d'honneur, pour ne citer que quelques exemples.

Mais Jean-Michel Dupuis trouvera davantage matière à exprimer son art dramatique sur la scène du théâtre, où il a passé 40 ans. Il avait obtenu six nominations pour le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle sans jamais remporter de statuette. Le public avait notamment pu l'applaudir dans la fameuse pièce Le Prénom, écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, avec une mise en scène de Bernard Murat, en 2010-2011.

Il partageait l'affiche avec Patrick Bruel, Valérie Benguigui et Guillaume de Tonquédec. Lorsque la pièce sera adaptée au cinéma dès l'année suivante par les mêmes auteurs, il sera le seul à ne pas reprendre son rôle, incarné à l'écran par Charles Berling. "Nous n'avons pas souhaité confier le rôle de Pierre à Jean-Michel Dupuis. Ça a été une décision difficile à prendre humainement parce qu'il était brillant sur scène. Mais, il était important pour nous de montrer un autre Pierre, plus animal, plus coq, une sorte d'alter ego de Patrick" confiait le duo de réalisateurs à L'Express.

La toute dernière apparition à l’écran de Jean-Michel Dupuis remonte à 2006, dans le film Un printemps à Paris, de Jacques Bral.

Emmy Awards 2024 : le palmarès

 MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE : Shogun (FX/Disney+)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Hiroyuki Sanada (Shogun)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Anna Sawai (Shogun)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Billy Crudup (The Morning Show)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Elizabeth Debicki (The Crown)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Néstor Carbonell (Shōgun)

MEILLEUR ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE : Michaela Coel (Mr. & Mrs. Smith)

MEILLEURE SÉRIE COMIQUE : Hacks (HBO)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jeremy Allen White (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jean Smart (Hacks)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Ebon Moss-Bachrach (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Liza Colón-Zayas (The Bear)

MEILLEUR ACTEUR GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jon Bernthal (The Bear)

MEILLEURE ACTRICE GUEST STAR DANS UNE SÉRIE COMIQUE : Jamie Lee Curtis (The Bear)

MEILLEURE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Mon petit renne (Netflix)

MEILLEUR ACTEUR DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Richard Gadd (Mon petit renne)

MEILLEURE ACTRICE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jodie Foster (True Detective: Night Country)

MEILLEUR ACTEUR DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Lamorne Morris (Fargo)

MEILLEURE ACTRICE DE SECOND RÔLE DANS UNE MINI-SÉRIE OU SÉRIE D'ANTHOLOGIE : Jessica Gunning (Mon petit renne)

Kathy Bates arrête le cinéma après 46 ans de carrière

“C'est ma dernière danse”, a-t-elle simplement déclaré au New York Times dans une nouvelle interview publiée dimanche.

Kathy Bates est en effet prête à prendre sa retraite après Matlock, le reboot de la série des années 80 qui fera bientôt ses débuts sur CBS. Mais elle était déjà prête à mettre fin à sa carrière l’an dernier, après un ancien tournage ayant tourné au vinaigre (elle n’a pas précisé lequel). Cependant, en janvier 2024, ses agents lui ont envoyé le scénario de la nouvelle série, dont le principe – une réinvention du drame télévisé juridique culte, mettant en scène une septuagénaire réparant des torts – a intrigué l’actrice qui a elle-même été confrontée à des injustices plus tôt dans sa carrière, selon ses propos.

“Tout ce pour quoi j’ai prié, travaillé, essayé de m’en sortir, je suis soudainement capable de tout utiliser”, a-t-elle déclaré à propos de la série. “Et c’est épuisant.”

Kathy Bates est surtout connue pour son rôle d’Annie Wilkes dans Misery, le film oscarisé de 1990 qui raconte l’histoire d’une violente infirmière retraitée vivant dans un chalet isolé qui kidnappe son romancier préféré et lui fait vivre un enfer. Elle fait d’ailleurs partie des 15 plus grandes méchantes de cinéma qu’on adore sur grand écran selon notre rédaction.

Plus tard, après un rôle mémorable dans Titanic, elle a joué dans des séries télévisées comme Six Feet Under, The Office, Mon oncle Charlie et American Horror Story: Coven et a remporté les Emmy Awards de la meilleure actrice invitée et de la meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série ou un film pour ces deux derniers projets. Elle a également joué dans la sitcom de Netflix Disjointed, qui suit le propriétaire d’un dispensaire médical. Ses derniers rôles ont été dans les comédies Are You There God? It’s Me, Margaret. et Les Dessous de la famille, aux côtés de Nicole Kidman.

Avec une commande de 18 épisodes, Matlock est tout sauf un dernier projet reposant pour l’actrice sur le départ. Le remake de la série originale avec Andy Griffith suit le retour d’une brillante avocate dans un prestigieux cabinet d’avocats après avoir connu le succès dans ses jeunes années. Jason Ritter, Skye P. Marshall et Beau Bridges seront également de la partie. La série est dirigée par la showrunner Jennie Snyder Urman (Jane The Virgin).

“Cela devient ma vie”, a déclaré Kathy Bates à propos de la nature dévorante du métier d’acteur. “Parfois, je suis jalouse d’avoir ce talent. Parce que je ne peux pas le retenir, et je veux juste ma vie.”

Matlock (2024) fera ses débuts sur CBS le 22 septembre prochain avant d’être diffusé ultérieurement sur Paramount+.

James Spader reviendra bientôt chez Marvel avec la série Vision Quest

James Spader est l’un des acteurs les plus sous-estimés d’Hollywood. Ayant percé dans les années 80 avec Quartier chaud, sa carrière a décollé lorsqu’il a joué dans des séries telles que The Practice et son spin-off dans lequel il était l’un des acteurs principaux, Boston Justice. Et puis, il y a eu son rôle ultra culte de Robert California dans The Office.

Et pourtant l’acteur de 64 ans n’a joué que deux rôles depuis 2015 : de 2013 à 2023, celui de Raymond Reddington dans Blacklist, et en 2015 justement, celui d’Ultron dans Avengers : L’Ère d’Ultron, deux rôles tout aussi emblématiques l’un que l’autre pour toutes sortes de raisons.

Sa prestation dans Blacklist lui a en effet valu deux nominations (en plus de nombreuses autres distinctions) aux Golden Globes, en 2014 et 2015, dans la catégorie meilleur acteur dans une série, une série qui est elle-même détentrice d’un Emmy pour ses cascades.

Pour son rôle culte dans le MCU, il a prêté sa voix et a effectué un travail de capture de mouvements exemplaires, une performance qui a été saluée par la critique alors qu’Ultron a été considéré comme l’un des meilleurs antagonistes de la franchise – un rôle qu’iI va désormais reprendre dans la série Vision Quest de Marvel Studios avec Paul Bettany qui revient lui aussi dans le rôle de Vision. Entre Ultron et Vision, on peut s’attendre à un duel de machines au sommet.

Attention spoilers ! La fin de cet article révèle des éléments clés de “Avengers : L’Ère d’Ultron”, “Avengers : Infinity War” et “WandaVision”.

Terry Matalas (Star Trek: Picard) sera le producteur exécutif et le showrunner de la série dont la production devrait débuter en Angleterre en 2025 pour une sortie prévue courant 2026.

Dans le show, le retour d’Ultron devrait poser quelques problèmes à Vision, les deux personnages ayant une longue histoire commune. Ultron a en effet créé le corps synthétique original de Vision pour y installer son IA, mais les Avengers l’ont intercepté et ont placé l’assistant IA de Tony Stark, J.A.R.V.I.S., à l’intérieur, ce qui a donné naissance à Vision.

À la fin de L’Ère d’Ultron, Vision affronte et, apparemment, détruit le dernier robot qui contient la conscience d’Ultron, mais ce moment se produit hors champ. La nouvelle du retour de James Spader confirme donc qu’au moins une version d’Ultron a survécu.

Quant à Vision, techniquement mort dans Avengers: Infinity War, il a déjà été ressuscité deux fois dans la série WandaVision en 2021, d’abord comme une création spectrale créée (puis détruite) par magie, puis comme un robot blanc fantôme sans aucun souvenir de son passé. Tout est donc possible dans ce nouveau projet à venir.

Pour retrouver James Spader dans ces deux derniers rôles depuis 2015, rendez-vous sur Netflix pour les 10 saisons de Blacklist et sur Disney+ pour Avengers : L’Ère d’Ultron.

15 septembre 2024

Il y a 35 ans, les fans de Batman critiquaient Michael Keaton avant même d'avoir vu le film de Tim Burton

Avec le recul, le choix de Michael Keaton pour le rôle de Batman/Bruce Wayne dans le blockbuster de Tim Burton de 1989 est une évidence. Ténébreux, conflictuel et maladroitement charismatique, la performance de l’acteur dans la peau du super-héros adoré de DC a placé la barre très haut pour les itérations suivantes – un rôle qu’il reprendra dans Batman, le défi et The Flash en 1992 et 2023, respectivement. Bien que plusieurs autres acteurs aient incarné le héros depuis, son interprétation du personnage a perduré auprès du public, certains la louant comme l’une des meilleures de la franchise.

Et pourtant en 1988, suite au succès de la réinterprétation sombre du personnage de Frank Miller dans la bande dessinée bien-aimée, The Dark Knight Returns, les fans avaient envie d’une approche sombre et maussade de tout ce qui touchait à Batman. En conséquence, lorsque Michael Keaton a été annoncé comme ayant devancé certaines stars majeures pour le rôle convoité dans le film très attendu de Tim Burton, son casting a été accueilli avec scepticisme par les fans dévoués en raison de la réputation de l’acteur pour ses rôles comiques.

Michael Keaton était en effet un choix “audacieux” comme il l’a lui-même récemment déclaré dans une récente interview rétrospective de sa carrière pour le magazine GQ : “Quand ils ont dit ‘Nous pensons faire Batman’, j’ai dit : ‘Attendez, vous pensez faire un film sur Batman ?’”, a déclaré Keaton. “Le fait que Tim ait dit : ‘Ce type, je veux ce type’… Le fait que les gens s’en soucient autant d’une manière ou d’une autre est toujours déconcertant. Mais c’était un geste audacieux de sa part. Nous avions aussi une bonne relation de travail depuis Beetlejuice, donc il sentait que lui et moi pouvions nous entendre et travaillerions bien ensemble.”

Mais la réaction négative à son casting a été rapide et féroce. Selon Vulture, Warner Bros. a été inondé de dizaines de milliers de lettres pleines de colère, tandis que les tabloïds ont capitalisé sur la controverse avec des titres en première page. Certains fans interrogés, eux, n’ont pas manqué de le traiter de “mauviettes”, de critiquer sa carrure pas assez musclée et son côté pas assez “macho".

Face à la controverse, Tim Burton s’est précipité pour défendre son acteur principal, déclarant au New York Times : “J’avais envisagé de très bons acteurs à la mâchoire carrée, mais je ne les voyais pas enfiler un costume de Batman. Vous regardez Michael et vous voyez toutes sortes de choses se passer à l’intérieur.”

En parallèle, craignant que la réaction négative au casting de Michael Keaton puisse affecter l’accueil du film, Warner Bros. n’a pas non plus perdu de temps pour tenter d’apaiser les inquiétudes des fans. Le studio a notamment mandaté le co-créateur de Batman, Bob Kane, chargé de donner au film un soutien retentissant. Ce dernier a ainsi décrit le méchant Joker (Jack Nicholson) comme “un tueur maniaque” et a déclaré au Wall Street Journal : “Le film n’est pas du tout une comédie. Ce sera un mélodrame lourd.” Jeff Walker, consultant marketing chez Warner Bros., a fait écho aux sentiments de Kane, affirmant que malgré quelques rires occasionnels grâce au personnage de Nicholson, “rien à propos de Batman n’est une blague.”

Malgré ces déclarations de la part d’initiés, ce n’est finalement qu’à la sortie de la bande-annonce du film que les avis ont commencé à changer – et que l’attente s’est créée alors qu’une frénésie marketing, la “Bat-Mania”, s’est emparée des fans. Bien que plutôt minimalistes, ces premières ont donné au public un aperçu du héros, de son ennemi juré, de la Batmobile et de Gotham City et le tour était (presque) joué. Comme le rapportait le New York Times en avril 1989, la bande-annonce a été accueillie par “des applaudissements et souvent des acclamations avec sa succession d’images électrisantes.”

Avec la machine marketing d’Hollywood qui tournait à plein régime, Batman est sorti en salles le 23 juin 1989, engrangeant 40 millions de dollars et établissant le record du week-end d’ouverture le plus rentable de l’époque. Largement salué par le public et les critiques, le film est devenu le plus gros succès de l’année en rapportant 411 millions de dollars au box office mondial et en décrochant un Oscar pour ses décors.

Quant à Michael Keaton, les fans jusque-là pessimistes ont fini par oublier ou par renoncer à leur indignation concernant son casting, notamment face au succès massif du film. Et alors que le film a reçu un People’s Choice award en 1990, c’est sur scène, lors de son discours d’acceptation aux côtés de Jack Nicholson, que Michael Keaton a décidé de faire taire ses détracteurs.

“Je veux aussi dire quelque chose en réponse à tous les gens qui écrivaient ces notes, qui envoyaient ces cartes et ces lettres, vous savez, qui disaient que je ne pouvais pas faire le travail. Et j’aimerais juste dire, quand vous venez d’une famille comme la mienne et que vous venez d’où je viens, tout ce que vous avez à faire c’est de me dire ‘non bébé’. Alors continuez à envoyer ces cartes et ces lettres.”

Remerciant toutes les personnes impliquées dans le film et ceux qui ont aidé son rêve à devenir réalité, Michael Keaton a quitté la scène après avoir répondu de la meilleure façon possible : en critiquant ses ennemis avec sarcasme et en laissant Jack Nicholson bouche bée !

L’année dernière Mark Hamill a déclaré au magazine Wired que la réaction négative à laquelle Keaton a dû faire face concernant son casting pour Batman est en partie ce qui l’a inspiré à accepter le rôle de la voix du Joker dans Batman : la série animée, diffusée de 1992 à 1995. Hamill a été largement acclamé et adoré par les fans pour sa performance dans le rôle du méchant de Batman. Voir Keaton surmonter la réaction négative pour devenir un Batman emblématique a donné à Hamill la confiance dont il avait besoin pour que les fans de bandes dessinées soient prêts à accepter l’acteur de Luke Skywalker dans le rôle du Joker.

“J’avais une confiance qui m’a vraiment aidé car il y avait ce grand tollé autour du fait que Michael Keaton allait jouer Batman”, a déclaré Hamill à l’époque. “‘Oh, c’est M. Mom, c’est un acteur comique.’ Je veux dire, ils ne l’avaient même pas vu [dans le rôle] et ils ne savaient pas à quel point il allait devenir génial. Mais il y a eu une grande controverse.”

Des décennies plus tard, l’interprétation du héros par Michael Keaton continue de susciter des éloges tandis que les nouvelles incarnations du héros, elles, restent toujours un sujet controversé – Ben Affleck ou Robert Pattinson par exemple – avant que le public ne se laisse convaincre une fois le projet terminé.

L’acteur, en pleine promotion de Beetlejuice Beetlejuice a d’ailleurs récemment partagé une anecdote sur le plateau du Tonight Show de Jimmy Fallon racontant la réaction inestimable d’un enfant après l’avoir vu dans un aéroport peu de temps après la sortie de Batman. Le petit garçon, qui était tout fou auprès de ses parents, s’est arrêté net une fois qu’il a repéré l’acteur, comme l’a expliqué ce dernier en imitant l’enfant passant d’une expression joyeuse à la surprise totale envahissant son visage. Michael Keaton a poursuivi en disant qu’il avait sûrement dû dire à ses parents qu’il avait vu Batman mais que ces derniers n’ont pas dû le croire.

13 septembre 2024

Justin Timberlake condamné à des travaux d’intérêt général pour conduite en état d’ivresse

Une star sur le banc des accusés. Justin Timberlake avait été arrêté dans la soirée du lundi 17 juin pour conduite en état d’ivresse. Le chanteur et membre du groupe NSYNC s’était fait contrôler à Sag Harbor, dans l’État de New York, après avoir grillé un stop et dévié la trajectoire de son véhicule. Selon la police, il avait les "yeux injectés de sang, son haleine sentant l’alcool" et il ne parvenait pas à maintenir son véhicule sur une "bonne" trajectoire.

Après avoir d’abord plaidé non coupable, le chanteur a finalement décidé de plaider coupable afin d’éviter un procès. Quelques jours après son arrestation, il s’était exprimé sur sa situation lors d’un concert. "Ça a été une semaine difficile", avait-il avoué à son public. "Je sais que parfois, je suis difficile à aimer, mais vous continuez de m'aimer et je vous aime en retour", avait ajouté l'artiste de 43 ans.

Vendredi 13 septembre, Justin Timberlake a été condamné à une amende de 500 dollars et à effectuer 25 heures de travaux d'intérêt général par le juge d'un tribunal de Sag Harbor, près de New York. La star de la pop devra également faire une déclaration publique pour sensibiliser le public à la conduite en état d’ébriété. Durant l'audition, Justin Timberlake a fait part de ses profonds regrets et a reconnu ne pas avoir été en état de conduire au moment de son arrestation, a révélé le média américain TMZ.

Devant le palais de justice de Sag Harbor, le chanteur a réitéré ces propos, expliquant avoir manqué de discernement et qu'il aurait dû prendre une décision différente. En plaidant coupable, l’artiste et ses avocats sont parvenus à trouver un accord avec le juge. Les poursuites ont en effet été déqualifiées en "conduite avec des capacités réduites". Une affaire classée.

Stéphane Bern pousse un coup de gueule concernant l’Eurovision

Il est l’une des personnalités les plus emblématiques de France Télévisions. Secrets d’Histoire, Le village préféré des français ou encore Le monument préféré des français… Stéphane Bern partage avec les téléspectateurs sa passion pour l’histoire et le patrimoine depuis près de vingt ans. Chaque année, l’animateur prend également les commandes de l’Eurovision avec Laurence Boccolini.

"On s’entend très bien. On se complète, on ne se marche pas sur les pieds. C’est très agréable de commenter avec Laurence, parce qu’elle a d’abord une vraie oreille musicale et elle aime l’Eurovision depuis qu’elle est toute petite !", avait notamment confié le compagnon de Yori Bailleres au cours d’un entretien accordé à Télé 7 jours.

Invité d’Eric Dussart et Jade dans On refait la télé, Stéphane Bern est revenu sur les polémiques qui ont perturbé la dernière édition de l'Eurovision. Laurence Boccolini avait en effet "regretté qu'aujourd'hui, les messages politiques, sociétaux prennent le pas sur la musique et sur les chansons". Un avis partagé par Stéphane Bern. "On a vécu ensemble [...] avec des manifestations, des mesures de sécurité extraordinaires au pied de l'hôtel, des menaces tout ça parce qu'il y avait une chanteuse israélienne et puis maintenant, tout le monde se croit... Pardon, mais ces chanteurs ont 20 ans. Moi, à 60 ans, ça fait des années que j'étudie le conflit au Proche-Orient, je ne suis pas sûr de pouvoir m'avancer sur telle ou telle position. On est sur la paix évidemment, partout", a-t-il déploré.

"Chacun voulait absolument envoyer un message pour montrer qu'on est conscient... C'est une fête, une fête de la musique, c'est apolitique, c'est comme pour les jeux Olympiques, on n'a pas le droit de faire de la politique, faut pas que la politique rentre", a-t-il continué. "Mais chante, fais ton métier, tu es un artiste ! Quand toute la journée vous êtes pris par des infos, vous prenez l'état du monde sur les épaules, moi j'en peux plus, j'ai juste envie d'écouter une bonne chanson", a-t-il ajouté. Voilà qui est dit.

Laurent Romejko se confie sur l'arrêt de l’émission Des chiffres et des lettres

Après 52 ans à l'antenne, l’émission Des chiffres et des lettres s’arrête. Au mois de mai dernier, France Télévisions a annoncé la déprogrammation de l’émission culte présentée d’abord par l’inoubliable Patrice Laffont, puis reprise par Laurent Romejko. Les deux animateurs devaient initialement se retrouver ce vendredi 13 septembre pour dire adieu aux fidèles des Chiffres et des lettres. Suite au décès de Patrice Laffont, survenu le 7 août dernier, ce prime sera finalement une soirée hommage au tout premier présentateur de ce programme culte.

"Nous avons réuni en plateau de nombreux amis à lui et des personnes qui l'ont accompagné au début de sa carrière comme Michel Fugain ou Philippe Lavil. On reverra aussi certaines de ses émissions moins connues comme Un sur cinq ou Mi-fugue, mi raison…", a expliqué Laurent Romejko au cours d’un entretien accordé à Télé-Loisirs.

Invité du BuzzTV, vendredi 13 septembre, Laurent Romejko est revenu sur l’arrêt de l’émission Des chiffres et des lettres. Le présentateur et producteur a avoué que le concept de l’émission commençait à s’essouffler. "Vous savez parfois moi, je pense à Des chiffres et des lettres, je me dis : oui, effectivement ça s'arrête, ça a été long, très long. Parfois, je me dis : 'Est-ce que ça a pas été trop long non plus ?' Je suis resté 32 ans, quoi", a-t-il confié, avant de revenir sur la mécanique vieillissante du jeu.

"C'est une émission qui ne répond plus aux codes du jeu. C'est-à-dire que c'est une émission qui est silencieuse. Il y a des durées de réflexion qui sont incompressibles, qu'on a conservé plus ou moins. Est-ce que c'était une erreur cette petite musique d'ascenseur qui accompagnait la réflexion ? Et des jeux qui sont lents, qui sont silencieux, il n'y en a pas. Il faut du jingle, il faut de l'éclat de rire, il faut de l'applause à chaque coin de phrase. Nous, il n'y avait pas ça", a-t-il continué. Des confidences sans langue de bois.

Miss France : Jean-Pierre Foucault révèle ce qui le fera arrêter la présentation du concours

Jean-Pierre Foucault est à Miss France ce que Mariah Carey est à Noël : indémodable. Souvent critiqué, jamais égalé, le célèbre animateur présente le concours de beauté depuis 1995. Et il en a vu passer des Miss depuis toutes ces années. 30 exactement ! Il a évidemment eu le plaisir de travailler en étroite collaboration avec Geneviève de Fontenay pendant de nombreuses années. “On ne peut qu'être triste à l'annonce de la mort de Geneviève. C'était le personnage incontournable de l'élection des Miss France pendant quelques décennies. Mais elle avait son petit caractère. Il est de notoriété publique qu'elle et moi on se fritait de temps en temps parce qu'elle n’était pas d'accord sur certains points, certaines évolutions que nous on voulait pour l'élection de Miss France. Il n'en reste pas moins que c'était une femme extrêmement populaire et chaque fois que nous étions dans une ville, dès que le bout de son chapeau pointait, c'était un tonnerre d'applaudissements. C'était quelqu'un qui tenait haut et fort son poste de patronne des Miss France pendant des années”, avait salué Jean-Pierre Foucault à l’annonce de la mort de la dame au chapeau.

Forcément, tout le monde se demande depuis plusieurs années quand Jean-Pierre Foucault passera le flambeau. Comme il le révélait auprès du Buzz TV, il n’a signé aucun contrat avec TF1. Son avenir à la présentation du programme n’est donc jamais sûr d’une année à l’autre. “On ne signe pas, vous savez, on travaille en bonne intelligence, que ce soit avec TF1 ou la Société Miss France". Alors, à 76 ans, compte-il rendre prochainement les commandes de la présentation de Miss France ?

“Vous vous rendez compte de tous les confrères qui attendent derrière la porte pour prendre ma place !", souligne-t-il avec humour auprès de TV Grandes Chaînes. Alors qu’il fêtera sa trentième Miss France en décembre prochain, il a tout de même sa petite idée concernant son avenir au sein du concours. “Je ne vais pas présenter Miss France jusqu'à 90 ans, je n'en aurai pas les capacités physiques”, a-t-il déclaré. Reste à savoir maintenant la date exacte à laquelle il souhaitera arrêter !

Chad McQueen : le fils de Steve McQueen est mort à 63 ans

Arthur Barens, ami de Chad McQueen depuis 40 ans, vient d'annoncer sa mort au Hollywood Reporter, à seulement 63 ans. Une triste nouvelle confirmée par ses enfants, Chase et Madison McQueen.

"Son parcours fut remarquable, aussi bien en tant que père attentionné qu'en tant que mari dévoué envers notre mère, il nous a vraiment montré ce qu'était une vie dédiée à l'amour et au dévouement, ont-ils écrit sur Instagram. Sa passion pour les courses automobiles n'a pas fait que démontrer son énorme talent dans ce domaine, elle a aussi honoré l'héritage de son père, qui lui avait inculqué des valeurs qu'il n'aura cessé de porter.

Il a su nous passer sa passion, son savoir et son dévouement à nous, ses enfants, et nous continuerons à transmettre tout cela, ainsi que l'héritage de notre grand-père. En tant que famille, nous traversons une période difficile et nous vous demandons de respecter notre vie privée, tout en célébrant avec nous sa vie extraordinaire.

Avec nos coeurs remplis de gratitude,

Jeanie, Chase et Madison."

Né de l'union entre la star de Bullitt, Steve McQueen, et de la comédienne Neile Adams (Les Poulets, L'Île fantastique...), Chad McQueen a connu un certain succès au cinéma grâce à la saga Karate Kid, en tant qu'élève affrontant Daniel LaRusso (Ralph Macchio), Dutch. Un rôle qu'il a tenu dans les deux premiers volets, en 1984 et 1986, mais qu'il n'a plus repris dans la troisième suite, ni dans la série dérivée de Netflix, Cobra Kai, dans laquelle on apprend que son personnage a fini en prison.

Ses parents ont divorcé quand il avait douze ans, puis il a perdu son père à 19. Sa sœur Terry, née de cette même union, est décédée en 1998. En plus de son expérience sur Karate Kid, Chad a joué dans quelques autres films dans les années 1990 (New York Cop, Red Line...), mais sa passion première étant la course automobile, c'est surtout dans ce domaine qu'il a fait carrière, et ce dès son enfance via une course mise en place par son père lors de la fabrication de son film culte, Le Mans, en 1971 – Chad avait alors 11 ans.

A ce sujet, il a participé au documentaire Steve McQueen : The Man & Le Mans en compagnie de sa maman, détaillant d'après ses souvenirs d'enfance la passion dévorante de son père pour les voitures de courses. Chad a aussi produit des programmes télévisés liés aux sports mécaniques, comme Hot Rod TV ou des docus tels que Filming at Speed.

Il a participé à de multiples courses jusqu'en 2006, jusqu'à ce qu'un accident lors des 24h de Daytona l'oblige à mettre un terme à sa carrière de pilote. Une nouvelle fois blessé en 2020, il ne s'était pas tout à fait remis, révèle Arthur Barens, qui explique que sa mort et liée à ses soucis récents de santé. En plus de ses deux enfants, de sa femme Jeanie et de sa mère, aujourd'hui âgée de 92 ans, son ex-femme Stacey Toten lui survit, ainsi que leur fils, Steven R. McQueen, connu pour les séries The Vampire Diaries et Legacies. Il a aussi un petit fils, Michael.

Juré n°2 : le prochain film de Clint Eastwood sortira le 30 octobre prochain

Clint Eastwood semble infatigable. A 94 ans, le réalisateur et comédien américain s'apprête à dévoiler son quarantième long métrage en tant que metteur en scène: Juré n°2. Annoncé en 2022, le film écrit par Jonathan Abrams, est porté par Nicholas Hoult, Toni Colette, J.K. Simmons, Kiefer Sutherland, Leslie Bibb, Chris Messina et Zoey Deutch.

Le long métrage suit Justin Kemp (Hoult), un homme sélectionné comme juré aux côtés d'autres citoyens dans un procès pour meurtre. Durant l’audience, il réalise qu’il pourrait être le véritable assassin. Un dilemme cornélien se pose alors à lui. Doit-il avouer le crime et respecter la loi ou profiter de sa position pour manipuler les autres membres du jury et s'en tirer ?

Warner Bros vient d'annoncer que le nouveau - et très probablement dernier film - du légendaire cinéaste sortira dans nos salles obscures dans un mois et demi : le 30 octobre prochain. Le tournage de Juré n°2 a débuté en juin 2023 entre Savannah et Los Angeles avant d'être mis en pause en raison de la grève des acteurs. La post-production s'est terminée en avril dernier.

Une date de sortie qui pourrait permettre au film d'être nommé aux prochains Oscars. Pour rappel, le multi-récompensé Clint Eastwood a déjà reçu 4 Oscar (Meilleur réalisateur et meilleur film pour Impitoyable et Meilleur réalisateur et meilleur film pour Million Dollar Baby). Il a également été nommé plusieurs autres fois pour ses performances en tant que réalisateur et acteur.

Fait assez rare, le cinéaste n'est pas annoncé au casting de Juré n°2. Sa dernière apparition à l'écran remonte à 2021 dans Cry Macho qu'il mettait également en scène. Dans ce western il incarnait Mike, une star déchue du rodéo, qui se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Juré n°2 sera présenté en clôture du Festival du Film AFI (American Film Institute) le dimanche 27 octobre et sortira de manière limité dans les salles américaines le vendredi 1er novembre.

Venom 3 : trailer avec Tom Hardy

Venom : The Last Dance arrive au cinéma le 30 octobre prochain et, n’ayons pas peur de le dire, c’est un des films qu’on attend le plus en cette fin d’année. Qui n’a pas envie de voir encore une fois Tom Hardy en roue libre, jouant face à lui-même, dans un divertissement totalement pop corn qui nous fera oublier pendant deux heures la tristesse de l’actualité et du monde réel ? 

Les deux premiers Venom ne faisaient pas semblant, et la conclusion de la trilogie sera du même tonneau. Le titre nous l’annonce, il s'agit de la dernière danse d’Eddie Brock, et comme la première bande-annonce dévoilée début juin, le nouveau trailer nous le martèle lourdement. C’est l’heure de la bataille finale, du grand sacrifice : "tant que Venom sera en vie, tout prendra fin", résume le Dr Payne, une scientifique spécialiste des symbiotes campée par Juno Temple qui aura un rôle majeur dans l’histoire. Mais rassurons-nous, The Last Dance sera aussi un enterrement fun. 

Ce trailer (ne manquez pas la scène post-générique avec Venom découvrant les joies du casino) nous rappelle aussi l’enjeu majeur de The Last Dance. La ruche de Venom a retrouvé sa trace sur Terre et ça va causer de sérieux problèmes. Il nous présente aussi le mystérieux Knull, qu’on aperçoit subrepticement dans un plan (voir capture d'écran ci-dessous). Apparu récemment dans les comics, ce super-vilain y est présenté comme le créateur des Klyntars (la race extra-terrestre de Venom). Mais on ne sait pas encore quelle importance il aura dans Venom : The Last Dance. Réponse le 30 octobre au cinéma. 

Your Monster : bande-annonce avec Melissa Barrerra

Sensation du dernier Festival de Sundance, Your Monster a droit à son premier trailer, entre conte de fées, romance et comédie loufoque. Ecrit et réalisé par Caroline Lindy, dont c'est le premier film, il met en scène Melissa Barrera (Scream et Abigail, notamment) dans le rôle d'une jeune femme éplorée cherchant à ne plus penser à son ex petit ami. Un jour, elle découvre dans son placard... un monstre.

"Your Monster, c'est l'histoire d'une actrice à la voix douce Laura Franco (Barrera), qui est larguée par son petit ami de longue date (Edmund Donovan), alors qu'elle se remet d'une opération chirurgicale et se retire dans la maison de son enfance pour se rétablir. Son avenir s'annonce sombre, l'insulte s'ajoute à la blessure lorsque Laura découvre que son ex met en scène une comédie musicale qu'elle l'a aidé à développer. Mais de ces bouleversements de vie émerge un monstre (Tommy Dewey) avec lequel elle trouve une connexion, encourageant Laura à suivre ses rêves, à ouvrir son cœur et à tomber amoureuse de sa rage intérieure.", raconte le synopsis officiel.

Dans le trailer, on comprend bien que l'actrice de Scream est en pleine déprime post rupture. Glaces et pleurs à gogo, une amie lui servant de confidente, on croit avoir affaire à une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus classique. Mais, selon Sundance -le ghotta des films indés- le film est bien plus que ça : New York y est sublimé, les actrices, notamment Melissa Barrera y sont à contre-emploi. Certains parlent même d'une sorte de nouveau La Belle et la Bête, relecture très libre du mythe, vu de 2024. Par ailleurs, la troupe d'acteurs, encore méconnus, semblent magnifier le film de Caroline Lindy. 

Your Monster sortira le 25 octobre aux Etats-Unis et n'a pas encore de date en France.

Le jour où le réalisateur John Ford a brutalement mis fin à une vieille amitié avec Henry Fonda

Réalisateur prolifique avec plus de cent films à son actif, totem absolu du cinéma américain et même du cinéma tout court, toujours vénéré par quantité de cinéastes (dont Martin Scorsese, bien entendu, ou Steven Spielberg), John Ford est à juste titre considéré comme l'un des cinéastes les plus influents dans l'Histoire du cinéma.

Il fut l'incarnation même d'une certaine Amérique, refaçonnant à son compte les mythes fondateurs des Etats-Unis et ses figures pionnières, notamment dans ses westerns, imprimant profondément la mémoire collective des Américains.

Ford fut un cinéaste aussi respecté qu'il était notoirement d'un tempérament très difficile, pour ne pas dire tyrannique, sur les plateaux de tournage, ne se privant pas de malmener et d'agresser verbalement ses acteurs. Si sa collaboration avec John Wayne est largement passée à la postérité, il en est aussi une autre qui a beaucoup compté dans sa carrière : Henry Fonda.

Fonda et Ford travaillèrent ensemble sur pas moins de neuf films; et l'acteur considérait que le cinéaste fit beaucoup pour mettre sa carrière sur orbite. Cette collaboration accoucha d'ailleurs de chefs-d'oeuvres : Vers sa destinée, l'extraordinaire Poursuite infernale, la merveilleuse adaptation de l'oeuvre de John Steinbeck, Les raisins de la colère, où Fonda trouve un des plus grands rôles de sa carrière...

En 1948, la relation entre les deux fut très tendue sur le tournage du Massacre de Fort Apache, dont John Wayne était la tête d'affiche. Si Fonda voulait discuter d'une scène avec Ford, le réalisateur changeait carrément de sujet, ou lui disait de se taire. Les injures et les brimades du cinéaste pesèrent lourd, au point même de faire pleurer l'acteur...

La rupture entre les deux sera consommée, mais des années plus tard, en 1954, sur le tournage du film de guerre Permission jusqu'à l'aube. A l'origine, c'était une pièce de théâtre écrite par Thomas Heggen et jouée à Broadway, dont Henry Fonda tenait justement le rôle principal.

Le studio Warner hésita de prime abord pour donner son feu vert à l'engagement de Fonda, mais Ford insista auprès du studio pour que le comédien reprenne effectivement son rôle, au milieu d'un très solide casting complémentaire, entre James Cagney, Jack Lemmon et William Powell. S'il accepta le rôle, Fonda n'aimait pourtant pas le script commandé par Ford, qu'il estimait ne pas être aussi drôle et surtout nuancé que l'était la pièce.

L'incident arriva en septembre 1954, après la mise en boîte d'une scène tournée sur la base navale américaine de Midway. Ce jour-là, l'ambiance sur le plateau était électrique, notamment en raison de tensions entre Ford et William Powell. Fonda décida d'aller voir le réalisateur dans son bureau après le tournage. Passé le seuil de la porte, le cinéaste lui lâcha : "Je crois comprendre que tu n'es pas satisfait du travail". Ford lui balança sa réflexion tandis qu'il tenait un verre d'alcool à la main.

Alors que Fonda tenta de lui expliquer pourquoi il n'était pas satisfait du tournage ce jour-là avec Powell, Ford ne lui a même pas laissé le temps d'achever sa phrase. Il bondit de son fauteuil, se rua vers lui pour asséner un coup de poing au visage de l'acteur. On n'a jamais su pourquoi le cinéaste frappa Fonda. Logiquement stupéfait, Fonda quitta la pièce dans un silence assourdissant.

15 minutes plus tard, Ford alla frapper à la porte de la loge de l'acteur, pour lui présenter, en larmes, ses excuses. Mais rien n'y a fait. Après ce film, qui fut d'ailleurs un franc succès au Box-Office, Fonda n'a plus jamais retravaillé avec le metteur en scène. Leur vieille amitié, qui avait certes eu son lot de vicissitudes, au gré du tempérament colérique et même brutal du cinéaste, prit fin avec cet incident.

L'alcoolisme de Ford, déjà notoire, s'est aggravé pendant le tournage, au point qu'il fut hospitalisé pour un problème rénal, nécessitant une intervention chirurgicale en urgence. Incapable de reprendre les commandes du film, c'est Mervyn LeRoy, réalisateur chevronné en qui la Warner Bros. avait toute confiance, qui termina le film.

Dexter revient sous la forme d’un préquel

Au début des années 2000, son nom – Dexter – et son sourire faussement angélique ont grandement marqué les sériephiles du monde entier. La série qui a offert à Michael C. Hall le rôle le plus emblématique de sa carrière détournait les codes traditionnels du polar, en mettant en scène un tueur en série spécialisé dans les meurtres de criminels.

Pas moins de huit saisons ont vu le jour entre 2006 et 2013, auxquelles s’ajoutent une mini-série de 10 épisodes (2021) intitulée Dexter : New Blood. Mais près de vingt ans après sa toute première apparition, Dexter s’apprête à faire son grand retour sous les traits d’un nouvel interprète, via un préquel consacré à la jeunesse du personnage intitulé Dexter : Original Sin !

Dexter sera donc campé dans cette nouvelle version par Patrick Gibson (Shadow and Bone). La distribution du programme comprend par ailleurs deux légendes du petit écran, Sarah Michelle Gellar et Patrick Dempsey. Michael C. Hall assure par ailleurs la narration de la série.

Rappelons qu’un autre projet dérivé de Dexter verra prochainement le jour. Malgré la fin de New Blood qui s’achevait sur la mort présumée du personnage, une suite intitulée Dexter : Resurrection entrera prochainement en tournage. La présence de Michael C. Hall a d’ores et déjà été confirmée, et le programme pourrait s’étaler sur plusieurs saisons.

Les fans de la franchise pourront retrouver Dexter jeune dans la série Dexter : Original Sin dès le 15 décembre prochain sur Paramount+.

12 septembre 2024

P. Diddy a été condamné à payer 100 millions de dollars à un détenu l’ayant accusé d’agression sexuelle

Sean Combs, alias P. Diddy, a été condamné par un tribunal du comté de Lenawee, dans le Michigan, à verser 100 millions de dollars à un homme l’ayant accusé d’agression sexuelle lors d’une fête à Détroit, dans le même Etat, en 1997. La sentence a été rendue « par défaut », le rappeur ayant manqué de se présenter à l’audience virtuelle du tribunal, qui s’est tenue lundi dernier.

Ses avocats ont néanmoins nié les accusations du plaignant, Derrick Cardello-Smith, qui purge actuellement une peine de 75 ans de prison pour inconduite sexuelle et enlèvement, d’après Reuters. L’équipe de P. Diddy compte désormais faire appel du jugement, qui précise également que le producteur de disque devra effectuer sa peine par versements de 10 millions de dollars par mois à compter du 1er octobre.

Cependant, d’après une source proche du dossier qui s’est confiée à Variety, l’équipe de P. Diddy n’avait pas reçu la mise en accusation, envoyée à une ancienne adresse. Aux Etats-Unis, les plaintes doivent être remises en main propre à l’accusée.

« (Cardello-Smith) est un criminel condamné et un prédateur sexuel, qui a été condamné pour 14 chefs d’accusation d’agression sexuelle et d’enlèvement au cours des 26 dernières années », a déclaré Marc Agnifilo, avocat de la star du hip-hop, dans un communiqué. « Son curriculum vitae inclut désormais la fraude au tribunal depuis la prison, puisque M. Combs n’a jamais entendu parler de lui et encore moins reçu la plainte. M. Combs espère que ce jugement sera rapidement rejeté. »

Le Detroit’s Metro Times décrit Derrick Cardello-Smith comme « un détenu (de 51 ans) du Michigan connu pour avoir longtemps contesté le système judiciaire par des actions civiles », après s’être formé au droit pénal et droit civil en prison. D’après le détenu, P. Diddy lui aurait rendu visite en août pour lui offrir 2,3 millions de dollars en échange de l’abandon de sa plainte ; offre qu’il dit avoir décliné.

Le chanteur est visé par d’autres plaintes pour trafic et agression sexuels déposées depuis l’an dernier par plusieurs femmes.