31 mai 2025

Mort à 71 ans de l'actrice Valerie Mahaffey,

Valerie Mahaffey s’est éteinte le 30 mai 2025 à Los Angeles, après avoir lutté contre un cancer. La maladie, qu’elle n’avait jamais médiatisée, l’a emportée à l’âge de 71 ans. C’est son mari, l’acteur Joseph Kell, qui a confirmé la triste nouvelle dans un communiqué sobre et poignant : "J’ai perdu l’amour de ma vie et l’Amérique a perdu l’une de ses actrices les plus attachantes".

Contrairement à d’autres figures publiques comme Kate Middleton ou Florent Pagny qui s'en sortent tant bien que mal face à la maladie, Valerie Mahaffey n’a pas eu cette chance. Son attachée de presse a confirmé que l’actrice luttait contre un cancer, qui l’a finalement emportée à Los Angeles.

Dans un communiqué bouleversant, son mari Joseph Kell a exprimé sa douleur : " J’ai perdu l’amour de ma vie et l’Amérique a perdu l’une de ses actrices les plus attachantes" a t-il déclaré au magazine américain "Variety".

Ensemble, ils formaient un couple discret, loin des projecteurs, mais uni et parents d’une fille prénommée Alice.

Avec son regard intense et son sourire énigmatique, elle a marqué les écrans en incarnant des personnages ambigus, souvent tiraillés entre charme et noirceur. Parmi ses rôles les plus mémorables, celui d’Alma Hodge dans "Desperate Housewives", qu'elle interprète de 2006 à 2007, reste sans doute gravé dans la mémoire des téléspectateurs. Elle a également incarné l'enseignante Victoria MacElroy dans "Young Sheldon" de 2017 à 2020 et Lorna Harding dans "Dead to Me" sur Netflix, entre 2019 et 2022.

En 1992, elle décroche un Emmy Award grâce à son rôle dans "Bienvenue en Alaska". Elle y campe Eve, une femme à la fois hypocondriaque et fantasque, un type de personnage qu’elle savait rendre attachant.

Ces rôles, souvent décalés, ont marqué son parcours et forgé son identité d’actrice. Sa disparition laisse un vide chez les amateurs de séries comme chez ceux qui suivaient sa carrière sur grand et petit écran.

Laurent Ruquier condamné à rembourser 15 ans d'"On n’est pas couché" à Catherine Barma

Laurent Ruquier n'est pas aigri... Cette condamnation, il préfère en rire. En janvier 2025, en appel, l'ex-animateur et co-producteur d'On n'est pas couché a été condamné à verser 1,5 million d'euros à son ex-productrice Catherine Barma. Auprès de l'AFP, Laurent Ruquier avait réagi en déclarant : "Je me suis bien fait avoir contractuellement par Madame Barma". Il n'avait toutefois pas dévoilé les raisons précises qui le poussaient à dire cela publiquement…

Invité d'Éric Dussart ce samedi 31 mai pour assurer la promo de son arrivée sur T18 le samedi en prime avec une émission culturelle, Laurent Ruquier a révélé les raisons de cette prise de parole mordante. En effet, dans le contrat qui le liait à Catherine Barma, les best-of d'On n'est pas couché, qu'il facturait à la productrice, n'étaient pas indiqués. De fait, la justice a estimé que les produits engendrés, qu'ils avaient équitablement répartis, revenaient entièrement à la partie demanderesse.

"Je ne l'ai jamais revue depuis je ne sais pas combien d'années. Je serais curieux de savoir comment elle réagirait si on se croisait un jour dans la rue" a ironisé l'animateur. Il a toutefois tenu à indiquer que la procédure que Catherine Barma lui avait intentée il y a quelques années était terminée : "J'ai payé, je ne veux plus en entendre parler. Je lui ai donné son argent pour ses vieux jours. Elle n'a plus qu'à en profiter" a-t-il ironisé.

"L'essentiel de l'argent que j'ai dû donner, ce n'est pas des histoires de licenciements économiques (...) La vraie vérité, c'est que j'ai dû rembourser 15 ans de best-of de l'émission, parce que soi-disant que ce n'était pas écrit dans les contrats que je devais toucher la moitié des bénéfices sur les best-of. Je les ai évidemment touchés pendant toutes ces années. Sauf que comme ce n'était pas écrit dans les contrats, alors qu'ils m'avaient été payés par Catherine Barma et sa société, la justice a considéré que comme ce n'était pas inscrit dans les contrats, il fallait que je les rembourse" a ainsi détaillé plus précisément Laurent Ruquier.

Le jugement a d'autant plus été douloureux pour Laurent Ruquier que l'appel s'est révélé plus lourd qu'en première instance. "J'avais déjà payé depuis le premier jugement. On n'attend pas, il faut payer. J'avais déjà payé l'essentiel. Donc pour moi, c'est de l'histoire ancienne" a expliqué l'enquêteur de Mask Singer. Si Laurent Ruquier reconnaît que cette histoire est désormais révolue, il n'oublie rien pour autant : "Humainement, c'est dégueulasse. Professionnellement, elle a su faire les choses qui étaient les bonnes. Il n'y a rien à dire là-dessus" a reconnu, bon perdant, l'animateur et producteur.

Vitaa révèle s'être "fait très peu d'amis" dans le monde de la musique

Vitaa est une icône de la scène musicale française. Ce samedi 31 mai, la chanteuse a décidé d’ouvrir son coeur à Bernard Montiel à l’occasion d’une interview pour son émission 1h avec…, diffusée sur RFM. Invitée à revenir sur son parcours, la chanteuse — révélée au grand public dans les années 2000 et récemment boostée par son album duo avec Slimane — a parlé à cœur ouvert de son métier, entre passion dévorante et revers parfois amers. Et la meilleure amie de Diam’s est intransigeante : si la musique est une véritable “passion”, elle reconnaît aussi qu’elle peut la “torturer, te tirer vers le bas, te faire du mal”. “Parce que c’est un métier qui est double tranchant”, a expliqué Vitaa.

Affirmant ne pas vouloir “mourir sur scène” à l’inverse d’autres chanteurs, la femme d’Hicham Bendaoud a décidé de balancer sur les relations qu’elle peut entretenir dans ce milieu. “C’est un métier qui va vite. Et où, finalement, les liens avec les gens sont souvent faux, opportunistes. Et souvent intéressés. C’est un métier dans lequel je me suis fait très peu d’amis. Mes amis, je peux les compter sur les doigts d’une main. Et ce sont les mêmes depuis quinze ans", a révélé l’interprète d’A fleur de toi.

Au cours de cette même interview, Vitaa a levé le voile sur la suite de sa carrière. Si elle prend toujours autant plaisir à interpréter ses propres chansons, elle s’épanouit encore plus en tant qu’auteure pour les autres. “C’est un exercice dans lequel je m’épanouis énormément depuis toujours dans l’ombre (...) C’est un truc vers lequel je vais aller de plus en plus aussi en sortant de la lumière", a-t-elle confié à Bernard Montiel.

Aujourd’hui, le plus important pour elle, ce sont ses enfants, Liham, Adam et Noa. “Ça ne veut pas dire que la musique, c'est la fin, mais à un moment donné cette vie de fastes, de courir partout, des fois, tu rentres chez toi et tu te demandes si tu n’as pas raté ce moment-là avec les enfants. Quand tu passes la quarantaine, tu te demandes si tu vas faire ça toute ta vie et puis il y a une nouvelle scène qui arrive et qui est dans un autre univers aussi. Moi, je ne veux pas être l’artiste qui s’accroche, qu’on voit et qu’on se dit : 'Oh la la, la pauvre'", a-t-elle déclaré. Des propos qui ont le mérite d’être clairs !

La mère de Clara Luciani évoque dans un livre le harcèlement qu’a subi sa fille dans son enfance

«Quand on est différent, ça ne loupe pas » : c’est en ces termes que Evelyne Luciani, maman de Clara Luciani, évoque dans le livre de Daniel Boudier Paroles de mères : Elles ont élevé des stars, paru le 7 mai aux éditions Hors collection, le harcèlement scolaire qu’a subi sa fille dès le plus jeune âge, notamment en raison de sa grande taille. « Elle a été moquée : "La grande asperge", "Quel temps il fait là-haut", "T’es moche" […] Les enfants sont durs entre eux… », constate Evelyne Luciani dans son ouvrage.

Un fléau d’autant plus inquiétant que les adultes entourant la chanteuse de 32 ans à l’époque ne réalisaient pas toujours ce qu’elle subissait. « Je pense que les professeurs ne s’en rendaient pas vraiment compte », rapporte sa mère. Mais la jeune femme ne s’est pas non plus confiée auprès de ses parents : « Elle n’en parlait pas auprès de nous directement. On a appris les choses bien plus tard. Elle était très secrète. Ce fut une période compliquée pour elle. »

Evelyne Luciani connaît désormais les détails de certains actes cruels que des jeunes infligeaient à sa fille, comme de « mettre des punaises ou des cartouches d’encre sur sa chaise ». Clara Luciani, devenue maman en 2023 d’un petit garçon avec le leader de Franz Ferdinand, Alex Kapranos, a fini par rendre sa parole publique sur le harcèlement scolaire. « On peut dire que ce que je vis en ce moment, c’est une revanche sur la vie », s’est même félicitée l’artiste récompensée aux Victoires de la musique.

« J’étais moquée tous les jours, c’était terrible. À 11 ans, je mesurais déjà 1,76 mètre. C’était super dur pour moi. J’ai commencé à écrire des chansons à 11 ans, c’était mon refuge. La musique m’a beaucoup aidé. » Dans Paroles de mères : Elles ont élevé des stars, les mamans de 23 autres personnalités, dont François Civil, Léa Seydoux et Alex Lutz, prennent la parole pour raconter de leur point de vue « le parcours et les défis de leurs enfants ». L’ouvrage est aussi un « hommage vibrant à celles sans qui rien n’aurait été possible ».

Beyoncé révèle à deux fans le sexe de leur futur bébé lors d’un concert de sa tournée « Cowboy Carter »

La star Beyoncé s’est transformée le temps d’un instant en échographiste. Lors d’un de ses concerts, mercredi, au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), elle a dévoilé à un couple de fans s’il attendait une fille ou un garçon. Une révélation qui s’est faite devant des milliers de spectateurs, rapporte le magazine américain People.

Lors de sa prestation, la chanteuse de 43 ans a remarqué une pancarte tenue par un couple qui lui demandait une faveur : révéler le sexe de son deuxième enfant. L’artiste n’est pas restée insensible à cette proposition et a promis qu’elle le ferait durant son show qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée « Cowboy Carter ».

Plus tard, sous la pluie, Queen Bey s’est avancée sur scène, vêtue d’une incroyable combinaison aux couleurs des Etats-Unis et d’un chapeau noir, pour le moment tant attendu par le couple. « Je vais prendre mon temps », a-t-elle annoncé à la foule. Elle a attrapé une enveloppe qu’on lui a tendue, puis elle a montré au public le résultat. On pouvait y lire le mot « cow-boy », écrit en noir et bleu. Beyoncé s’est empressée de le dire au micro : « C’est un garçon. »

La star, mère de trois enfants, leur a lancé en souriant : « Que Dieu vous bénisse. Félicitations. Merci infiniment de m’avoir permis d’y participer. » Puis, elle est repartie sous les acclamations de ses fans. Ce moment a notamment été partagé sur les réseaux sociaux par la mère de Beyoncé, Tina Knowles. « Waouh ! Qui prend le temps de révéler un sexe alors qu’elle est mouillée et qu’il fait froid ? », a-t-elle commenté.

En juillet 2023, au RheinEnergieStadion de Cologne (Allemagne), lors de sa tournée Renaissance World Tour, Beyoncé avait déjà exaucé le vœu d’une femme enceinte en révélant le sexe de son futur bébé.

Russell Brand plaide non coupable de cinq chefs d’accusation dont viol et agression sexuelle

Russell Brand s’est présenté devant la cour de Southwark Crown, à Londres, pour répondre de cinq chefs d’accusation. L’humoriste devenu influenceur complotiste est accusé de viol, attentat à la pudeur, viol oral et de deux autres agressions sexuelles par quatre femmes.

Pour chacun, le comédien de 49 ans a répondu « non coupable », ce qui n’est pas en soi une surprise. Inculpé en avril, il avait publié une vidéo pour clamer son innocence, arguant ne s’être jamais livré à une activité sexuelle non consensuelle.

Sous un soleil très éloigné de la météo du pays qui l’a vu naître, chapeau de paille vissé sur la tête, l’humoriste assurait sur Instagram avoir été « accro à la drogue et au sexe » avant sa rencontre avec « Dieu », mais jamais un « violeur ».

« Je vais maintenant avoir l’occasion de me défendre de ces accusations devant un tribunal et j’en suis incroyablement reconnaissant », avait-il ajouté. Le procès devrait s’ouvrir le 3 juin 2026 et Russell Brand restera en liberté conditionnelle jusque-là, annonce la BBC.

Les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés dans le centre de Londres et à Bournemouth entre 1999 et 2005, et concernent quatre femmes au total. L’ex-mari de Katy Perry s’est fait connaître pour son humour provocateur dans les années 2000, avant de virer gourou aux idées complotistes pendant la période du Covid-19. Récemment converti à l’évangélisme (ceux qu’on appelle « born again »), Russell Brand est marié à l’illustratrice pour enfants Laura Gallacher, avec qui il a deux filles.

Richard Gere a connu des temps difficiles avant de renouer avec le succès

Aujourd’hui, Richard Gere est un visage familier du cinéma mondial, notamment grâce à son rôle emblématique dans Pretty Woman (1990). Pourtant, avant de connaître la célébrité, l’acteur a traversé des années de galère qu’il n’a jamais cherché à dissimuler.

Invité au Festival de Cannes l’an dernier pour présenter Oh, Canada de Paul Schrader, Richard Gere s’était confié sur ses débuts compliqués dans le métier. À une époque où les propositions se faisaient rares, il a accepté des rôles qu’il n’aurait jamais envisagés dans d’autres circonstances – y compris ceux qui allaient faire exploser sa carrière.

“Pretty Woman, c’est quelque chose, à la base, que je n’aurais jamais fait. Officier et gentleman non plus. Ces scénarios ne m’intéressaient pas”, a-t-il expliqué dans une interview accordée en 1993 au magazine Movieline (via Newsner). “C’est le producteur Jeffrey Katzenberg qui m’a proposé ces deux films alors qu’on ne me proposait presque rien.”

Mais à ce moment-là, il n’avait pas vraiment le luxe de choisir : “Avant ces films, j’ai été un peu obligé de mendier”, a-t-il avoué. “Jouer dans Affaires privées, par exemple, a été une décision très difficile à prendre car ça aurait pu être une véritable merde.”

C’est donc essentiellement pour des raisons financières qu’il finit par accepter le rôle d’Edward Lewis dans Pretty Woman.

“Concernant Pretty Woman (film avec lequel il a un problème), une chose en appelant une autre, j’ai commencé à voir ce que je pouvais apporter au film, mais au départ, j’ai dit oui pour l’argent, ce n’était pas une envie profonde”, a-t-il admis avec une franchise désarmante.

Mais, contre toute attente, ce tournage a marqué un tournant dans sa carrière et dans sa manière d’aborder son métier : “Ensuite, j’ai fait le film, j’ai passé un bon moment, et c’est sans doute parce que je ne ressentais pas cette pression de faire quelque chose d’important que j’ai pu explorer d’autres choses dans le rôle mais également en tant qu’homme. Ça m’a permis de trouver une manière de travailler beaucoup plus libre, que j’utilise d’ailleurs depuis.”

Cette liberté nouvellement découverte l’a guidé pour la suite de son parcours artistique.

“Finalement, j’ai pris du plaisir à le faire. Et comme je ne ressentais pas cette pression de livrer une performance ‘importante’, j’ai pu expérimenter, me détendre, et explorer d’autres facettes du personnage… et de moi-même.”

Ces dernières années, on a pu voir Richard Gere dans la comédie romantique Oui, je le veux ?, face à Diane Keaton (disponible en streaming sur Paramount+), dans le drame Oh, Canada donc, de Paul Schrader, avec Uma Thurman et Jacob Elordi (disponible en VOD), ainsi que dans la série The Agency avec Michael Fassbender, Jeffrey Wright et Jodie Turner-Smith (disponible sur MyCanal).

Parmi ses projets encore inédits en France, on peut citer la comédie dramatique et thriller Longing de Savi Gabizon avec Diane Kruger, sortie en 2024 aux États-Unis et que l’on attend encore de pouvoir découvrir chez nous.

Mort à 61 ans de l'acteur Ed Gale, qui jouait la poupée culte Chucky et Howard le canard

L'acteur américain Ed Gale est décédé le 27 mai à 61 ans. Sa nièce, qui a annoncé son décès sur Facebook a écrit :

"C'est avec le cœur lourd et un cercueil étonnamment léger (vous avez saisi ?) que nous annonçons le décès soudain de notre oncle, Ed Gale. Ed Gale a tiré sa dernière révérence et est maintenant en tête d'affiche dans l'au-delà. Il était arrivé en Californie à l'âge de vingt ans, avec 41 dollars et un rêve et ne l'a jamais regretté."

Ed Gale est né le 23 août 1963. Atteint de nanisme, il débute sa carrière au cinéma sous le masque et le costume du Howard... une nouvelle race de héros de George Lucas. A l'époque, le cinéaste dépense 2 millions de dollars (6 millions avec l'inflation 2025) pour qu'un acteur puisse donner vie, à l'intérieur, au mouvement du personnage. Le costume passera entre beaucoup de mains, mais celui qui tournera principalement avec sera Ed Gale, raison pour laquelle il est crédité au générique du film. Il déclarait en 2018 (via THR) :

"J'étais très enthousiaste à l'idée d'obtenir le rôle, mais je n'avais aucune idée de qui était Howard le Canard et j'ignorais qu'il s'agissait d'un personnage Marvel. Oui, j'ai porté le costume tous les jours pendant près de dix mois. Je suis le seul acteur à avoir joué le rôle d'Howard le Canard".

Il incarne ensuite un Dink (l'équivalent des Ewoks) dans la parodie de Star Wars La Folle histoire de l'espace par Mel Brooks, avant d'à nouveau apparaître "caché" sous la salopette bleue de Chucky dans Jeu d'enfant (1988), la première aventure de la poupée possédée. Dans ce film d'horreur, Gale joue les mouvements et déplacements de la poupée dans les plans larges. La poupée mécanique était supervisée par Kevin Yagher et sa voix assurée par Brad Dourif.

On reverra Ed Gale dans Les Aventures de Bill et Ted avec Keanu Reeves (1991), dans Le Livre de la jungle (dans le rôle de Baloo bébé) (1994), O'Brother des frères Coen et plusieurs rôles à la télévision, souvent le temps d'un épisode. Il avait tourné son dernier rôle en 2020 dans le film éphémère Pandemonic, tourné en 24 heures, qui a bénéficié de trois projections avant que le fichier d'origine ne soit détruit (volontairement, cela faisait partie du concept) par son réalisateur, le Norvégien Reinert Kiil.

Good Fortune : Keanu Reeves est un ange dans la bande-annonce de cette comédie

Si vous êtes très présents sur les réseaux sociaux, vous savez que la réputation de Keanu Reeves va au-delà de ses aptitudes pour les arts martiaux et qu'il est décrit, par différentes sources, comme l'un des artistes les plus gentils d'Hollywood. "Un ange", disent certaines personnes, ce qu'Aziz Ansari a visiblement pris au pied de la lettre puisque l'acteur, à qui l'on doit l'excellente série Master of None, lui donne des ailes dans sa première réalisation pour le cinéma.

Dans Good Fortune, Keanu Reeves incarne donc un ange triste et bas de gamme appelé Gabriel en quête d'une âme à sauver. Laquelle devrait être celle d'Arj, livreur incarné par Aziz Ansari lui-même, au sein d'un casting où l'on croise également Seth Rogen, Sandra Oh ou encore Keke Palmer, stars d'un long métrage qui s'appuiera aussi bien sur ses dialogues un peu crus, ses situations et l'abattage de ses acteurs et actrices.

Attendu le 17 octobre dans les salles américaines et anglaises, Good Fortune n'a pas encore de date de sortie française, mais sa bande-annonce est dévoilée à quelques jours de la sortie de Ballerina, spin-off de John Wick dans lequel Keanu Reeves reprend son rôle le plus iconique après celui de Neo. Mais c'est à un autre de ses films auquel on pense devant ces quelques images : Constantine, adaptation des comic books "Hellblazer" dans laquelle la star faisait face à des démons et à... l'ange Gabriel.

Les fans n'auront d'ailleurs pas manqué de noter que Keanu Reeves, en plus du prénom Gabriel, porte ici un imper beige, comme John Constantine dans les comic books dont s'inspire le film de Francis Lawrence sorti en 2005 (et qui pourrait avoir une suite), qui habillait son héros en costume noir. Les choix d'Aziz Ansari semblent donc ne pas être anodins, à plus d'un titre, et qui sait à quel point Good Fortune jouera avec l'aura et la personnalité de son acteur ?

Veuve noire : ce film policier espagnol est adapté de l'histoire vraie glaçante d'Antonio Navarro Cedrán

Les "true crimes" ont le vent en poupe sur Netflix et la plateforme creuse un peu plus le filon avec Veuve noire, un long-métrage qui s’inspire de l’affaire d’Antonio Navarro Cedrán, retrouvé mort dans un parking de Valence en 2017.

Ce drame a choqué toute l’Espagne à l'époque, et plus encore quand tous les indices se sont dirigés vers son épouse : la jeune et jolie veuve s'est avérée être le cerveau d’un meurtre sordide. Ce film, disponible sur Netflix, revient sur cette histoire et ne se contente pas de relater les faits, mais sonde également la psyche des personnages impliqués.

Le réalisateur Carlos Sedes – qui a signé des épisodes de la mini-série L'Affaire Asunta qui avait bien marché sur Netflix – propose une structure narrative divisée en trois parties. Chacune permet de se plonger dans l’esprit de chaque protagoniste, rendant ainsi l’histoire plus immersive. Quelques longueurs mises à part – le film dure un peu plus de deux heures – le procédé permet de mieux comprendre la banalité d'un crime odieux..

Peu connue de ce côté des Pyrénées, Carmen Machi incarne l’inspectrice en charge de l'enquête. La soixantaine et quelques décennies de métier derrière elle, elle ne se laisse pas berner par le numéro de la veuve éplorée. Elle mène ses investigations patiemment et resserre petit à petit l'étau autour de la suspecte.

Cette dernière est justement interprétée par Ivana Baquero, révélée enfant par Guillermo del Toro dans Le Labyrinthe de Pan. Elle joue donc Maje, une jeune femme inconséquente qui multiplie les amants et planifie l'assassinat de son mari comme si elle se débarrassait d'un vulgaire encombrant...

Les abonnés Netflix auront le plaisir de retrouver Tristán Ulloa, qui se trouvait déjà devant la caméra de Carlos Sedes dans L'Affaire Asunta mais faisait aussi partie de l'aventure Berlin, la série préquelle de La Casa De Papel.

Il campe Salva, le collègue plus âgé de Maje qui se fait manipuler comme une marionnette par la jeune femme. À l'image des autres productions que l'on peut voir venant de Netflix Espagne, le film manque un peu de nuances sur l'approche des personnages. On en reste à des archétypes, celui de la femme fatale et de l’homme manipulé.

Mais le film se distingue par son utilisation du son. Les enregistrements audios de la protagoniste, qui dévoilent ses manipulations, font par moment penser à la première saison de The Wire. On s'amuse de voir les réactions des policiers qui écoutent les conversations téléphoniques de cette mante religieuse et des pauvres benêts qui boivent ses paroles. Au final, un récit sans fioritures ni effets de manche.

Veuve noire actuellement sur Netflix.

Un mariage sans fin a droit à un remake français sur Prime Video

Avis aux fans de comédies romantiques, Prime Video vient de mettre en ligne un nouveau film du genre. Ce nouveau long-métrage français écrit par Patrick Cassir et Jim Birmant et réalisé par Patrick Cassir un petit goût de déjà-vu, puisqu'il utilise le concept de boucle temporelle, qui consiste à revivre inlassablement des évènements.

Vous pensez sûrement au film culte Un jour sans fin en regardant cette nouvelle comédie française, mais s'il y a un sentiment de déjà-vu, c'est aussi parce qu'il s'agit d'un remake d'un film américain, qui avait cartonné il y a cinq ans durant la pandémie mondiale.

Si vous n'avez pas vu Palm Springs, écrit par Andy Siara et réalisé par Max Barbakow, alors vous pouvez vous laisser embarquer dans une romance drôle et attendrissante sur fond de science-fiction. Mais si vous avez déjà vu Palm Springs, vous aurez certainement l'impression de voir un film très similaire.

Un mariage sans fin nous emmène dans un hôtel reculé du Maroc, où Louna (Camille Rowe), la soeur de la mariée, et Paul (Tarek Boudali), le petit ami d'une des demoiselles d'honneur, se rencontrent.

Rongée par l’ennui, Louna se laisse séduire par ce curieux convive. Mais alors qu’ils s’apprêtent à conclure leur soirée au milieu du désert, Paul est attaqué par un mystérieux agresseur et fuit dans une grotte, suivi de près par Louna.

À son réveil, elle découvre qu’elle est coincée dans une boucle temporelle avec Paul, condamnée à revivre cette journée à l’infini. Elle cherche à en sortir par tous les moyens, tandis que Paul, qui est coincé depuis plus longtemps qu’elle, la guide avec malice à travers les méandres de ce mariage sans fin.

Ensemble, ils explorent cette étrange réalité, oscillant entre rires, désespoir et rapprochements imprévus. Et s’ils trouvaient, derrière l’absurdité de leur situation, une chance inespérée de donner un sens à leur existence... et peut-être même de découvrir l’amour ?

Cette comédie romantique joue avec tous les codes des genres qu’elle honore, les tord et les approfondit pour livrer un message bienveillant sur l’acceptation et l’amour de soi dans un contexte où la foi en l'amour et les relations amoureuses sont de plus en plus complexes et parfois anxiogènes.

Grâce à la qualité d'écriture du scénario original de Palm Springs, son remake français, agrémenté d'un humour plus proche de nous et d'un duo détonant et attachant formé par Camille Rowe et Tarek Boudali, Un mariage sans fin est une comédie romantique divertissante, parfaite pour une soirée en solo, en couple ou entre amis, pour éviter de perdre du temps à zapper sur une plateforme de streaming

N.W.A - Straight Outta Compton : cette légende du rap est incarnée par son propre fils dans ce biopic

Ce groupe a défrayé la chronique dans les années 90, et incarné l’esprit "west coast" du rap américain. N.W.A. signifie Niggaz Wit Attitudes, et a permis de révéler au grand public les légendes Dr. Dre, Ice Cube ou encore le regretté Eazy-E.

Dissous en 1991, le collectif musical jouit aujourd’hui encore d’une très grande popularité. Ce n’est donc pas une surprise si un biopic, N.W.A. - Straight Outta Compton produit par les membres du groupe, lui a été consacré en 2015.

L’origine du projet remonte à 2009, sous l’impulsion de Dr. Dre et Ice Cube et des autres ayants droit de N.W.A. John Singleton et Peter Berg ont été pressentis pour réaliser le film, avant que le projet ne soit finalement confié à F. Gary Gray (Fast & Furious 8). Ce dernier a notamment réalisé plusieurs clips des deux rappeurs dans leurs carrières solos respectives.

L’implication des membres de N.W.A. a permis d’assurer au film de rester au plus proche de la réalité des faits et de raconter leur histoire à travers leur point de vue. Mais l’équipe de Straight Outta Compton a dû également faire face à un autre défi de taille : trouver les bons interprètes pour incarner à l’écran les membres du groupe.

Tandis qu’un comédien au talent déjà confirmé, Corey Hawkins, a été choisi pour camper Dre, c’est à l’inverse un acteur débutant qui a été retenu pour prêter ses traits à Ice Cube. Mais nul doute que O'Shea Jackson Jr. est littéralement né pour jouer ce rôle, puisqu’il n’est nul autre que le fils du rappeur américain !

Un autre "fils de" a failli apparaître dans le film, puisqu’il était prévu que Lil Eazy E prête lui aussi ses traits à son père. Mais c’est finalement un autre acteur – Jason Mitchell – qui a incarné le rappeur dans le long métrage. Signalons par ailleurs la participation de Paul Giamatti dans le rôle du manager Jerry Heller, et la courte apparition de Lakeith Stanfield dans la peau de Snoop Dogg.

Énorme succès à sa sortie, le film a rapporté plus de 200 millions de dollars dans le monde (pour un budget légèrement inférieur à 30 millions). N.W.A. - Straight Outta Compton a par ailleurs été nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original (choix étonnant pour un biopic, mais passons…). Le film est considéré à ce jour comme l’un des meilleurs biopics musicaux de ces dernières années.

Sa mise en ligne sur Netflix dès ce samedi 31 mai nous donne donc l’occasion de nous replonger dans l’histoire du groupe de rap américain le plus influent des années 90.

L'Etrange incident : c'est l'un des meilleurs westerns de tous les temps pour Clint Eastwood

Clint Eastwood a beau être l’un des représentants les plus emblématiques du western, que ce soit devant ou derrière la caméra, il n’a pas hésité à partager son admiration pour d’autres chefs-d’œuvre du genre. L’un de ceux qui l’ont profondément marqué remonte à son adolescence : L’Étrange incident (ou The Ox-Bow Incident en version originale), réalisé par William A. Wellman en 1943.

En 2003, l’American Film Institute avait convié Eastwood à présenter ce film coup de cœur. Ce jour-là, il avait fait l’éloge de cette œuvre singulière qu’il considère comme l’une des plus puissantes de l’histoire du western.

L’intrigue de L’Étrange incident se déroule dans une petite ville de l’Ouest, secouée par le meurtre du fermier Kinkaid. En l’absence du shérif, les habitants décident de former une milice improvisée. Parmi eux se trouvent deux étrangers et voyageurs de passage, Gil Carter et Art Croft. Le groupe ne tarde pas à découvrir trois hommes en possession du troupeau de Kinkaid. Mais au lieu de les remettre à la justice, ils choisissent de les pendre sur-le-champ. Pourtant, les accusés clament leur innocence. Qui dit vrai ? Et surtout, à quel prix ?

Clint Eastwood s’est rappelé de son premier visionnage du film dont il se souviendra toujours : “Quand j’ai vu Henry Fonda et Dana Andrews avec leurs chapeaux, je croyais que ce serait un film violent. C’était au début des années 40, et [...] c’était surtout une histoire déprimante [rires].”

Il a aussi évoqué les thèmes abordés avec émotion : “Ce n’était pas vraiment une comédie, mais ça m’a vraiment parlé, car pour l’époque, il abordait certaines valeurs morales sur la violence de la foule, mais aussi beaucoup d’autres choses comme le racisme, le pseudo-machisme, la relation père-fils, et même en étant gamin, j’avais beaucoup aimé tout cela.”

“J’y ai souvent repensé, je l’ai revu deux ou trois fois depuis, mais j’avais oublié à quel point il est efficace, et il contient tant de magnifiques ‘character actors’ qu’il est difficile de ne pas passer un bon moment devant”, a-t-il ajouté.

Alors qu’en ce temps-là les westerns étaient surtout synonymes de spectacle, L’Étrange incident tranchait par sa sobriété et son intensité.

​​”À cette époque où le genre était très populaire, quand on voyait un western, on en attendait un certain niveau d’action, de divertissement, mais avec [L’Étrange incident], il y avait quelque chose de différent dans la façon dont il avait été fait, dans la façon dont Wellman encadre son histoire où tout commence et tout finit au saloon, avec le chien qui traverse la rue... Et les combats n’étaient pas les combats habituels des westerns, c’étaient des bagarres de chiffonniers.”

Malgré ses moyens limités – des décors en studio, quelques rochers en carton, un son parfois résonnant – le film captive par sa force narrative.

“On peut voir que c’est un film sans beaucoup de budget, avec beaucoup d’intérieurs, on peut entendre l’écho de la réverbération du son plateau, il y a des rochers en plastique en arrière-plan, mais [le film] vous entraîne tellement dans son histoire que vous vous en fichez.”

Avec sa durée de seulemeà redécouvrirnt 1h15, L’Étrange incident en dit plus que bien des longs-métrages de 10 heures. Clint Eastwood lui-même ne cesse de le recommander. Pourtant, il reste difficile à voir aujourd’hui. Pour le découvrir, il faudra sûrement se tourner vers les éditions DVD et Blu-ray.

Mais pour les amateurs de westerns profonds, de récits humains et de cinéma engagé, le film vaut largement le détour.

29 mai 2025

Dany Boon règle ses comptes avec l’auteur d’une terrible fake news

Dany Boon en a gros sur la patate. Déclaré mort sur les réseaux sociaux le 11 mai dernier, le Ch'ti le plus célèbre de France a visiblement beaucoup de mal à digérer la nouvelle.

Invité exceptionnel de la prochaine édition du Bon Dimanche Show sur RTL, l'acteur et réalisateur a réagi avec humour à la fausse annonce de son décès. Amusé, il est même allé jusqu'à imaginer sa propre disparition avec une bonne dose d'autodérision.

"Ça a l’air d’être le paradis, je ne sais pas trop parce que je n'ai pas Google Maps, je cherche la direction avec Waze", a-t-il confié sur sa vie après la mort avant d'expliquer avoir franchi les portes du paradis grâce à sa gentillesse. Et d'ajouter : "Un sentiment d’inachevé ? J’aurais pu freiner avant de prendre le camion de plein fouet".

Rappelons en effet que Dany Boon a récemment été victime d'un accident de voiture sur l'autoroute A4, "à hauteur de la commune de Varize (Moselle)".

Le 9 mai dernier, nos confrères du Républicain Lorrain assuraient qu'il ne souffrait "d'aucune blessure sérieuse. Tout comme les autres personnes impliquées dans l’accident".

Selon le journal, la star de Bienvenue chez les Ch’tis revenait d'une sortie familiale à Europa-Park. Au moment de l’accident, il se trouvait seul à bord de son véhicule.

Quelques jours après l'incident, une rumeur infondée annonçant sa mort s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Agacé, Dany Boon a donc promis de revenir "hanter le connard qui a annoncé (s)a mort sur internet".

"Je viens malheureusement d'apprendre ma mort. Que dire, sinon que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers", avait-il lancé sur Instagram au moment de la sordide découverte avant d'avouer avoir "du mal à l'accepter. Je ne vous cache pas que c'était très soudain, comme souvent dans les décès. J'ai même le sentiment que je n'y crois toujours pas. Je suis totalement dans le déni de ma mort et je suis pour le don d'organes donc, attendez juste un tout petit peu avant de me les prélever..."

Et de conclure : "On lit un nombre de conneries sur internet, méfiez-vous des fake news. Je vais très bien." Dany Boon ne manque pas d'humour !

Fifth Harmony : 7 ans après leur fin, le groupe se reforme !

Le monde de la musique pop pourrait bientôt vibrer à nouveau au son de Fifth Harmony. Le célèbre girls band américain, qui s’était mis en pause en 2018 après avoir conquis les charts du monde entier, serait en passe de se reformer.

Pour les millions de fans à travers le globe, cette nouvelle suscite un mélange d’excitation, de nostalgie et d’impatience.

Fifth Harmony a vu le jour en 2012 lors de la deuxième saison de l’émission The X Factor USA. Formé à l’origine de cinq membres — Camila Cabello, Normani Kordei, Ally Brooke, Dinah Jane et Lauren Jauregui — le groupe a rapidement gravi les échelons de la notoriété grâce à sa synergie vocale, ses chansons accrocheuses et une forte présence scénique.

Des titres comme “Worth It”, “Work From Home” ou encore “BO$$” ont marqué toute une génération. Leur second album, 7/27, a été un tournant dans leur carrière, consolidant leur statut d’icônes pop et leur permettant de s’imposer à l’international.

Cependant, en 2016, un événement inattendu a bouleversé la dynamique du groupe : le départ de Camila Cabello, qui a décidé de se lancer dans une carrière solo. Malgré ce changement, les quatre membres restantes ont continué à évoluer ensemble pendant encore deux ans avant d’annoncer, en mars 2018, une pause "indéfinie" pour se consacrer à leurs projets personnels.

Ce mercredi 28 mai 2025, The Hollywood Reporter a affirmé que des discussions en vue d’une reformation ont débuté au cours de l’année 2024. L’idée serait de célébrer le 10e anniversaire de 7/27, leur album emblématique sorti en 2016. Normani, Lauren, Ally et Dinah Jane seraient toutes enthousiastes à l’idée de se retrouver sur scène et en studio.

On note en revanche que Camila Cabello ne sera pas de la partie, même si tensions entre elle et les autres membres se sont apaisées au fil du temps.

Plusieurs déclarations publiques et interactions récentes sur les réseaux sociaux ravivent donc l’espoir des fans de voir le groupe au complet.

Julien Doré en tournée : le chanteur prêt à rembourser un jeune spectateur

Quelle ascension ! Julien Doré est à la "Nouvelle Star" ce que Jenifer est à la "Star Academy". En l'espace de quelques années, ces deux artistes sont parvenus à faire oublier qu'ils étaient passés par un télé-crochet. Et l'ancien candidat originaire d'Alès a, comme sa consœur, un parcours incroyable. Sa force, notamment ? Son côté déjanté. Pour rappel, c'est avec un ukulélé qu'il s'était présenté au casting de l'émission musicale de M6. Par ailleurs, dans son dernier album Imposteur, le chanteur n'a pas hésité à reprendre une comptine culte pour enfant intitulée Ah les crocodiles allant jusqu'à enfiler le costume de l'animal pour son clip.

Julien Doré est un artiste à part et, qui plus est, qui ne manque pas d'humour. Ainsi, quatre ans après sa dernière tournée Aimée, l'interprète de Coco Câline est de retour sur scène avec un spectacle intitulé Le Pestacle. Comment en a-t-il eu l'idée ? Si le père de famille ne dévoile jamais sur les réseaux sociaux le visage de son petit garçon né en mars 2021, il n'a toutefois pas hésité à lui donner cette grande responsabilité pour ce nouveau tour de chant très attendu.

Ainsi, à plusieurs reprises, tous les deux ont dévoilé leur adorable complicité dans de petites vidéos. Des vidéos dans lesquels son fils fait preuve d'un sacré caractère et sait tout à fait ce qu'il veut pour son illustre papa. D’ailleurs, du haut de ces quatre ans, c'est lui qui ouvre le Pestacle. En effet, avant que Julien Doré entre en scène, on peut entendre ces quelques mots résonner dans la salle : "Mesdames, Messieurs, il va commencer le Pestacle". Adorable !

Régulièrement, le comédien phare de la série Panda sur TF1 poste photos et vidéos sur Instagram. Cela peut être des instants volés de sa tournée mais aussi de sublimes clichés dans les Cévennes, où il s'est installé en famille. Mais ce n'est pas tout, sur les réseaux, l'ex coach suppléant de "The Voice Kids" s'amuse aussi beaucoup et apparait très proche de ses fans. Dernièrement, d'ailleurs, ce dernier n'a pas hésité à envoyer une petite carte postale à une fan prénommée Sonia. Enfin, récemment, une mère de famille inquiète est allée le solliciter en message privé.

Alors qu'Amandine sera présente lors de son concert en Belgique en novembre prochain, elle a demandé à l'artiste : "Pensez-vous que nous pouvons venir avec notre petit garçon (il aura 6 ans) ou est-ce trop jeune ? Nous avons un casque pour le bruit mais je me demande surtout pour les lumières s'il n'est pas trop jeune". Ni une ni deux, le quadragénaire a répondu : "Votre petit garçon va adorer. Des baleines, un panda et beaucoup de magie et de tendresse à partager avec lui" a-t-il commencé par écrire avant de promettre… "Et s'il n'aime pas je rembourse" a-t-il conclu avec humour. Un Pestacle si magique qu'il affiche quasiment "complet" partout où il passe.

Après être passé par Toulouse ces derniers jours, Julien Doré s’octroie une petite pause et sera de retour sur scène en octobre. Il sera notamment à l'Accor Arena à Paris le 14 novembre prochain.

Christian Clavier condamné en appel pour exil fiscal à Londres en 2012

Christian Clavier n’est pas près de se réconcilier avec la France. En 2012, il claquait la porte pour poser ses valises à Londres, afin d’échapper à « une forme de parisianisme » qui peut s’avérer « très méchante », comme il s’en confiait en 2014 sans Sept à huit. Après quelques années en Angleterre, c’est la Belgique qui a retenu ses faveurs.

« Paris est devenu invivable. Chez vous, l’ambiance est plus conviviale et internationale. C’est ce que j’avais aimé à Londres, où j’ai également habité, jusqu’au Brexit », expliquait-il au média belge Ciné-Télé-Revue. Mais pour l’administration fiscale française, ce n’est pas que pour son bien-être moral que l’acteur a traversé la Manche voilà 13 ans.

La cour d’appel de Paris a condamné la star des Visiteurs à verser la somme de 323.644 euros au titre de l’ISF, annonce BFMTV. Certes, l’acteur a vendu son appartement du 7e arrondissement à Paris pour acheter une maison à Londres, et transféré 4 millions de placements financiers en Belgique, mais ce n’est pas assez pour faire de lui un résident étranger. L’administration fiscale estime qu’il n’a pas passé plus de la moitié de l’année hors de l’Hexagone, condition nécessaire pour se soustraire à l’impôt français.

Elle en veut pour preuve le temps passé sur le tournage du film Les Profs, des factures EDF et de téléphone en France ou encore la location d’un logement parisien pour trois ans. Isabelle de Araujo, sa compagne depuis 2004, et les enfants de cette dernière seraient également restés vivre en France.

Alexandra Schamis, l’agente de la star des Bronzés avait dénoncé les « attaques systématiques pour son amitié avec Nicolas Sarkozy » en 2012. Il aurait également « été meurtri aussi par le mauvais accueil de son dernier film », On ne choisit pas sa famille, sorti en 2011. Rien à voir avec un exil fiscal, selon celle qui justifiait alors que la Grande-Bretagne n’est « pas du tout une destination favorable » en ce sens. Des arguments qui n’ont visiblement pas convaincu l’administration fiscale française.

Miley Cyrus doit son timbre unique à un œdème de Reinke

Certains artistes, comme Garou, doivent leur timbre de voix rauque à la « clope et à l’alcool ». Si Miley Cyrus concède qu'« avoir 21 ans et rester éveillée à boire, fumer et faire la fête après chaque concert n’arrange rien », son timbre si particulier, l’actrice et chanteuse ne le doit pas aux excès.

« Ma voix a toujours sonné comme ça, c’est donc une caractéristique de mon anatomie », a-t-elle déclaré au micro de Zane Lowe sur Apple Music. Ou plutôt une affection, connu sous le nom d’œdème de Reinke. L’artiste explique avoir « un très gros polype sur ma corde vocale, qui m’a donné une grande partie du timbre et de la texture qui ont fait de moi ce que je suis », selon elle.

L’œdème de Reinke consiste en une inflammation des cordes vocales due à une accumulation excessive de liquide provoquant un épaississement et un gonflement des tissus. Un trouble avec lequel il a fallu apprendre à composer.

« C’est extrêmement difficile de performer avec », confie Miley Cyrus, qui compare cette gêne à « courir un marathon avec des poids aux chevilles ». La jeune femme assure que sa propre mère peine à reconnaître sa voix en fin de journée. « Elle me dit : "Oh, on dirait que tu parles à la radio". Et c’est comme ça qu’on sait que je suis vraiment fatiguée », s’amuse-t-elle.

Une opération serait envisageable, mais l’artiste de 32 ans ne se sent pas prête. Et pour cause ; elle pourrait « ne plus reconnaître sa voix » à son réveil. Alors il faut éviter de tirer sur la corde et aménager les prestations sur scène. Ainsi, si la star sort le 30 mai son neuvième album studio, Something Beautiful, ses concerts risquent de se faire rares.

L’album a tout de même été présenté en avant-première lundi 27 mai au Château Marmont, à Los Angeles, lors d’un événement avec ses fans. Son compagnon musicien, Maxx Morando, partageait la scène avec elle. On comprend mieux pourquoi sa dernière tournée mondiale remonte à 2014, lors du Bangerz Tour. Les fans vont en tout cas devoir prendre leur mal en patience.

Valensole 1965 : bande-annoince avec Vahina Giocante

Avec ce drame, Dominique Filhol se lance un défi de taille : raconter un événement mystérieux - encore non élucidé aujourd’hui - qui a secoué la France il y a 60 ans. Toujours dans la veine de son dernier film, un documentaire intitulé Ovnis: une affaire d'États, le cinéaste français explore les faits divers relatifs aux OVNI. Dans Valensole 1965, il fait le choix de s’attarder davantage sur les conséquences que peut avoir une telle découverte sur un petit village rural de Provence.

Synopsis : “Valensole, Provence, Été 65. À l’aube, Maurice Masse, un paysan, découvre dans son champ de lavandes un mystérieux engin qui décolle à une vitesse sidérante en laissant des traces au sol. La nouvelle attire les foules et met Maurice sous le feu des projecteurs. Face à cette soudaine notoriété non désirée, il tente de protéger sa famille et de faire face. Sa vie, celle de sa famille et de ce petit village vont être bouleversées.”.

Côté casting, c’est le duo d’acteurs composé de Vahina Giocante (Blueberry, l'expérience secrète) et Matthias Van Khache (Lady Blood) qui incarnent les rôles principaux. Dominique Filhol signe également le scénario de ce film, inspiré d’un fait réel. En dévoilant les premières images de son œuvre, on peut d’ores et déjà constater que l’émotion sera au rendez-vous. Le réalisateur s'attaque à un évènement fort de l’année 1965 mais avec une humanité très présente.

Valensole 1965 sera à découvrir en salles le 9 juillet 2025.

El refugio atómico : Les premières images de la prochaine série espagnole de Netflix

Un nouveau La Casa de Papel à venir sur Netflix ? C'est ce que laissent présager les images de la nouvelle série d'Álex Pina, qui poursuit sa collaboration avec la plateforme après Sky Rojo, La Casa de Papel et son spin-off Berlin.

Avec Esther Martínez Lobato, le showrunneur remet une pièce dans la machine de séries hispaniques qui ont le vent en poupe sur Netflix, avec un nombre decréations originales en langue espagnole continue d'augmenter au fil des années.

Netflix a dévoilé un premier teaser de El refugio atómico (que l'on pourrait traduire par "L'abri nucléaire" ou "Le refuge atomique"), d'Álex Pina et Esther Martínez Lobato, avec qui il a imaginé ses trois plus gros succès.

Tournée en 2024, cette nouvelle série raconte la survie complexe d'un groupe de multimillionnaires réfugiés dans un bunker de luxe, appelé Kimera Underground Park, alors que la Troisième Guerre mondiale est sur le point d'éclater.

C'est depuis ce bunker qu'ils suivront, sur des écrans, dans un spectacle déroutant, l'effondrement du monde qu'ils ont connu. Et tandis qu'à l'extérieur la situation deviendra de plus en plus terrifiante, ils profiteront de leur petite ville privée avec terrain de basket, restaurant, jardin zen, bar à cocktails, divan de psy, salle de sport et spa.

Voilà à quoi sera réduit leur mythique statut de privilégiés : à apprendre à vivre dans un terrier de luxe, dans un univers souterrain plein d'énigmes où les comptes en souffrance de deux familles transpercées par une blessure du passé finiront par se solder.

Produite par Vancouver Media et destinée à une diffusion exclusive sur Netflix, El refugio atómico est une série de huit épisodes d'une heure chacun écrite par Álex Pina, Esther Martínez Lobato, David Barrocal, David Oliva, Lorena G. Maldonado et Humberto Ortega.

Le premier teaser nous rappelle l'ambiance enlevée et haletante de La Casa de Papel avec de nouveaux personnages hauts en couleur. Ce nouveau thriller en huis clos qui promet de nombreux rebondissements haletants pourrait bien être un nouveau succès pour Álex Pina sur Netflix. A la hauteur de La Casa de Papel ?

Les habitants du refuge seront interprétés par Miren Ibarguren (Phenomena, Tout le monde ment), Joaquín Furriel (L'arbre de sang, Intuition), Natalia Verbeke (Les Femmes du 6ème étage, Tout le monde ment), Carlos Santos (There's something wrong with the children, L'Homme aux mille visages) et Montse Guallar (Si je ne t'avais pas rencontrée, The Body).

Des nouveaux talents du cinéma espagnol seront également au casting, parmi lesquels Pau Simon, Alicia Falcó, Agustina Bisio et Álex Villazón. Les épisodes d'El refugio atómico seront réalisés par des experts du genre, à savoir Jesús Colmenar (La Casa de Papel, Sky Rojo), David Barrocal (Sky Rojo, Berlin) et José Manuel Cravioto (Voyage au Centre de la Terre, El Chapo).

Vous n'aurez pas à attendre très longtemps avant de découvrir cette nouvelle série espagnole prometteuse, qui devrait marcher sur les traces de La Casa de Papel, puisque El refugio atómico sera disponible dès le 19 septembre prochain sur Netflix

Shining : ce classique adapté de Stephen King a beaucoup déçu Stanley Kubrick

En termes d'efficacité horrifique, le film Shining signé Stanley Kubrick met à peu près tout le monde d'accord. Il a rendu mythiques certaines de ses séquences pour toute une génération. Pourtant, le film possède un fervent détracteur : l'auteur Stephen King lui-même.

Mécontent du traitement de son histoire dans le film, King n'a pas mâché ses mots, y compris dès la sortie du film en 1980. Celui qui a écrit Ça en 1986 était invité chez David Letterman, et déclarait :

"Je trouve que [Kubrick] a fait un travail merveilleux, mais j'ai un sentiment mitigé. Il y a énormément de choses dans ce film que je trouve parfaites et magnifiques et par moment, j'ai le sentiment d'avoir donné une grenade à Stanley Kubrick et qu'il a héroïquement jeté son corps dessus."

Avec le recul, treize ans plus tard, il osait aller plus loin : "Un film s'est éloigné considérablement de mon livre et a échoué, c'est Shining. Et si je trouve qu'il a échoué, c'est parce que Kubrick voulait faire le film d'horreur qui serait le mètre étalon du film d'horreur. Et il n'a pas voulu prendre le temps de saisir l'atmosphère du livre. C'est un échec dû à l'hubris". L'hubris désignant, selon le Larousse, l'"outrance dans le comportement inspirée par l’orgueil".

Ce qui est certain, c'est que le réalisateur a en effet ignoré le scénario écrit par Stephen King au profit du sien, co-écrit par Diane Johnson, ne gardant de Shining que ce qui l'intéressait, et délaissant la vision de King. Ce dernier entrera un peu plus dans le détail de ce qui lui a profondément déplu dans les extraits utilisés dans cette vidéo qui mixe différentes interviews de l'auteur, et qui en dit long :

"Je crois que l'une des choses auxquelles les lecteurs sont le plus attachés dans mes livres, c'est qu'il y a une chaleur, invitant le lecteur à faire partie de l'histoire. Le Shining de Kubrick était très froid (...) Dans mon roman, l'hôtel brûle et dans le film de Kubrick, il gèle. (...) Dans le rôle de Wendy, Shelley Duvall n'est là que pour crier et être stupide, et ce ne sont pas le genre de femmes à propos desquelles j'écris."

Stanley Kubrick a dû apprécier.

Il y a 45 ans, sur le plateau de Popeye, les acteurs ne tournaient pas qu'aux épinards

Pour 99,9% des personnes, le nom de Barry Diller ne résonnera absolument pas. Âgé de 83 ans aujourd'hui, il vient de publier ses mémoires aux Etats-Unis, intitulées Who Knew. Et c'est peu dire que Diller a pesé lourd dans l'industrie du cinéma. À 32 ans, en 1974, il fut nommé président du directoire de Paramount Pictures, et sera à la tête du studio pendant dix ans.

C'est sous sa direction que le studio produit de grands succès de la télévision comme Cheers (1982), ainsi que des films comme Les Trois jours du Condor (1975), La Fièvre du samedi soir (1977), Grease (1978), Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) et sa suite Indiana Jones et le Temple maudit (1984), Tendres Passions (1983), Le Flic de Beverly Hills (1984)...

Ou encore Popeye, puisqu'il s'agit du film qui nous intéresse. Invité à parler de ses mémoires, Barry Diller livre une anecdote (via Entertainment Weekly), concernant le tournage de ce film où Robin Williams donnait la réplique à Shelley Duval, qui incarnait son épouse, Olive. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Diller n'y va pas par quatre chemins...

"Le film le plus cocké de l'Histoire ? Popeye. Vous ne pouviez pas y échapper" a déclaré Diller à propos de la consommation de drogue sur le plateau de tournage. "À l'époque, on expédiait les films dans des boîtes de conserve. Les boîtes de pellicule étaient renvoyées à Los Angeles pour le traitement quotidien de la pellicule. Le film a été tourné à Malte. Nous avons découvert que les boîtes de pellicule étaient en fait utilisées pour expédier de la cocaïne sur le plateau. Tout le monde était défoncé".

C'est en 1980 que Robin Williams effectuait ses premiers pas au cinéma, dans les aventures du célèbre marin Popeye; une comédie musicale mise en scène par Robert Altman. Coproduit par la Paramount et Walt Disney Pictures, le film rapporta 60 millions de dollars de recettes dans le monde. Il fut donc rentable, mais loin des attentes que nourrissaient les deux Majors autour d'un personnage aussi iconique que le marin gavé aux épinards.

Au fond, qu'importe si le film est globalement raté; en tout cas très loin d'être le meilleur d'Altman ou de Robin Williams. Ce dernier ne nourrissait d'ailleurs pas une grande affection pour son personnage : "si vous regardez mon film à l'envers, vous aurez un scénario" dira-t-il plus tard. Avec son visage à l'impressionnante plasticité et son sens du rythme, l'acteur s'impose malgré tout.

3 hommes et un couffin :Michel Boujenah raconte un tournage compliqué

Réalisé par Coline Serreau au milieu des années 80, Trois hommes et un couffin est le film qui a permis à Michel Boujenah d'obtenir le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1986.

Egalement porté par André Dussollier et Roland Giraud, ce film désopilant dans lequel trois colocataires célibataires se retrouvaient à devoir s'occuper d'un bébé déposé devant la porte de leur grand appartement parisien, avait réuni plus de 10 millions de spectateurs dans les salles françaises à sa sortie. Un succès commercial inattendu qui avait permis au film de s'offrir une suite en 2003 (intitulée 18 ans après), une adaptation au théâtre et un remake américain réalisé par Leonard Nimoy.

Pourtant, même si la notoriété de Trois hommes et un couffin semble évidente 40 ans plus tard, c'était dans un climat de grande incertitude et d'importants problèmes financiers que s'était déroulé le tournage du film, ainsi que le racontait Michel Boujenah il y a quelques jours, invité sur le plateau de l'émission TV Magazine.

"Nous, on était contents de faire le film, évidemment. Mais on ne savait pas... Quand Roland Giraud disait, 'Vous allez voir, ça va toucher énormément de gens', nous on espérait qu’une chose, c’est que le film fasse suffisamment de spectateurs pour que Coline Serreau continue à faire du cinéma et qu’ils ne perdent pas d’argent. Parce qu’il n’y avait pas d’argent sur le tournage. Pas du tout", a ainsi expliqué le comédien, précisant que le film était tourné en argentique, ce qui coûtait beaucoup plus cher que le numérique.

"Roland disait toujours : 'Arrêtez de vous angoisser, ce film va être un immense succès'. Lui, il l’avait senti et il l’avait compris", a confié Michel Boujenah avant de rappeler que Giraud avait initialement été engagé pour jouer le rôle d'André Dussollier, mais qu'il avait longuement insisté pour changer de personnage.

Rym Renom interpellée par la police à la descente de son avion

Une journée digne "d'une série" à suspense. Ce mercredi 28 mai 2025, Rym Renom a été arrêtée par la police aux frontières de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle avant d'être conduite au tribunal de Versailles, dans les Yvelines.

La jeune femme faisait visiblement l'objet d'un mandat d'arrêt pour pratiques commerciales trompeuses. Fraîchement arrivée de Bali (Indonésie), elle a aussitôt été convoquée par la justice française.

Quelques heures plus tard, c'est sur ses réseaux sociaux que Rym a raconté son calvaire à ses fans. "Je devais rentrer en France, comme vous le savez, j'ai eu un mandat d'arrêt, je trouve ça vraiment très injuste. En fait, j'avais deux façons de faire. Soit je restais à Bali pendant un an à faire l'autruche ou soit je rentrais [en France] affronter [la justice] et me défendre. C'est ce que j'ai fait", a-t-elle confié les larmes aux yeux.

"Ce que j'ai vécu quand je suis arrivée à l'aéroport était irréel, et je le savais (...) j'avais la possibilité d'être arrêtée et ça a été le cas. Je suis arrivée en France, il y avait les policiers qui m'attendaient (...), Vincent et Marwa avec les enfants et moi", a ajouté la jolie brune, précisant qu'elle avait volontairement attendu que tous les passagers descendent avant elle afin de passer inaperçue.

Celle qui a été condamnée à 1 an de prison et 25 000 euros d'amende a ensuite poursuivi son récit en story.

"J'ai passé toute la journée en cellule, mon avocate est venue en courant et ensuite j'ai pu faire le jugement. Heureusement, ce jugement va être avancé, au lieu d'attendre un an ça va être dans quelques semaines. Le mandat d'arrêt va bien évidemment être annulé le jour du jugement", a-t-elle déclaré.

Pour le moment, Rym a l'interdiction de quitter le territoire jusqu'au 24 juin prochain. C'est à cette date que la justice devrait rendre son verdict. Affaire à suivre donc...

28 mai 2025

Les Compagnons de la chanson : mort à 93 ans de Michel Cassez dit Gaston

Il s'appelle Michel Cassez, il avait 93 ans, et ce 28 mai 2023, la mairie de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) a annoncé qu'il était mort, avec l'accord de son beau-fils François Maillan.

Ce musicien est loin d'être un inconnu dans la musique française. Il était surtout membre des "Compagnons de la chanson", ce groupe à l'ancienne qui chantait en uniforme - chemise blanche et pantalon bleu.

Si la bande s'était formée en 1941, Michel Cassez, lui, avait rejoint le collectif en 1973. Et c'est Claude François, dont il fut le chef d'orchestre plus tard, qui lui avait trouvé son surnom de Gaston.

C'est parce que Michel Cassez était "maladroit sur scène", comme le personnage de Gaston Lagaffe. Et ce d'après sa biographe, Chantal Patron, dans la Voix du Nord.

Gaston est le dernier Compagnon de la chanson à s'éteindre. Avant lui, il y a eu Fred Mella, Jo Frachon, Guy Bourguignon, qui ont eux aussi passé l'arme à gauche. Dans le reste de la troupe on se souvient aussi de Jean-Louis Jaubert, Hubert Lancelot, Jean-Pierre Calvet, Gérard Sabbat, René Mella, Paul Buissonneau.

Enfin, comment ne pas citer Marc Herrand, Jean Albert, Mario Hirlé, Jean Driant et Paul Méry. Ils chantaient à neuf d'abord, puis à huit, et ils ont accompagné les plus grands.

En effet, à la Libération d'abord, ils avaient pour parrains Yves Montand et Charles Aznavour. Michel Cassez est arrivé un peu plus tard, pour remplacer Jean Broussolle (lui aussi est mort). Le groupe avait chanté jusqu'à 1983, et notamment avec Edith Piaf ou George Brassens.

En 2018, en leur honneur, neuf jeunes chanteurs, dont Julien Dassin, fils cadet de Joe Dassin, ont par ailleurs monté le groupe des Nouveaux Compagnons, pour reprendre leurs tubes.

Michel Cassez, lui, affectionnait particulièrement le jazz. Il a joué dans les orchestres du Moulin Rouge et de l'Opéra à Paris. À titre personnel, il a également collaboré avec Thierry Le Luron 

Vianney "pas super à l’aise" au musée Grévin : ce qu'il pense vraiment de sa statue de cire

Tom Hanks, Cyril Hanouna, Beyoncé, Penélope Cruz... Pas besoin de billets d'avion pour les croiser tous au même endroit ! Il suffit en effet de pousser les portes du musée Grévin, où leurs doubles en cire prennent la pose avec un sourire figé, mais reconnaissable entre mille. Et ce mercredi 28 mai 2025, une nouvelle star a rejoint ce casting cinq étoiles. Vianney, 34 ans, a bel et bien débarqué sur les célèbres marches du musée situé dans le 9e arrondissement de Paris, non pas pour un concert… mais pour découvrir sa propre statue de cire !

Le chanteur est ainsi entré dans la légende aux côtés des 220 autres figures emblématiques déjà exposées. Une consécration (presque) immobile pour l'artiste, mais qui en dit long sur sa place dans le cœur du public français.

"Auteur, compositeur, interprète, acteur, juré de The Voice, dessinateur pour votre marque et désormais personnage de cire. Il ne manque décidément aucune corde à votre arc ou, devrais-je dire, à votre guitare. (…) Vous êtes une source d’inspiration, un feu d’artifice d’émotion, une boule d’énergie qui ne cesse de briller", a lancé Yves Delhommeau, le directeur général de Grévin, selon Le Parisien.

Des éloges que Vianney a accueillis avec fierté, entouré de personnalités telles que Nikos Aliagas ou Anne Roumanoff.

Aux anges, l'artiste est ensuite monté sur scène pour adresser quelques mots à la foule. "Je n’étais pas super à l’aise avec cette histoire de statue, à la base, parce que ce n’est qu’une enveloppe et même si on s’y attache, c’est ce qu’il y a à l’intérieur qui fait qu’on aime vraiment quelqu’un", a-t-il confié.

Et de poursuivre : "Je suis un papa, un beau-papa, un ami, un frère, un fils, je suis ça avant tout le reste. Donc je reconnais que je l’ai fait un peu pour les gens que j’aime au début. Mais maintenant, je comprends que c’est plus celui qui fait les chansons qui est exposé là. Et ça, pourquoi pas, car moi aussi il y a des gens qui m’ont bouleversé par leur chanson et que j’aurais aimé voir en statue".

"Ce n’était pas mon objectif dans la vie (d’avoir sa statue au Grévin), mais maintenant que c’est fait, je suis très touché de la voir. Rien que le fait qu’ils me l’aient proposé, ça m’a beaucoup touché. Moi et ma famille, on le prend comme un grand honneur. C’est impressionnant de voir leur travail, leur exigence, la précision. Je me suis laissé porter par eux, leur talent et leur savoir-faire", a-t-il conclu auprès de nos confrères du Parisien. De touchantes révélations.

Cassie maman pour la 3e fois

Ce mardi 27 mai 2025, Cassie Ventura a donné naissance à son troisième enfant, un petit garçon, avec son mari Alex Fine, à New York.

Ce moment de bonheur familial survient moins de deux semaines après sa prestation en tant que témoin principal dans le procès de Sean "Diddy" Combs, son ex-compagnon, accusé de trafic sexuel et de racket.

Déjà mère de deux petites filles, Cassie vient de donner naissance à un petit garçon, fruit de son amour avec son mari, Alex Fine. Si l’arrivée de ce bébé marque un nouveau départ pour la jeune femme de 38 ans, elle survient dans un climat de stress intense.

Enceinte de plus de huit mois, elle a dû faire face aux projecteurs médiatiques et à la pression psychologique de témoigner publiquement contre l’un des hommes les plus puissants de l’industrie musicale, accusé de violences sexuelles, de trafic et de manipulation.

Pendant plusieurs jours, Cassie a livré un récit bouleversant sur les années d’abus qu’elle dit avoir subis durant sa relation avec P. Diddy. Le choc émotionnel de ces révélations, la couverture médiatique qui en a découlé, et la proximité de la date de son accouchement ont fait de cette période l’une des plus intenses de sa vie.

La semaine qui a suivi son témoignage fut marquée par un silence médiatique de la part de Cassie, probablement pour se recentrer sur l’essentiel : la naissance de son enfant.

Le jour de l’accouchement, des sources proches affirment que la chanteuse aurait été admise d’urgence à la maternité, les médecins préférant ne prendre aucun risque au vu du contexte émotionnel et physique.

Heureusement, l’accouchement s’est bien déroulé, et la mère comme l’enfant se portent bien, comme le rapporte le média américain TMZ. Alex Fine, son mari, était présent à ses côtés et l’a soutenue sans relâche tout au long de cette période difficile. Le couple, très uni, se concentre désormais sur leur nouvelle vie à cinq.

Meghan Markle "ressent de la culpabilité" d'avoir de l'argent : ses confidences sans fard sur ses finances

Ces derniers mois, Meghan Markle est sur tous les fronts. Reconvertie en reine du lifestyle californien, l’ancienne actrice a lancé With Love, Meghan, sa série Netflix où elle partage recettes, astuces de jardinage, et art de la table. Mais le programme, disponible depuis mars dernier, ne fait pas l’unanimité. Son propre père, Thomas Markle, n’a pas mâché ses mots, dénonçant une émission "déconnectée de la réalité" dans la presse britannique. Un énième épisode tendu dans cette relation familiale fragile, pendant que l'épouse du prince Harry continue d’étendre son empire.

En parallèle, Meghan Markle a enfin lancé sa marque de lifestyle tant attendue, d’abord baptisée American Riviera Orchard, avant d’être rebaptisée As Ever après un imbroglio juridique. Et malgré les critiques, les produits ont été dévalisés en moins d’une heure. La duchesse de Sussex a aussi lancé un nouveau podcast, Confessions of a Female Founder, où elle aborde sans filtre les hauts et les bas de sa vie de businesswoman, ses engagements, mais aussi ses doutes. Une voix nouvelle dans l’arène très masculine de l’entrepreneuriat.

Ce mardi 28 mai, Meghan Markle dévoilait un nouvel épisode de son podcast avec comme invitée Sara Blakely, la fondatrice de Spanx. Ensemble, elles ont brisé un tabou, le rapport à l’argent chez les femmes d'affaires. À deux, elles ont échangé sur la difficulté d’assumer ses revenus, son succès, et sur cette culpabilité qui persiste. Selon la duchesse de Sussex, "les femmes en particulier" se censurent au sujet de leurs finances.

Et l'épouse du prince Harry ne s’est pas arrêtée là. Dans un moment d’intimité rare, elle a confié son propre malaise face à sa richesse : "On ressent beaucoup de culpabilité lorsqu'on possède beaucoup. Et en même temps, on ressent un certain manque. Il est facile de s'attacher à l'idée de : 'Je n'en aurai jamais assez", explique-t-elle avant d'ajouter qu'elle "adorerait" avoir un état d'esprit plus sain à propos de ses finances.

Malgré ces doutes, Meghan Markle ne ralentit pas. La saison 2 de With Love, Meghan est en préparation, et Gwyneth Paltrow pourrait bien en être l’invitée surprise. Côté business, de nouveaux produits As Ever sont attendus. Bougies, textiles bio, accessoires bien-être ? Mystère, mais l’engouement est là. La duchesse de Sussex veut inspirer, vendre, créer, partager. Et au passage, redéfinir ce que signifie être une femme puissante aujourd’hui.

Malika Ménard révèle avoir accouché en urgences à cause d’un virus

Alors qu’il y a quelques jours, Malika Ménard faisait découvrir à ses abonnés Instagram son bel appartement et la chambre douillette préparée pour sa fille à naître, la reine de beauté 2010 se remettait en réalité d’un accouchement éprouvant. Si elle s’est réjouie de la venue au monde de Sherazade dans un message pour la Fête des mères, elle vient de révéler que sa fille était en réalité née le 6 mai, soit « un mois et quatre jours avant son terme », qui était prévu pour début juin.

Une naissance « précipitée » par l’état de santé de la future maman. Les médecins ne lui ont pas donné le choix : elle devait subir « une césarienne en urgence » pour leur sécurité à toutes les deux.

En effet, Malika Ménard présentait des symptômes inquiétants : fièvre, courbatures, manque d’énergie et malaises. Si l’ancienne Miss France ne s’en est d’abord pas inquiétée pensant que « c’était lié à la fin de ma grossesse », elle s’alarme quand son cœur « bat très vite ». Le médecin d’urgence qu’elle a appelé préfère ne pas prendre de risques. Une analyse de sang révèle qu’elle est porteuse du « cytomégalovirus ce qui est très grave lorsque l’on est enceinte », surtout avant le dernier trimestre.

Malika Ménard est donc « hospitalisée en urgence », seulement, le traitement n’a pas eu d’effets notables, comme elle l’explique à Gala. Pire : le cœur du bébé commence « à battre lui aussi très fort ». La décision d’une césarienne en urgence est prise par l’équipe médicale.

« Je suis descendue au bloc sans rien connaître de cette opération parce que je pensais accoucher par voie basse », se souvient la jeune maman, qui remercie son « obstétricien […] et tout le corps médical » pour avoir pris soin d’elle.

Tout s’est en effet bien terminé et Karim, le papa, a pu couper le cordon ombilical de sa fille. Après une semaine où la mère et la fille ont pu rester dans la même chambre bien chauffée, Malika Ménard a pris du temps pour elle avant de partager l’heureux événement au public.

« J’ai annoncé mon accouchement plus tard sur les réseaux sociaux quand j’ai commencé à aller mieux parce qu’il fallait que je prenne un peu de temps pour moi. J’ai commencé à me sentir mieux physiquement trois semaines après sa venue au monde », explique la jeune maman.

Personne ne lui en voudra de cette petite supercherie qui lui a permis de préserver les premières semaines de rencontre avec sa petite fille. Un moment « merveilleux ». Bien sûr, Sherazade est « très belle » et « c’est normal, c’est ma fille… » ajoute l’ancienne Miss Normandie en riant. Qui en douterait ?

Après le suicide de son fils de 13 ans, l'actrice australienne Clara McCann veut le faire cryogéniser pour une somme astronomique

Un drame relayé par plusieurs médias internationaux. Ce dimanche 25 mai 2025, Clara McCann, une actrice australienne, s'est saisie de ses réseaux sociaux pour annoncer la mort de son fils prénommé Atreyu. Tout juste âgé de 13 ans, l'adolescent a mis fin à ses jours vendredi dernier après avoir subi plusieurs mois de harcèlement scolaire. "Mon pire cauchemar est arrivé. C’est un déchirement immense de partager avec vous le moment où, dans un moment de douleur insupportable, Atreyu s’est donné la mort. Ce n’était pas de sa faute", a t-elle fait savoir dans son bouleversant post.

"Atreyu était la lumière la plus vive de ma vie, gentil, créatif et aimé sans limites. Nous vivons une douleur impossible à exprimer", a ajouté la star, qui a fait quelques apparitions télévisées en Australie. Auparavant scolarisé à domicile, la jeune victime avait fait son arrivée au collège en février, comme l'a rapporté le site news.com.au. Au fil des semaines, Atreyu est malheureusement et très rapidement devenu le bouc émissaire de ses camarades.

"C’était incessant. Il a commencé à se replier sur lui-même, il ne me parlait plus de tout, mais je continuais à le défendre au quotidien", a expliqué Clare McCann. "J’avais supplié l’école, le ministère de l’Éducation et les services sociaux d’intervenir". Malgré ses multiples signalements, aucune mesure n'aurait été prise pour le protéger. Selon ses dires, le collégien souffrait également de stress post-traumatique. En plein deuil, Clara McCann a décidé de mettre en ligne une cagnotte pour récolter 300 000 dollars australiens, soit 170 000 euros.

Son rêve ultime ? Cryogéniser son corps dans un nouveau centre australien spécialisé dans ce type de procédure afin de respecter sa volonté. Visiblement, c'était un sujet qu'ils ont déjà abordé ensemble. "Il me disait qu’il aimerait peut-être un jour revenir dans un monde où l’on peut respirer sous l’eau avec les dauphins ou voler", a confié Clara McCann. Deux jours après sa création, cette collecte a permis de recueillir plus de 10 000 dollars. De son côté, la mère de famille a assuré que la somme récupérée sera dédiée au transport médical, au procédé de conservation et à la création d'un fonds au nom de Atreyu. Les potentiels dons en trop serviront, eux, à soutenir la lutte contre le harcèlement scolaire.

Bruce Willis : Emma Heming révèle ce qui l'a choquée dans le comportement des médecins qui ont diagnostiqué la maladie de l'acteur

Cela fait maintenant plusieurs années que Bruce Willis, 69 ans, vit loin des plateaux de tournage. L’acteur star de Die Hard souffre d’une démence fronto-temporale (DFT), un trouble neurodégénératif rare qui affecte le langage, le comportement et les fonctions cognitives. Le diagnostic a été officialisé en 2023 par ses proches. Depuis, son quotidien a radicalement changé, loin du feu des projecteurs, il vit entouré de ses filles, de son épouse Emma Heming, et parfois même de son ex, Demi Moore, dans une atmosphère familiale, bienveillante mais marquée par les difficultés.

Depuis l’annonce de la maladie, la famille Willis affiche une solidarité exemplaire. Emma Heming partage régulièrement des nouvelles sur Instagram, entre petits instants de vie, vidéos souvenirs et messages de sensibilisation. Demi Moore, avec qui Bruce Willis a eu trois filles, est elle aussi très présente. Rumer, Scout, Tallulah, Mabel et Evelyn, les cinq filles du comédien, entourent leur père au quotidien.

Il y a quelques jours, Emma Heming a reçu un prix lors du Women's Alzheimer's Movement Forum à Las Vegas. Dans son discours, elle a brisé le silence sur ce jour où les médecins ont mis un mot sur la maladie de son époux : "Le jour où Bruce a reçu son diagnostic, nous avons quitté le cabinet du médecin avec une brochure et un adieu creux. Aucun plan, aucune orientation, aucun espoir, juste le choc. L’avenir que nous avions imaginé s’est tout simplement évaporé", confie-t-elle avec émotion.

Un moment qu’elle décrit comme "effrayant", sans réel accompagnement : "Ce dont j'avais besoin à ce moment-là, lors de ce rendez-vous, ce n’était pas seulement d’informations médicales. J’avais besoin que quelqu’un me regarde dans les yeux et me dise : 'Ça semble impossible en ce moment, mais tu retrouveras ton équilibre. Tu survivras à cela, et tu grandiras grâce à cette épreuve", ajoute-t-elle. Elle a confié avoir vécu un véritable chaos intérieur, mais qu’aujourd’hui, elle voulait transformer cette épreuve en force. Ce "traumatisme" l'a poussée à écrire son livre, The Unexpected Journey, qui paraîtra en septembre, pour aider les aidants comme elle à traverser ces tempêtes silencieuses.

Difficile d’oublier Bruce Willis, star planétaire et icône de toute une génération. Révélé dans les années 1980 avec la série Clair de lune, il devient une légende grâce à son rôle de John McClane dans Die Hard. Mais il ne s’est pas arrêté là, Le Cinquième Élément, Sixième Sens, Pulp Fiction, Armageddon… Sa filmographie est aussi musclée que variée. Depuis 2022, il n’est plus apparu à l’écran. Mais à la maison, il est plus que jamais entouré des siens, choyé, aimé, protégé. Ce héros d’action mène aujourd’hui le combat le plus intime de sa vie.

50 Cent peut saisir la maison d’un ex-employé coupable de détournement

Sept millions de dollars, c’est la somme que doit Mitchell Green à son ancien patron 50 Cent. Cet ancien cadre de l’entreprise de spiritueux du rappeur, Sire Spirits, avait mis au point un système frauduleux, en obtenant des pots-de-vin des grossistes qu’il facturait ensuite en « frais d’agence » à la société.

Un détournement qui a pris une tout autre ampleur lorsqu’un autre employé l’a découvert et l’a alors fait chanter. Pris à la gorge, Mitchell Green a admis, en 2021, son méfait à son employeur, qui l’a licencié et demandé à la justice d’arbitrer le dédommagement.

Cela a été fait en novembre 2022, mais en mars 2023, l’ex-employé a été déclaré insolvable.

Etant propriétaire d’une maison, évaluée en avril dernier à 1 million de dollars comme le relaye le Los Angeles Times, la justice avait jusque-là bloqué sa saisie, mais 50 Cent a poursuivi ses démarches pour obtenir remboursement de ce qui avait été détourné de sa société. Bien lui en a pris, puisqu’il a obtenu gain de cause la semaine dernière. Un juge fédéral a autorisé le rappeur à prendre possession du bien pour rembourser partiellement la dette du fraudeur.

En novembre 2022, la justice avait estimé les dommages, en y ajoutant les frais d’avocats de l’entreprise de 50 Cent, à 6,3 millions de dollars. Seulement, les intérêts sont passés par là. Mitchell Green doit aujourd’hui 7 millions de dollars à 50 Cent.

L’interprète de Candy Shop n’a pas réagi à cette victoire, qui lui a pourtant pris quatre ans de procédure judiciaire. Il semble beaucoup plus intéressé par le procès de son meilleur ennemi P. Diddy, qu’il clashe sur ses réseaux sociaux à chaque nouvelle journée d’audience. Le magnat du hip-hop est jugé pour racket, trafic sexuel et transport d’êtres humains en vue de la prostitution.

P. Diddy a plaidé non coupable et son procès devrait durer jusqu’au début du mois de juillet. De quoi divertir et faire patienter 50 Cent avant de monter sur la scène de La Défense Arena le 13 juillet avec Mary J. Blige. Les places sont déjà en vente.

Jean Dujardin : le voici dans un nouveau projet adapté d'une histoire vraie

Jean Dujardin enchaîne les projets ! Alors qu'il sera à l'affiche dès le 29 octobre prochain de L'homme qui rétrécit de Jan Kounen, nouvelle adaptation du roman de science-fiction de Richard Matheson, et est actuellement sur le tournage du nouveau film de Xavier Giannoli, Des rayons et des ombres, l'acteur a déjà un nouveau projet.

Le comédien oscarisé pour The Artist en 2012 tiendra le rôle principal de Montagnes Russes, la prochaine comédie dramatique de Cyril Gelblat (Toute pour être heureux), produite par Thomas et Mathieu Verhaeghe (Atelier de Production).

Le film, qui aborde la question de la bipolarité, entrera en production début 2025 pour un tournage prévu entre février et mars comme le précisent les producteurs au micro d'Ecran Total.

Coproduit par Kobayashi Prod et Bright Lights Films, le long métrage est adapté du livre de Jean Albou "Un Fou dans l’Art - Confessions d'un serial-collectionneur". Le scénario est coécrit par Sarah Kaminsky, Laetitia Colombani et Kamir Aïnouz.

D'un budget de 10 millions d'euros selon l'édition cannoise du Film français, ce récit autobiographique publié en 2011 aux éditions La Martinière retrace l’ascension fulgurante puis la chute brutale de Jean Albou, ancien gestionnaire de fortune devenu collectionneur d’art contemporain.

Diagnostiqué bipolaire bien après coup, l'auteur y raconte ses épisodes maniaques, qui l'ont conduit à des dépenses extravagantes, atteignant jusqu'à quinze millions d'euros en moins de deux mois. Il y livre aussi une critique acérée du milieu de l’art contemporain, qu'il présente comme un univers où la spéculation et les faux-semblants priment souvent sur la valeur artistique réelle.

Il y dénonce également l'incompétence de certains professionnels de la santé mentale, soulignant les difficultés rencontrées pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adéquat.

Aucune date de sortie n'est encore annoncée.

Diplodocus : les aventures d’un jeune dinosaure tout droit sorti d’une feuille à dessin

Il était une fois : Diplodocus, un jeune dinosaure intrépide, vit à l’écart du monde avec ses parents au cœur d’un marais paisible. Curieux de nature, il rêve d’aventures et d’explorer ce qui se cache au-delà de son petit lopin de terre. Mais un jour, son univers commence à s’effacer mystérieusement, emportant avec lui tout ce qui lui est familier. C’est alors que Diplo découvre un pouvoir extraordinaire : la capacité de voyager de planète en planète.

Ce qu’il ignore encore, c’est que son monde n’est autre qu’une bande dessinée, créée par Ted, un artiste en quête de reconnaissance. Accompagné d’une bande d’amis hauts en couleur, Diplo se lance dans une épopée fantastique pour sauver son univers… et retrouver les siens.

Ce qu’ils vont adorer : Diplodocus est un jeune dinosaure curieux, doux et terriblement attachant. S’il multiplie les gaffes et les questions, avec maladresse et naïveté, c’est avant tout un grand cœur sur pattes. Les jeunes spectateurs s’identifieront donc facilement à sa personnalité spontanée et partageront son irrésistible soif de liberté.

Son voyage initiatique de planète en planète devient une aventure visuelle à part entière : chaque monde visité offre un univers graphique unique, peuplé de créatures étranges et de paysages étonnants — une véritable invitation à l’évasion et à l’imaginaire pour les plus jeunes.

Mais ce qui rend le film encore plus original, c’est que l’histoire ne se déroule pas seulement dans le monde imaginaire des dinosaures… mais aussi dans celui du créateur lui-même ! Le film intègre la vie du dessinateur qui a inventé Diplodocus, en le montrant en pleine création, en plein doute, parfois même dépassé par les personnages qu’il a lui-même dessinés.

« J’ai appris à dessiner en recopiant les bandes dessinées intemporelles de Tadeusz Baranowski sur le papier de mes sandwiches. Pour moi, ce film est un dialogue entre mon enfance et moi, avec les bandes dessinées de Tadeusz qui ont éveillé mon âme de scénariste, mais aussi avec les films Pixar qui m’ont formé en tant que réalisateur » confie le réalisateur polonais Wojtek Wawszczyk.

Ce qui peut les inquiéter : Très vite, notre petit dinosaure se retrouve livré à lui-même, confronté à la perte de son cocon familial. Une solitude qui, bien que touchante, est de courte durée puisqu’il rencontre très vite ses compagnons de route. Au fil de son périple, il fait la rencontre de nombreux personnages, parfois étranges, imprévisibles ou franchement hostiles. Hocus Pocus le magicien, par exemple, n’est pas toujours tendre à l’égard de Diplo et se montre parfois mesquin et manipulateur.

Malgré tout, Diplo n’est jamais véritablement en danger. Il pourra compter notamment sur d’autres compagnons, aussi singuliers qu’attachants, qui viendront lui prêter main-forte et l’accompagner dans sa quête avec fidélité et bienveillance.

Ce qu’ils vont garder au fond d’eux : Pour retrouver sa famille, Diplo devra faire preuve de courage, de solidarité et tisser des liens d’amitié sincères. À travers son aventure, le film met en lumière l'importance des relations sociales dans la construction de l’estime de soi, tout en rappelant combien l’espoir peut être un moteur puissant face à l’adversité. Malgré les obstacles, Diplo peut compter sur sa fidèle camarade Entomology, une présence bienveillante qui, à chaque étape, lui souffle ce qui pourrait bien être la morale du film : “Quand on garde espoir, la chance finit par nous sourire.”

Au fil du récit, la frontière entre les deux mondes — celui du réalisateur et celui de son dessin animé — s’estompe peu à peu, jusqu’à se confondre. Les enfants seront agréablement surpris de découvrir, avec humour et tendresse, comment une histoire dessinée peut prendre vie sous leurs yeux. Cette mise en abyme transforme Diplodocus en une véritable ode au dessin, à l’inspiration et à la créativité. Un hommage vibrant à l’imaginaire, capable de toucher aussi bien les petits que les grands…

Et si un simple coup de crayon pouvait donner vie à un monde entier ? Plongez dans l’univers de Diplodocus et de son réalisateur à partir du 28 mai !