05 décembre 2025

Men in Black : un cinquième film pourrait voir le jour

Dans les années quatre-vingt-dix, Will Smith et Tommy Lee Jones signaient un important succès dans le monde avec Men In Black de Barry Sonnenfeld, premier volet d'une franchise qui s'étendra sur quatre films et rapportera un total de 1,9 milliard de dollars.

En 2019, le quatrième film, intitulé Men In Black : International, troquait son duo légendaire pour laisser place à Chris Hemsworth et Tessa Thompson. Le long métrage reçoit de mauvaises critiques et devient le moins rentable de toute la série.

Alors que la franchise de science-fiction a déserté les écrans depuis, Sony Pictures veut relancer la machine. Le média Deadline révèle qu'un cinquième film est actuellement en développement, notamment suite au succès des deux derniers volets de la saga Bad Boys avec Will Smith.

Le scénariste de Bad Boys For Life, Chris Bremner, signera ce nouveau film Men In Black, néanmoins Will Smith attendrait de lire un script fini avant de confirmer sa participation. La présence de l'acteur - toujours aussi plébiscité par les spectateurs - demeure alors incertaine. Une chose est sûre : l'Agent J devrait bel et bien apparaître dans le scénario.

Pour l'heure, aucun nom de réalisateur et aucune date de sortie n'ont été officialisés.

Netflix s'apprête à racheter Warner Bros. Discovery

Hollywood vient de vivre l'une de ses journées les plus folles. Netflix a remporté la guerre d'enchères pour acquérir Warner Bros. Discovery, rapporte Deadline en détails. La plateforme de streaming va maintenant entamer des négociations exclusives pour finaliser un deal qui pourrait redessiner toute l'industrie du divertissement.

Montant de l'offre gagnante ? Environ 28 dollars par action, principalement en cash. Un coup de poker à plusieurs milliards de dollars. 60 milliards plus précisément, soit la valeur estimée de Warner Bros.

Cette guerre éclair a vu s'affronter trois poids lourds d'Hollywood. D'un côté, Netflix, leader incontesté du streaming mondial. De l'autre, Paramount (fraîchement fusionné avec Skydance sous la houlette de David Ellison) et Comcast, géant câblo-opérateur américain. Warner Bros. Discovery s'était mis en vente en octobre après avoir reçu trois offres consécutives de Paramount. L'objectif : boucler un deal d'ici mi-décembre, fin décembre au plus tard.

Netflix récupérerait les studios Warner Bros. et les actifs de streaming HBO Max. Paramount, lui, proposait de racheter l'intégralité de WBD. Selon Bloomberg, Netflix aurait même offert une clause de rupture de 5 milliards de dollars si le deal échouait. Un signal fort de sa détermination.

Mais Paramount n'a pas digéré sa défaite. Dans une lettre cinglante adressée à WBD, la compagnie de David Ellison a dénoncé un processus "injuste et biaisé en faveur de Netflix". Elle affirme être "la seule des trois avec une voie claire vers la finalisation", insistant sur le fait que Netflix et Comcast "présentent des problèmes sérieux qu'aucun régulateur ne pourra ignorer".

L'argument ? Netflix, déjà dominant sur le marché du streaming aux États-Unis et dans le monde, ferait face à de sérieux obstacles antitrust (droit de la concurrence) en ajoutant HBO Max à son portefeuille. Paramount a même attaqué le PDG de WBD, David Zaslav, suggérant que "le processus de vente a été entaché par des conflits d'intérêts managériaux, notamment les intérêts personnels potentiels de certains membres de la direction dans des rôles et compensations post-transaction".

En clair : Paramount accuse Zaslav d'avoir arrangé le deal pour s'assurer un job après la vente. Paramount lui avait d'ailleurs proposé un poste en cas de fusion. Le climat entre les deux camps ? Glacial, selon Deadline.

Si ce deal se concrétise, ce serait un tournant majeur pour Netflix. La plateforme a toujours privilégié la croissance organique, évitant les acquisitions massives. "Bien que Netflix soit clairement le leader du streaming en abonnés, il est encore à la traîne d'autres entreprises médias des bibliothèques de contenus et propriétés intellectuelles – comprenez, des marques ou franchises connues de tous – qui pourraient être exploitées pour les parcs à thème, les expériences, les spectacles de Broadway, le gaming et le merchandising", analyse Jessica Reif Erlich, analyste chez Bank of America, dans une note citée par Deadline.

"Acquérir DC Comics, Harry Potter et d'autres propriétés de la bibliothèque WBD fournirait à Netflix un ensemble profond de franchises bien connues. De plus, l'acquisition fournirait à Netflix une capacité de production physique et un prestige qui pourraient aider à courtiser les talents à un autre niveau."

Concrètement, Netflix mettrait la main sur Warner Bros Television, Warner Bros Motion Picture Group, DC Studios, HBO, HBO Max, ainsi que leurs bibliothèques de films et séries. Un trésor de guerre incluant DC Comics, Harry Potter, Game of Thrones, et le catalogue MGM pré-mai 1986. Les actifs linéaires (CNN, TNT Sports, Discovery networks) ne feraient pas partie du deal.

Tout le monde ne se réjouit pas de cette perspective. James Cameron, réalisateur légendaire de Titanic et Avatar, défenseur historique de l'expérience cinématographique en salle, a sonné l'alarme dans une interview à Puck. "Netflix serait un désastre. Désolé, Ted [Sarandos], mais bon sang", lâche-t-il sans détour.

Cameron pointe du doigt le modèle de distribution de Netflix : "Ted Sarandos a déclaré publiquement que les films en salles sont morts. C'est un appât pour les pigeons. 'On sortira le film pendant une semaine. On le sortira pendant 10 jours. On sera éligibles pour les Oscars.' Je pense que c'est fondamentalement pourri à la base."

Pour le réalisateur de 71 ans, l'enjeu dépasse Netflix : "Un film devrait être fait pour les salles, et les Oscars ne signifient rien pour moi s'ils ne signifient pas les salles. Je pense qu'ils ont été cooptés, et je trouve ça horrible." Il fustige également la stratégie initiale du streaming : "Le streaming s'est imposé grâce à la base artistique qu'il a créée en y investissant des sommes folles et en attirant les talents les plus en vue, puis en leur coupant l'herbe sous le pied, pas vrai ? Maintenant, les budgets sont la moitié ou le tiers de ce qu'ils étaient."

Le monde du cinéma craint effectivement une union Warner Bros.-Netflix. Netflix favorise sur le territoire américain une fenêtre exclusive de 17 jours en salles avant l'arrivée sur la plateforme, tandis qu'AMC, premier circuit de salles, réclame 45 jours. Le fossé est tel que les prétendants aux Oscars de Netflix cette année (A House of Dynamite, Wake Up Dead Man, Frankenstein) n'ont pas été distribué dans les trois principaux circuits de salles américains (AMC, Regal, Cinemark).

Les actions Warner Bros. Discovery ont grimpé de près de 6% à 26 dollars, un sommet sur 52 semaines, presque quatre fois leur plus bas de l'année à 7,50 dollars. Le deal doit encore être finalisé et passer l'épreuve des régulateurs. Reste à savoir si Netflix parviendra à franchir les obstacles antitrust. Une chose est sûre : Hollywood est en train de vivre un tournant majeur.

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L'acteur Cary-Hiroyuki Tagawa est mort à l'âge de 75 ans

Il était une figure emblématique de Mortal Kombat ! Grâce à son incarnation mythique de Shang Tsung dans le film de 1995, Cary-Hiroyuki Tagawa avait marqué les fans de la saga. Aujourd'hui, ils sont en deuil, car le célèbre acteur américain est décédé le 4 décembre à l'âge de 75 ans.

La famille de l'artiste a annoncé la triste nouvelle, confirmée par Deadline. Tagawa est mort des suites d'un AVC à Santa Barbara, aux Etats-Unis. Célèbre pour ses rôles dans de nombreux films d'action, Cary-Hiroyuki Tagawa est surtout le visage mythique du sorcier maléfique Shang Tsung, antagoniste légendaire de la franchise Mortal Kombat.

Après l'avoir incarné dans le long-métrage de Paul W.S. Anderson en 1995, il avait notamment repris ce rôle dans la série télévisée de 2013. Il a ensuite continué à lui prêter sa voix dans les jeux vidéo Mortal Kombat 11. Par ailleurs, son apparence physique a été utilisée pour le jeu de rôle de 2023, Mortal Kombat Onslaught.

l est donc indissociable de ce sorcier puissant, qui peut prendre l’apparence et les capacités de ceux dont il a absorbé l’âme. Dans la plupart des histoires de la licence, il sert de principal antagoniste, notamment en organisant ou manipulant le tournoi Mortal Kombat.

Le comédien a aussi tenu un rôle clé dans une autre adaptation cinématographique d'une franchise de jeux vidéo à succès, incarnant Heihachi Mishima, le magnat maléfique de Tekken, dans deux films (2010 et 2014).

Tagawa avait été révélé au grand public en 1987 dans Le Dernier Empereur, de Bernardo Bertolucci, qui a remporté l'Oscar du meilleur film. Il y incarnait Chang, le chauffeur de l'empereur, un personnage secondaire mais crucial dans l'histoire.

L'artiste était un second rôle marquant du cinéma d'action, figure reconnue et appréciée des fans du genre. Une série de rôles mémorables dans des blockbusters ont permis à Tagawa de se forger une renommée solide, notamment grâce à sa propension à explorer le mélange entre culture occidentale et asiatique.

On peut citer notamment Permis de tuer, La Neige tombait sur les cèdres, Pearl Harbor, La Planète des singes, Elektra, Mémoires d'une geisha ou 47 Ronin. Nombre de ces rôles ont mis à profit ses compétences en arts martiaux.

Né à Tokyo en 1950, Cary a déménagé avec ses parents aux Etats-Unis à l'âge de 5 ans. A 21 ans, il s'est concentré sur le karaté japonais traditionnel à l'Université de Californie du Sud. Il est retourné ensuite au Japon pour étudier auprès du maître Nakayama au sein de la Japan Karate Association. Plus tard, il créera et enseignera son propre système, le Chun-Shin, qu'il décrivait comme "une étude de l'énergie… totalement dépourvue de concept de combat physique."

Son dernier rôle sera vocal, en 2023, avec l'interprétation du Forgeron dans la série animée Blue Eye Samurai. Son empreinte dans le cinéma d'action restera indélébile.

04 décembre 2025

Giulia Sarkozy : pour Noël, l’adolescente se montre très généreuse et prépare une folie

Giulia Sarkozy a surpris ses abonnés en dévoilant un calendrier de l’Avent très généreux. La fille de l’ancien président l’a organisé avec ses amis d’équitation. Ensemble, ils ont rassemblé de nombreuses marques pour offrir des cadeaux du 1ᵉʳ au 24 décembre à leurs abonnés. Chaque lot est en lien avec leur passion commune : l’équitation. Les tirages au sort ont été annoncés chaque soir depuis le 1ᵉʳ décembre.

Dans son post, elle a écrit : “Chaque jour à 7h30, une nouvelle case sera dévoilée, contenant un ou plusieurs cadeaux, pour un total de 3000€ de lots à gagner !” Elle a aussi rappelé la prudence face aux faux comptes. Elle a ajouté : “On se retrouve lundi 1ᵉʳ décembre pour découvrir la toute première case ! On a hâte de vous montrer tout ça, ça s’annonce riche.” En commentaires, ses abonnés ont exprimé leur enthousiasme. 

Giulia a ensuite dévoilé les premiers lots. Elle a offert un tapis à mettre sur son cheval d’une valeur de 69 €. Elle a aussi mis en jeu une paire de guêtres affichée à 199,90 €. Un kit d’entretien pour bottes a suivi, puis un tapis bleu roi d’une valeur de 135 €. Les cadeaux ont été variés, toujours centrés sur l’équipement équestre.

Très active sur les réseaux, Giulia a déjà montré qu’elle aimait surprendre sa communauté. Elle parle régulièrement de ses chevaux, de ses entraînements et de sa passion pour les faux cils. À son jeune âge, la fille de Nicolas Sarkozy est déjà une d’influenceuse très organisée, qui sait comment faire plaisir à ses abonnés. Beaucoup pensent qu’elle réserve une grande surprise pour le 25ᵉ jour de ce calendrier.

Le 10 novembre, Giulia a aussi publié une photo d’elle enfant avec son père après sa remise en liberté. Elle a écrit en légende : “vive la liberté”. Nicolas Sarkozy avait passé une vingtaine de jours à la prison de la Santé avant d’obtenir une libération conditionnelle. Sa fille n’a pas hésité à montrer son soutien pour son père. 

Depuis sa sortie, l’ancien président a savouré sa liberté retrouvée. Il a été aperçu au Parc des Princes le 22 novembre lors d’un match de football. Il reste sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès en appel prévu en 2026. De son côté, le président de la cour d'appel a estimé que "le maintien en détention provisoire n'est pas justifié" pour Nicolas Sarkozy.  

Lily Allen sort son nouvel album, West End Girl, sur une clé USB en forme de plug anal

Lily Allen ne manque pas d’humour et sait faire fructifier ses déboires. West End Girl, son nouvel album, a été écrit comme un exutoire après sa rupture de David Harbour, qu’elle avait épousée en 2020. Si elle a décrit ses textes comme étant « pas totalement autobiographiques », force est de constater que mélanger sa vie privée à ses chansons – saluées unanimement par la critique – ajoute à la curiosité et donc aux ventes et autres écoutes.

Eh bien, côté écoute, l’exploitation de son chagrin se poursuit dans les produits dérivés. West End Girl est disponible sur toutes les plateformes de streaming depuis le 24 octobre et dans les formats physiques habituels le 30 janvier 2026, mais aussi, « en quantités limitées », sur une clé USB… en forme de plug anal !

Celle qui a créé un sextoy il y a quelques années fait en effet un clin d’œil aux paroles d’une des chansons de son nouvel album : Pussy Palace. Dans ce titre, elle y décrit cette fois où elle a trouvé dans les affaires de son conjoint un sac avec, à l’intérieur, « des sex-toys, des plugs anaux, du lubrifiant et des centaines de capotes ».

Le disque raconte comment elle a sombré dans une union toxique en acceptant, sous certaines conditions, comme il en est d’usage, d’avoir une relation ouverte. Au fil des mois, elle découvre que son mari ne respecte pas les règles qu’ils se sont fixées et elle décide d’y mettre fin. Les textes de Lily Allen sont francs mais loin d’être larmoyants. Et c’est sur le même ton qu’elle en poursuit donc sa promotion.

Pour preuve, le site officiel de la chanteuse, sur lequel on peut s’offrir son disque sur la clé USB en forme de plug anal de couleur bleu layette avec des points blancs, précise : « Ce produit est une clé USB fantaisie destinée uniquement au stockage de données ». On n’est jamais trop prudent !

Leonardo DiCaprio confirme : il sera bien dans Heat 2

Après des mois de rumeurs et de négociations plus ou moins floues, c’est désormais officiel : Leonardo DiCaprio sera à l’affiche de Heat 2.

L’acteur l’a confirmé lui-même dans un entretien avec Deadline, mettant fin à un suspense qui agitait Hollywood depuis l’annonce du projet.

Piloté par Michael Mann, ce projet Heat 2 adaptera le roman publié en 2022 par Mann et Meg Gardiner. Le livre, déjà best-seller, explore à la fois ce qui s’est passé avant et après le braquage mythique du film de 1995 — un casse qui reste, pour beaucoup, un sommet du thriller urbain.

Depuis des mois, DiCaprio faisait partie des noms évoqués pour rejoindre la production. L’arrivée de Christian Bale, annoncée juste après, avait encore brouillé les cartes.

Interrogé par Deadline, DiCaprio a donc levé le doute : oui, il sera dans Heat 2. Mais il précise que la production et lui sont toujours “en pleine discussion” concernant quel personnage il incarnera. Il reste cependant très emballé par le projet :

“C’est très clairement un film à part entière, indépendamment du premier opus. On travaille encore dessus, on est loin du tournage. C'est un film qui salue ce qu’était Heat, c’est un hommage, et ça reprend l’histoire à partir de là. Le livre existe déjà, donc il n’y a pas de secrets à préserver. L’histoire se déroule à la fois dans le futur et dans le passé, à partir de ce moment pivot du plus grand film noir criminel de ma vie.”

Leonardo DiCaprio souligne aussi l’héritage immense du film original :

“C’est un de ces films qui continuent à résonner, dont on parle encore, qui a été imité des dizaines de fois et a influencé tant de cinéastes. On ne peut pas dupliquer ce qu’était Heat. On lui rend hommage, mais on veut en faire quelque chose qui a sa propre identité.”

Heat 2 n’a, pour l’instant, aucune date de sortie officielle.

Un nouveau film Paranormal Activity est officiellement en route

Hollywood rallume les caméras de vidéosurveillance. La saga Paranormal Activity va faire son retour : un nouvel opus vient d’être mis en chantier, avec Paramount Pictures d’un côté, et le duo Blumhouse – Atomic Monster de l’autre. Ainsi, la franchise d’horreur aux 900 millions de dollars de recettes devrait franchir la barre symbolique du milliard de dollars au box-office mondial.

Cela fait un moment que l'idée d'un reboot de la saga est dans les tuyaux. Cette fois, c'est bon : Paramount et Blumhouse–Atomic Monster cofinanceront et coproduiront ce nouveau film, tandis que Paramount assurera la distribution mondiale. Les détails de l’intrigue restent ultra secrets, mais le projet avance en développement prioritaire pour toutes les parties impliquées.

La grande surprise, c’est l’arrivée de James Wan en tant que producteur. Le cinéaste, qui a lancé The Conjuring ou encore Insidious, a redéfini une partie du cinéma d’horreur moderne. Il rejoint l’univers Paranormal Activity pour la première fois en tant que producteur, tandis que Oren Peli, créateur du tout premier film, produira pour Solana Films. James Wan est ravi : 

“J’ai toujours admiré Paranormal Activity depuis le premier film, ce slow burn brillant capable de rendre l’invisible terrifiant. J’ai hâte de prolonger son héritage et d’aider à façonner la prochaine évolution de cette franchise found footage.”

Jason Blum rempile également en tant que producteur :

“Travailler avec James sur cette renaissance de la franchise qui a tout lancé pour Blumhouse, c’est exactement ce qu’on espérait en fusionnant avec Atomic Monster. Je serai très impliqué pour introduire ce nouveau chapitre. Heureusement, on pourra dépenser un peu plus que les 15 000 dollars du premier film. Mais une chose ne changera pas : ne le regardez pas seul..."

Sorti en 2007, le premier Paranormal Activity avait rapporté près de 194 millions de dollars dans le monde pour un budget dérisoire. La franchise compte aujourd’hui sept films, de Paranormal Activity 2 (2010) à The Ghost Dimension (2015), en passant par The Marked Ones (2014) et Next of Kin (2021).

Ce Paranormal Activity 8 n'a pas encore de date de sortie.

Leonardo DiCaprio ne reviendra pas dans la suite de Once Upon a Time in... Hollywood

Leonardo DiCaprio ne sera pas dans la suite de Once Upon a Time in... Hollywood.

L’acteur a confirmé dans Deadline aujourd'hui qu’il ne sera pas au casting de The Adventures of Cliff Booth, actuellement en tournage pour Netflix.

Leo avait été au cœur de nombreuses spéculations ces derniers mois et il se murmurait qu'il aurait pu reprendre son rôle de Rick Dalton pour quelques minutes, dans cette suite de Once Upon a Time in Hollywood (2019). En avril 2025, le journaliste Jeff Sneider révélait dans The Hot Mic que DiCaprio "traînait un peu des pieds" dans les négociations, notamment à cause d’un différend salarial. Selon lui, l’acteur aurait reçu une offre de 3 millions de dollars pour une seule journée de tournage — une somme colossale, mais bien loin des 20 à 25 millions qu’il touche habituellement pour un rôle...

Il a donc passé :

"On en a parlé au tout début," explique-t-il. "Au final, j’ai hâte de découvrir l’histoire de Cliff Booth, mais je n’en fais pas partie. David Fincher est, selon moi, l’homme parfait pour ce projet. Quentin adore son travail, j’adore son travail, et personne n’est mieux placé pour prolonger cette lignée et raconter cette histoire. Je pense que c’est la prochaine étape de la vie de Cliff Booth. Je suis impatient de voir ça."

Le projet en question : The Adventures of Cliff Booth, réalisé par David Fincher et centré sur le personnage incarné par Brad Pitt dans le film de Tarantino. Pitt reprend d’ailleurs le rôle, entouré de Timothy Olyphant, Scott Caan, Elizabeth Debicki, Yahya Abdul-Mateen II, entre autres.

Netflix n’a pas encore annoncé de date de sortie pour The Adventures of Cliff Booth, mais le film est attendu courant 2026.

Flashback : le tournage de lae série policière de TF1 perturbé par un double cambriolage

C’est un coup dur pour Flashback, la série policière portée par Michael Youn et Constance Gay. Alors que le tournage de la saison 2 bat son plein à Lyon, la production a en effet été victime de cambriolages.

Selon les informations de nos confrères du Parisien, le tournage de la série policière a été touché par deux cambriolages. Le premier a eu lieu il y a un mois et le second la semaine dernière.

Ce sont des camions, transportant des caméras louées pour filmer les prochains épisodes, qui ont été visés. Pendant la nuit, les voleurs ont utilisé une disqueuse pour s'introduire dans le véhicule qui était garé dans un parking.

“Le matin, deux fois de suite, il n’y avait plus de caméras et nous n’avons pas pu tourner. C’était très dur”, a expliqué un membre de l’équipe. Au total, ce sont quatre caméras qui ont été dérobées.

Pour assurer la suite du tournage, la production a donc dû remplacer en catastrophe le matériel volé, ce qui a provoqué un surcoût financier. Elle a également dû modifier ses plans de travail.

Le tournage de la saison 2 de Flashback a débuté le 29 septembre dernier dans la région lyonnaise. Dans cette nouvelle salve d’épisodes, nous retrouvons Elsa, la jeune policière qui avait voyagé dans le temps en saison 1 afin de sauver son père.

De retour dans le présent, elle a cependant découvert le prix de son intervention. Sa mère Anouk a été assassinée en 1996 par une mystérieuse silhouette affublée d'un masque de Chirac et son frère Hugo, le cœur brisé, l'a suivie quelques mois plus tard.

Elsa comprend que l’enquête sur le meurtre de sa mère a été bâclée et que quelqu’un au sein du commissariat cherchait à étouffer l’affaire. Pour réparer ce chaos temporel, Elsa n'a qu'une solution : retourner dans le passé pour empêcher la mort d'Anouk. Mais en 1996, rien ne va plus chez les LeTellier… Elsa va de nouveau se retrouver face à une situation familiale pour le moins compliquée.

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Martin Scorsese retrouve l’univers des casinos pour une série Netflix

Une nouvelle série pour Martin Scorsese ! Alors qu’il a déjà de nombreux projets pour le cinéma (dont plusieurs avec l’un de ses acteurs fétiches, Leonardo DiCaprio), le réalisateur acclamé va aussi se tourner vers le petit écran. Celui qui a déjà produit des séries de qualité pour HBO (Boardwalk Empire et Vinyl) va cette fois travailler avec Netflix sur un sujet qu’il connaît bien, l’univers des casinos.

Trente ans après son chef d’œuvre avec Robert De Niro, le cinéaste va se replonger dans la ville du péché en tant que producteur d’une série en 8 épisodes créée par Brian Koppelman et David Levien, à qui l’on doit la fiction Billions dans le monde de la finance, mais surtout les scénarios des Joueurs, Ocean’s 13 et Players, trois films tournant autour des jeux d’argent.

De quoi donner encore plus envie de découvrir ce projet encore sans titre, que Netflix décrit ainsi (via Variety) : "Une série dramatique d'une heure qui se déroule dans le monde impitoyable et hautement concurrentiel des casinos de Las Vegas de nos jours, une version modernisée mais toujours dangereuse de la ville légendaire. Au centre de l'intrigue se trouve Robert 'Bobby Red' Redman, président du casino-hôtel le plus en vogue de la ville, qui doit prendre des risques considérables pour tenter de consolider sa position et gagner du terrain."

Martin Scorsese avait déjà collaboré avec Netflix pour le film fleuve The Irishman en 2019 et, d’après Deadline, les deux parties cherchaient à retravailler ensemble depuis lors et ont donc enfin trouvé un terrain d’entente avec cette nouvelle série qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est ni un reboot, ni une suite de Casino. Reste maintenant à savoir qui interprétera ce fameux Bobby… Les paris sont ouverts !

Thelma et Louise : George Clooney en a voulu à Brad Pitt d'avoir décroché ce rôle à sa place

Au début des années 90, Brad Pitt avait 28 ans, et George Clooney en avait 30. Les deux futures superstars hollywoodiennes, qui allaient bientôt devenir amis et partager l'affiche de la célèbre saga Ocean's Eleven, ne se connaissaient pas encore, et ambitionnaient l'un et l'autre de faire décoller leur carrière.

Etonnamment, c'est en tant que rivaux que les deux acteurs se sont côtoyés pour la première fois de leur vie. En effet, ainsi que George Clooney l'a récemment raconté au micro du Times, il avait lui-même postulé pour obtenir le rôle du séduisant auto-stoppeur J.D. dans le mythique Thelma et Louise de Ridley Scott. Un personnage finalement confié aux bons soins de Brad Pitt, et une prestation qui a largement contribué à lancer le jeune comédien sur le chemin de la gloire.

"J'ai passé le test final pour un rôle dans Thelma et Louise. Et c'est ce salaud de Brad Pitt qui l'a eu", a ainsi raconté George Clooney avec humour.

"Je n'ai pas regardé Thelma et Louise pendant des années, parce que ça m'a contrarié. Ce rôle a lancé sa carrière au cinéma. Il faisait des sitcoms et des merdes avant ça, c'était le truc qui aurait pu me faire décoller ! (...) Il me charrie encore avec ça. Mais, bien sûr, quand j'ai vu le film, je me suis dit qu'il fallait que ce soit lui."

Une décennie après Thelma et Louise, les deux comédiens se sont donc donné la réplique pour la première fois dans le mythique film de braquage de Steven Soderbergh, Ocean's Eleven. Rapidement devenus amis, ils ont également travaillé ensemble dans le désopilant Burn After Reading des frères Coen, et tout récemment dans la comédie d'action Wolfs. Sans rancune, donc !

Ishtar : ce film d'aventure au casting de stars a été l'un des plus grands échecs des années 80

La galaxie tragique des oeuvres qui se sont fracassées devant les portes du box office est hélas constellée d'exemples édifiants, malgré les sommes parfois pharaoniques injectées par les studios. Et leurs grosse têtes d'affiches a priori susceptibles de drainer généreusement les spectateurs vers les salles obscures.

Auréolé deux fois de l'Oscar du Meilleur acteur, en 1980 pour Kramer contre Kramer et en 1989 pour Rain Man, Dustin Hoffman est un acteur de légende. C'est durant la fin des années 60 jusqu'au début des années 80 que sa carrière atteint des sommets : Macadam Cowboy, Little Big Man, Marathon Man, Les Chiens de paille de Sam Peckinpah, Papillon, Lenny de Bob Fosse, Tootsie...

Juste avant de triompher avec Rain Man justement, l'acteur sera en haut de l'affiche d'un film qui fut l'un des plus gros échecs de la décennie, une comédie d'aventure largement oubliée depuis : Ishtar, en 1987.

Sur le papier pourtant, les planètes semblaient alignées. Le film était réalisé par Elaine May, citée à l'Oscar du Meilleur scénario adapté pour un classique, Le Ciel peut attendre, en 1979, avec Warren Beatty. L'acteur donnait justement la réplique à Hoffman dans Ishtar, épaulé aussi par notre Isabelle Adjani nationale, qui était à l'époque la compagne du moment de Beatty..

Produit pour un budget très conséquent de 51 millions de dollars, ce qui correspondrait aujourd'hui à plus de 145 millions $ ajusté à l'inflation, le film ne rapportera qu'un humiliant 12,7 millions $ au box office mondial, faisant perdre à son studio, Columbia, environ 40 millions $.

L'histoire ? C'est celle de deux auteurs-compositeurs-interprètes qui rêvent d'être les nouveaux Simon et Garfunkel; sauf qu'ils sont loin d'en avoir le talent... Ils finissent par accepter un engagement dans un hôtel au Maroc et vont se retrouver mêlés contre leur gré à une opération de la CIA dans le pays (imaginaire) d'Ishtar..

Tourné au Maroc en 1985 dans un contexte politique très difficile au Maghreb, et à New York, avec la contribution du très réputé directeur de la photographie Vittorio Storaro (nul autre que le chef opérateur fétiche de Bernardo Bertolucci et d'Apocalypse Now de Coppola), le film a attiré l'attention des médias avant même sa sortie en raison d'importants dépassements de coûts s'ajoutant à un budget déjà colossal, et de rumeurs de conflits entre la réalisatrice Elaine May, Beatty et Storaro, racontés dans ce passionnant article publié dans Vanity Fair en 2010. Un changement dans la direction du studio Columbia Pictures pendant la post-production a également entraîné des troubles qui ont nui à la sortie du film.

L'échec fut dévastateur pour Warren Beatty, qui produisait (et jouait, donc) le film, et brouillera à jamais son amitié avec la réalisatrice Elaine May, avec qui il avait pourtant eu d'excellentes relations sur leur précédente collaboration, Le Ciel peut attendre.

Ishtar a lourdement contribué à plomber la carrière de la jeune réalisatrice. Après ce film, elle ne repassera à la réalisation qu'une seule fois; en l'occurrence pour un documentaire sur Mike Nichols. Elle écrira toutefois les scripts du remake américain de la Cage aux folles, ainsi que celui de Primary Colors, pour lequel elle gagnera sa seconde citation à l'Oscar.

Les Misérables : première image avec Vincent Lindon et Tahar Rahim

Hollywood a les comics, en France ce sont les monuments de la littérature qui servent de matière première pour les blockbusters. Après le carton du Comte de Monte-Cristo, d’après Alexandre Dumas, c’est une nouvelle adaptation XXL des Misérables de Victor Hugo qui fera l’évènement l’an prochain au cinéma. 

Le film, réalisé par Fred Cavayé (Adieu Monsieur Haffmann), a connu un tournage épique de 17 semaines, démarré cet été à Bordeaux. Avec un casting rempli de stars : Vincent Lindon, Tahar Rahim, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Noémie Merlant, Vassili Schneider, Megan Northam, Marie Colomb.

Une première image vient d’être dévoilée, avec Vincent Lindon en Jean Valjean et Tahar Rahim en Javert. 

Selon le site figurants.com, Les Misérables aurait bénéficié d’un budget de 33 millions d’euros. Plusieurs sociétés se sont associées pour financer ce projet très ambitieux : Eskwad et Curiosa Films à la production, et en co-production StudioCanal (qui distribuera le film), TF1 Films, Canal + et Netflix. 

Les Misérables sortira le 9 décembre 2026 au cinéma. 

Synopsis : Jean Valjean, un ancien forçat évadé du bagne où il a passé 16 ans pour avoir volé du pain, se consacre désormais à faire le bien autour de lui. Il se crée une nouvelle identité, celle d'un notable respecté, et vient en aide à Fantine, une ouvrière mourante en lui promettant de sauver sa fille, la petite Cosette, des griffes des Thénardier, des aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Alors que Valjean prend soin de l'enfant et l'élève comme sa propre fille, son passé finit par le rattraper en la personne de l’inspecteur Javert qui n'a eu de cesse de le pourchasser durant toutes ces années. En dépit de l'agitation sociale qui secoue la France, les destins de Valjean, de Cosette, de son amant Marius et de Javert s'entremêlent dans un Paris bouillonnant et révolutionnaire. À travers des luttes, des sacrifices et un profond désir de justice, Valjean s'efforce d'achever son parcours de rédemption et d'offrir à Cosette un avenir d'amour et de liberté.

Hugh Jackman est très fan de Bienvenue chez les Ch'tis

En toute fin d'année, Hugh Jackman fera l'actualité avec le drame musical Sur un air de blues. Dans ce long métrage basé sur une histoire vraie, l'acteur incarne un musicien fauché qui, avec sa compagne (jouée par Kate Hudson), redonne vie à la musique de Neil Diamond en formant un groupe lui rendant hommage.

Invité de l'émission Beau Geste de France 2, Hugh Jackman a bien évidemment évoqué ce Sur un air de blues qui sortira en salles le 31 décembre prochain. Mais au cours de cet entretien durant lequel il se définit comme un "entertainer", l'acteur de 57 ans a aussi dévoilé quels étaient ses trois films français préférés. Verdict ? Une oeuvre historique emmenée par Gérard Depardieu dans un rôle iconique et des comédies culte qui ont cumulé à elles deux près de 40 millions de spectateurs.

"Moi, j'adore... Pendant ma jeunesse, il y a eu Cyrano de Bergerac, Intouchables aussi", révèle Hugh Jackman à Pierre Lescure. "Et puis aussi... J'oublie toujours le nom de cette comédie. Vous savez, celle avec le facteur du Sud qui est envoyé dans le Nord... Bienvenue chez les Ch'tis, fantastique ! Il me fait tellement rire, ce film !"

Pierre Lescure, après avoir rappelé à Hugh Jackman qu'il avait donné la réplique à Omar Sy, la star d'Intouchables, dans X-Men: Days of Future Past ("J'étais un peu impressionné quand je l'ai vu", avoue l'acteur), lui demande enfin s'il aimerait un jour tourner un film en langue française, à l'instar de Jodie Foster dans Vie privée, actuellement en salles. La réponse ne se fait alors pas attendre.

"J'espère, oui", s'enthousiasme l'interprète de Wolverine (qui n'était pas du tout le premier choix de Marvel pour le rôle). "Mon prof de lycée serait très content. Monsieur Gal me disait toujours : "Tu as un bon accent mais tu ne fais jamais tes devoirs." Mais là, j'apprends vraiment."

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03 décembre 2025

Natalie Portman a totalement adopté le mode de vie et l’éducation à la française

Natalie Portman est très épanouie en France. Et ce, malgré son divorce du chorégraphe français Benjamin Millepied l’an dernier, avec qui elle avait posé ses valises dans la capitale en 2014 à l’occasion de la nomination de son ex-mari à l’Opéra de Paris. L’actrice considère désormais la ville lumière comme sa maison, d’autant que l’éducation offerte à ses deux enfants, nés de son mariage avec le danseur, Aleph, 14 ans, et Amalia, huit ans, lui plaît particulièrement.

La star de Black Swan a évoqué, auprès de Net-A-Porter. , « les vacances fréquentes » qui « sont tellement agréables ». Mieux encore, la comédienne, qui a fait ses premiers pas au cinéma à 12 ans dans le film de Luc Besson, Léon, au côté de Jean Reno, a fait l’éloge de l’éducation à la française, qui lui a réservé bien des surprises.

« Tous les enfants qui viennent chez moi me disent : "Bonjour madame" et me font la bise. Et avant de partir, ils me disent : "Merci de m’avoir reçu", et si je ne suis pas à proximité, ils viennent me chercher pour me le dire », a-t-elle fait remarquer.

Quant au cliché des Parisiens qui seraient « grossiers », Natalie Portman l’a balayé d’un revers de main. « Je trouve que les gens ici sont vraiment incroyablement sympathiques. Il faut juste savoir comment interagir avec eux pour ne pas passer pour des impolis », a-t-elle affirmé.

Le mode de vie - un peu plus ralenti - des Français comparé au rythme américain, ne freine en revanche en rien le développement de la culture.

« Même quand il fait froid et gris, il y a toujours une exposition, un concert, un dîner ou des écrivains incroyables en ville ; quelque chose de fascinant et de stimulant… », a-t-elle souligné, avant de souligner l’importance de l’exception culturelle française. « Je pense que nous partons du principe que les cultures occidentales sont toutes les mêmes et uniformisées d’une certaine façon par la culture populaire que tout le monde consomme », a-t-elle analysé. « Ce n’est pas vrai : ici, c’est extrêmement spécial et la culture est très différente, tant en profondeur qu’en surface. »

Natalie Portman s’est aussi réjouie de la « discrétion », y compris lorsqu’il s’agit du respect de la vie privée, des Français qu’elle croise.

Enora Malagré atomise l’élection de Miss France

Chaque année, l’élection de Miss France déclenche débats et prises de position tranchées. Mais cette fois, c’est l’une des voix les plus connues du PAF qui s’est insurgée avec une vigueur rare. Invitée sur le plateau de l’émission Estelle à Midi ce 3 décembre 2020, Enora Malagré a livré un réquisitoire frontal, sans détour, contre ce qu’elle considère comme un concours "dépassé", "honteux" et profondément problématique vis-à-vis de l’image des femmes.

Dès le début de son intervention, la chroniqueuse n’a pas mâché ses mots : "Cela fait 20 ans que je réclame la suppression de ce concours agricole pour les femmes que je trouve honteux, qui hyper-objétise la femme", a-t-elle lancé, provoquant un silence gêné sur le plateau.

Selon elle, la mécanique même du concours repose sur une vision archaïque du féminin, réduisant la valeur des candidates à leur apparence : "À quel moment on continue de juger les femmes sur leur physique ? On n'est plus en 1950".

Pour étayer son propos, Enora Malagré pointe ce qu’elle considère comme une contradiction flagrante entre le discours modernisé du concours et la réalité des profils retenus : "Malgré le changement de règles, il n’y a pas de femme de 60 ans. Même si elles se présentent, elles ne seront pas élues".

Elle poursuit en évoquant la diversité corporelle : "Il n’y a pas de femme qui fait un 46 ! Ça ne représente pas le corps des femmes. On est sur une hypocrisie lunaire"

Pour elle, la sélection continue de renvoyer une image unique et irréaliste de la féminité, loin de la variété des silhouettes présentes dans la société française. L’animatrice développe également l’idée que Miss France illustre un déséquilibre profond dans la manière dont les corps sont perçus et valorisés.

"Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de Mister France ? Il y en a eu un moment, mais ça n’a jamais marché parce qu’on n’hyper-objétise pas le corps des hommes. On ne le sexualise pas", accuse-t-elle.

Dans son analyse, Miss France perpétue un modèle culturel où le corps féminin est soumis à l’évaluation et au jugement public, alors que le corps masculin échappe en grande partie à cette exposition normée.

Interrogée par Estelle Denis sur une éventuelle soirée Miss France entre amis, Enora Malagré s’est immédiatement insurgée : "Mais ça ne va pas ? C’est tellement dégradant !"

Elle concède comprendre le côté fédérateur pour défendre sa région, mais estime qu’il ne justifie en rien un tel concours : "Dans ce cas-là, on n’a qu’à juger du sauciflard, mais pas des femmes".

Surtout, elle rappelle qu’au-delà des paillettes et du folklore, la réalité du concours repose sur des critères physiques stricts, même lorsque le comité prétend s’ouvrir : "Je continue de militer ardemment pour la suppression de ce concours".

Un 5e film Sonic annoncé au cinéma en 2028

Paramount continue d’étendre l’univers de Sonic, désormais l’une de ses franchises les plus rentables.

Le studio a daté pour le 22 décembre 2028 un "Sonic Universe Event Film", qui sera factuellement le cinquième film de la franchise à sortir au cinéma. Encore sans titre, on ne sait pas de quoi il parlera ni sur quel personnage il sera centré. Il sera produit par Neal H. Moritz, producteur historique de la franchise.

Ce projet suivra en effet Sonic 4, attendu le 19 mars 2027, et qui prolongera la trilogie principale. Sans être Sonic 5 (pas encore annoncé mais qui devrait suivre), ce nouvel opus permettre certainement de mettre la focale sur un congénère du hérisson bleu, à l'image de ce que la série Knuckles avait fait en 2024 sur Paramount +.

La saga Sonic reste un pilier majeur pour le studio : les trois premiers volets ont déjà généré plus d’un milliard de dollars au box-office mondial.

Dans le même temps, Paramount confirme le retour de Leonardo & cie au cinéma. Un film en live action avec Les Tortues Ninjas sortira bien en 2028.

Le projet, produit aussi par Neal H. Moritz, prendra la forme d’un hybride live action / animation CG pensé pour un public familial. Il marquera le grand retour en prises de vues réelles des quatre frères Leonardo, Donatello, Raphael et Michelangelo, une première depuis Ninja Turtles 2 en 2016.

Après cet échec en salles, Paramount avait relancé la licence via l’animation avec Ninja Turtles: Teenage Years en 2023, qui avait été prolongé dans la foulée en une série animée, Tales of the Teenage Mutant Ninja Turtles : Légendes des Tortues Ninja. Une suite au cinéma est prévue : Mutant Mayhem 2, prévue pour le 17 septembre 2027.

Le nouveau film en live, Teenage Mutant Ninja Turtles, est calé pour le 17 novembre 2028.

Bande-annonce de Mother Mary, avec Anne Hathaway

2026 appartient déjà à Anne Hathaway. L’actrice sera à l’affiche l’an prochain de la suite du Diable s’habille en Prada, de L’Odyssée de Christopher Nolan, du nouveau David Robert Mitchell, Flowervale Street, et du thriller psychologique Verity aux côtés de Dakota Johnson et Josh Harnett. Mais ce n’est pas tout. 

On la verra d’abord dans Mother Mary, une production A24 attendue en avril dans les cinémas américains (pas encore de date de sortie française). Elle y joue une star de la pop en crise existentielle qui renoue avec une ancienne amie, Michaela Coel (I May Destroy You, Black Panther 2), la créatrice de mode qui a façonné son image et semble gardé envers elle une rancune tenace...

Présenté comme un "thriller psychosexuel et pop", Mother Mary marque le retour du réalisateur David Lowery chez le studio qui a produit A Ghost Story et The Green Knight, trois ans après son Peter Pan & Wendy sorti sur Disney Plus. 

"Ce n’est pas une histoire de fantômes, ce n’est pas une histoire d’amour, c’est une prière, une chanson, une robe, une trahison, une communion, une trahison, un sacrifice, une renaissance", prévient le texte de la bande-annonce (voir ci-dessous), sans totalement lever le voiler sur l’intrigue. Mais on y aperçoit une séance de spiritisme qui laisse présager que l’histoire basculera dans le surnaturel, genre cher à Lowery. 

Les chansons originales du film sont signées Jack Antonoff, Charli XCX et FKA Twigs, cette dernière ayant également un rôle à l’écran. Le casting est complété par Hunter Schafer, Atheena Frizzell, Kaia Gerber, Jessica Brown Findlay, Isaura Barbé-Brown, Alba Baptista et Sian Clifford. 

Matthias Schoenaerts est condamné à 6 mois de prison

Coup dur pour Matthias Schoenaerts, à un moment particulièrement sensible pour sa carrière.

L’acteur belge, attendu dans le rôle du méchant Krem dans le prochain film Supergirl de DC vient d’être condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de police de Beringen.

Selon les informations relayées par la presse belge, l’acteur de 47 ans a écopé d’une peine de prison, d’une amende de 4.000 euros et d’une déchéance de permis d’un an pour avoir circulé à plusieurs reprises sans permis valide. Un jugement rendu en son absence. 

L’enquête rappelle que Matthias Schoenaerts avait été contrôlé sans permis à deux reprises à Pelt, en Belgique, en avril 2024, au guidon de sa moto. Le comédien était déjà frappé d’une interdiction de conduire à Anvers depuis septembre 2021, après un contrôle positif aux stupéfiants. Pour récupérer son droit de conduire, il devait repasser des tests de réhabilitation et l’examen du permis — ce qu’il n’a jamais fait.

Le fait qu’il s’agisse de sa deuxième condamnation en trois ans, et que l’acteur ait comparu onze fois devant le tribunal de police par le passé, a lourdement pesé dans la décision. Son avocat a annoncé qu’il ferait appel.

Au lendemain du verdict, Schoenaerts a réagi, indirectement, sur Instagram. Il a partagé une vidéo de Mike Tyson évoquant la loyauté, la trahison et l’adversité, accompagnée d’un message sans ambiguïté : "Les gens sont des opportunistes."

En tout cas, le timing n'est pas bon pour l’acteur, alors qu’il tiendra un rôle très en vue l'année prochaine sur les écrans, dans le film Supergirl : Woman of Tomorrow. Un rôle de super-vilain dans un blockbuster de super-héros qui pourrait booster sa carrière à Hollywood, lui qui a déjà tourné, par exemple, avec Kate Winslet, dans Le Régime pour HBO. Pour l’heure, DC Studios n’a fait aucun commentaire sur la condamnation. Supergirl sortira le mercredi 24 juin prochain en France.

Shelter : Jason Statham sort d'hibernation pour sauver une jeune fille dans son nouveau film d’action

Après Safe où il devait protéger une petite fille des Triades et de la mafia russe, ou Homefront où il devait protéger sa propre fille de son violent passé, c’est une nouvelle fois le sauvetage d’une jeune fille qui va lancer Jason Statham dans un déchaînement d'affrontements en tous genres dans son nouveau film, Shelter, attendu en salle aux Etats-Unis le 30 janvier prochain, mais encore non daté en France.

Réalisé par Ric Roman Waugh, à qui l’on doit de nombreux longs-métrages avec une autre star de l'action, Gerard Butler (La Chute du président, Greenland, Kandahar et Greenland Migration, également prévu pour janvier au cinéma), Shelter met donc en scène Jason Statham dans la peau de Mason, un ancien soldat d’élite qui vit désormais reclus sur une île écossaise.

Mais après avoir sauvé une jeune fille de l'océan lors d'une terrible tempête, il déclenche une série d'événements qui provoquent une violente attaque de son refuge qui vont le forcer à sortir de son isolement pour protéger le personnage incarné par Bodhi Rae Breathnach. Soit un nouveau récit de survie et de rédemption pour l’acteur qui en a fait sa marque de fabrique.

Outre la jeune Bodhi Rae Breathnach, que l’on pourra voir pour la première fois au cinéma dans Hamnet le 21 janvier prochain, Jason Statham donne la réplique à Naomi Ackie (Blink Twice), Bill Nighy (Vivre), Harriet Walter (Silo), Daniel Mays (A Thousand Blows) ou encore Bronson Webb (Ted Lasso) et Steven Blades, qu’il retrouvera ensuite dans son film suivant, Mutiny du Français Jean-François Richet, dont la sortie est fixée au 19 août 2026 en France.

Shelter, prochainement au cinéma.

Sunny : Angelina Jolie renoue avec le cinéma d'action pour un thriller sur fond de mafia

Nouveau tournage imminent pour Angelina Jolie ! L'actrice qui était à l'affiche en début d'année de Maria, biopic de Maria Callas réalisé par Pablo Larrain, va totalement changer de registre pour le nouveau long métrage qui s'annonce.

Comme le révèle Deadline, elle va camper une mafieuse pour la réalisatrice Eva Sørhaug. Le pitch de ce thriller sombre se présente ainsi : une criminelle tente de protéger ses fils — et elle-même — d’un baron de la drogue violent. Mais un événement inattendu va se produire. Elle n'aura plus quelques heures pour organiser sa fuite définitive avec ses fils. Le scénario est signé William Day Frank.

"Les gens vont être choqués par ce qu’elle apporte à ce personnage. Ce monde violent qu’Eva et Angelina ont imaginé repose sur la survie et la famille, guidé par une mère prête à tout pour protéger ses deux fils.", indique l'un des producteurs du film, Mark Fasano. Angelina Jolie tiendra le rôle principal et coproduit le film. Précisons que ce projet était initialement associé à une autre grande actrice. Sunny avait connu une première version avec Sharon Stone attachée au rôle principal, en 2017. Le film ne s'était finalement pas tourné.

Un peu moins présente sur les écrans depuis 2021 et la sortie du film Marvel, Les Eternels, Angelina Jolie s'est également concentrée sur sa carrière de réalisatrice et productrice. Elle a réalisé son 6ème long métrage, Without Blood, présenté en avant-première au Festival de Toronto en 2024, et encore inédit en France. En tant qu'actrice et productrice, elle est attendue dans Coutures, film français écrit et mis en scène par Alice Winocour. Angelina Jolie y joue en français. Le long métrage se passe dans le monde de la mode, en pleine Fashion Week, à Paris. Coutures suivra un trio de femmes dont les destinées se croiseront pendant la Fashion Week. Coutures sortira le 18 février 2026 en France.

Angelina Jolie est également attendue dans Anxious People de Marc Forster. Pa encore de de date de sortie française. L'action du film commence la veille de Noël : Zara, une banquière, se retrouve à contrecœur avec un groupe d'étrangers lors d'une journée portes ouvertes. Lorsqu'une voleuse de banque, Grace, prend le groupe en otage par inadvertance.

Rappelons qu' en août dernier. l'actrice a été annoncée dans le nouveau projet du réalisateur Doug Liman. Un film se présentant comme un Training Day dans l'univers de l'espionnage. 20 ans après Mr & Mrs Smith, Angelina Jolie retrouve le réalisateur de ce film d'espionnage devenu culte : Doug Liman. Ce dernier est connu pour des films comme Edge of Tomorrow, Barry Seal, La Mémoire dans la peau, ou plus récemment le remake de Road House pour Prime Video ou The Instigators pour Apple TV+.

Angelina Jolie en tiendra le rôle principal, celui une espionne de haut niveau opérant en dehors des règles. Une femme de l’ombre que seule la menace d’ennemis encore plus dangereux peut justifier. Elle recrute un jeune agent, Charlie, qui va rapidement se retrouver plongé dans des situations où il ne sait plus si sa supérieure cherche à le tuer... ou à sauver le monde par tous les moyens nécessaires... Le scénario est signé F. Scott Frazier. La date de sortie n'a pas été communiquée.

Ardennes sur France 2 : "Ce n'était pas quelque chose qui se refusait", confie David Hallyday

Après avoir donné la réplique à Corinne Masiero dans Capitaine Marleau, David Hallyday signe son grand retour à la télévision.

Ce mercredi 3 décembre, France 2 diffuse Ardennes, un téléfilm policier réalisé par Josée Dayan dans lequel il tient le rôle principal.

Il y incarne Olivier Rimbaud, un psychiatre aussi charmeur que mystérieux qui vit dans un manoir isolé au cœur de la Champagne-Ardenne.

S’il passe la plupart de son temps à guérir ses patients, Olivier Rimbaud aime surtout faire du profiling pour aider la police à arrêter des criminels sur des affaires hors norme. Il se lance alors sur les traces d’un mystérieux tueur en série.

Cependant, Olivier Rimbaud semble avoir un passé trouble et inquiétant. En effet, le psychiatre pourrait avoir changé d'identité et passe ses nuits à décoder un mystérieux carnet crypté. Mais que cache-t-il ?

Cette nouvelle aventure télévisuelle, David Hallyday la doit à Josée Dayan.

"J'avais déjà travaillé avec Josée Dayan sur un épisode de Capitaine Marleau, et ça a très bien marché. Josée m'a ensuite proposé de faire une nouvelle série avec moi en tant que personnage principal. J'ai accepté parce que Josée Dayan est une figure emblématique du cinéma et de la télé en France. Elle a fait plus de 150 films, elle est extraordinaire. C'était pas quelque chose qui se refusait. Donc, on a bossé sur l'histoire ensemble, et on a monté ce projet pendant un an et demi", explique-t-il dans les colonnes de la RTBF.

Ce qui l’a séduit dans ce rôle ? Sa dualité. A ce sujet, le comédien confie : "Il est psy, mais c'est aussi un excellent profiler que la police va chercher pour traiter des cold cases ou des sujets très compliqués qu'elle n'arrive pas à élucider. Et en même temps, on découvre que c'est un personnage assez mystérieux. Il a un passé très énigmatique et c'est ce qu'on découvre au milieu des enquêtes qu'il mène. C'est ça qui m'a attiré. C'était assez fun à jouer".

Pour incarner ce personnage aux multiples facettes, David Hallyday a dû suivre une préparation spécifique, notamment pour une scène de combat particulièrement exigeante. Il raconte : "Physiquement, il y a une scène de combat assez intense. On a répété une grosse scène de fight avec Samuel Mercer qui joue un mec qui veut tuer mon personnage. On a répété pas mal de fois sur des choses hyper techniques et c'était très fun à tourner, mais très physique aussi. On avait mal à la tête, un peu mal partout, mais c'était très sympa à jouer".

Ardennes pourrait bien devenir une série de téléfilms et bonne nouvelle, les prochains volets sont déjà en cours d’écriture.

"La suite est en écriture. L’histoire pourra se développer tant que Josée Dayan et France 2 auront envie. De mon côté, je suis partant pour continuer", a confié plus récemment David Hallyday dans le magazine de Télé Star.

Retrouvez Ardennes ce mercredi 3 décembre à 21h10 sur France 2 ou en replay sur france.tv.

Sous le plus grand chapiteau du monde : c'est grâce à ce film culte avec Charlton Heston que Steven Spielberg a fait du cinéma

Steven Spielberg a connu sa plus grande peur au cinéma ! Et le meilleur, c'est que ça l'a conduit à devenir réalisateur. Il a raconté l'événement au micro de CBS (relayé par Collider) comme "La chose la plus terrifiante que j'ai expérimentée de toute [s]a vie".

Il a vécu ce choc alors qu'il avait "6-7 ans". Son père lui avait promis d'aller voir "the greatest show on earth" (le plus grand spectacle du monde) et même si le jeune homme s'était imaginé un cirque vivant, il s'est finalement retrouvé dans une salle de cinéma.

On y projetait le film "The Greatest Show on Earth", connu en France sous le titre Sous le plus grand chapiteau du monde. Réalisé par Cecil B. DeMille, il mettait en scène Charlton Heston, Betty Hutton et James Stewart, l'histoire d'un cirque qui a du mal à s'en sortir financièrement et qui se retrouve mêlé à une affaire d'escroquerie.

La suite de l'histoire nous parvient de la bouche de Steven Spielberg lui-même, qui découvrait là le premier film de sa vie :

"Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais au cœur du film, et c'est impressionnant, il y a le déraillement d'un train qui croise une voiture (...) et la percute. La voiture se retourne au-dessus de la locomotive et le train déraille, c'est une catastrophe, toutes les autres voitures s'empilent... J'ai appris plus tard que c'était fait en effets spéciaux avec un train miniature, mais pour moi, c'était on ne peut plus vrai."

Et c'est finalement l'envie de recréer avec ses propres trains miniatures ce crash terrible vu dans Sous le plus grand chapiteau... que Steven Spielberg décidera de s'emparer d'une caméra pour immortaliser cela sur pellicule. Ce premier essai lui donnera le goût de continuer de créer des images, et le mènera à la carrière qu'on lui connaît aujourd'hui.

A noter que cette anecdote du cinéma et des trains miniatures est visible en vidéo puisque le réalisateur l'a incluse à The Fabelmans (2022), le biopic sur son enfance qu'il a lui-même réalisé, et dans lequel c'est effectivement présenté comme l'un des éléments fondateurs de sa passion pour la mise en images.

02 décembre 2025

Madonna s’en prend à Donald Trump qui a refusé de soutenir la journée mondiale de lutte contre le sida

Madonna est furax. La Journée mondiale de lutte contre le sida est célébrée le 1er décembre dans le monde entier depuis 1988. Mais cette année, les États-Unis sont sortis du rang. Le New York Times a rapporté que le département d’État avait envoyé un e-mail ordonnant aux employés du gouvernement de « s’abstenir de promouvoir publiquement la Journée mondiale de lutte contre le sida par le biais de tout canal de communication, y compris les réseaux sociaux, les médias, les discours ou tout autre message destiné au public ». Au lieu de cela, le porte-parole adjoint du Département d’État, Tommy Pigott, a expliqué dans un communiqué, cité par CNN, que l’administration travaillait « en direct avec les gouvernements étrangers pour sauver des vies et accroître leur responsabilité et le partage du fardeau ».

Une décision que l’icône pop, qui milite depuis longtemps pour la sensibilisation et la lutte contre cette infection, a déploré. Madonna a été l’une des premières grandes stars à s’exprimer sur l’épidémie qui a fait des ravages dans les années 1980, alors que le sujet était très tabou en raison de l’homophobie rampante. Alors son sang n’a fait qu’un tour quand elle a appris le recul américain, adressant ensuite un message passionné sur Instagram.

« Depuis quatre décennies, cette journée est reconnue internationalement dans le monde entier par des personnes de tous horizons, parce que la vie de millions de personnes a été touchée par la crise du VIH », a-t-elle commencé dans un message écrit à la main. « Des gens ont perdu des amants, des maris, des femmes, des petites amies, des petits amis, des mères, des filles et des enfants à cause de cette maladie mortelle, pour laquelle il n’existe toujours pas de remède » a rappelé la chanteuse, avant de cibler directement le président américain.

« Donald Trump a annoncé que la Journée mondiale contre le sida ne devrait plus être reconnue. C’est une chose d’ordonner aux agents fédéraux de s’abstenir de commémorer cette journée, mais demander au grand public de faire comme si elle n’avait jamais existé est ridicule, absurde, impensable », s’est insurgé la star engagée.

L’artiste de 67 ans a ensuite confié qu’elle avait une liste « assez longue » de « personnes aimées et perdues à cause du sida ». Selon elle, Donald Trump n’a pas cette sensibilité. « Je parie qu’il n’a jamais vu son meilleur ami mourir du sida, qu’il ne lui a jamais tenu la main et qu’il n’a jamais vu le sang se retirer de son visage alors qu’il rendait son dernier souffle à l’âge de 23 ans », a-t-elle lancé, rappelant qu’« il n’existe toujours pas de remède contre le sida, et des gens en meurent encore ». La chanteuse de Like a Virgin « refuse de reconnaître que ces personnes sont mortes en vain » et invite la population à honorer avec elle cette journée malgré tout.

Sienna Miller révèle être enceinte à bientôt 44 ans de son troisième enfant

Et de trois pour Sienna Miller ! L’actrice a révélé sa grossesse avec une robe semi-transparente Givenchy qui laissait apercevoir son ventre bien arrondi sur le tapis rouge des Fashion Awards 2025, au Royal Albert Hall de Londres, le 1er décembre, comme l’a rapporté E ! News. Il s’agit du second enfant de la star de bientôt 44 ans avec son petit ami Oli Green, 28 ans, le couple ayant déjà accueilli près de deux ans plus tôt une petite fille.

Les deux acteurs, qui se fréquentent depuis 2022, se sont montrés soudés et très souriants devant les photographes. Sienna Miller est aussi mère de Marlowe, 13 ans, née de son ancienne idylle avec l’acteur Tom Sturridge. L’adolescente a été chamboulée par l’arrivée de sa petite sœur, qui avait été « beaucoup pour elle au début », comme l’avait confié sa mère à E ! News l’an dernier. Mais ce chamboulement n’a pas duré : « Maintenant, elle est au paradis », avait ajouté Sienna Miller.

L’ancien mannequin et styliste s’était aussi exprimée sur son passage à la quarantaine et ses questionnements liés à la maternité. « La biologie est incroyablement cruelle pour les femmes de cette décennie - c’est ce qui fait les gros titres, en tout cas pour moi », avait-elle confié au magazine Elle, révélant avoir congelé ses ovocytes avant d’adopter une approche plus détendue sur la question : « Après avoir été très concentrée sur la nécessité d’avoir un autre bébé, je me suis dit que si ça devait arriver, ça arriverait. Ce genre de menace existentielle s’est dissipée ».

Au niveau de sa vie sentimentale, la star d’Horizon : Une saga américaine a particulièrement marqué les esprits lors de sa romance très médiatisée avec Jude Law. Les deux stars se sont brièvement fiancées en 2004 avant que l’acteur ne reconnaisse publiquement avoir trompé sa compagne avec la nounou de ses enfants. L’ancien couple s’est ensuite retrouvé quelques années plus tard, puis s’est séparé pour de bon en 2011.

Après des années de mystère, la chanteuse Amanda Lear révèle son véritable âge


Elle aura pris le temps d’assumer le poids des années : au détour d’une interview accordée à La Dépêche dans le cadre de la promotion de son nouveau disque, Amanda Lear, qui brouillait pourtant les pistes depuis des décennies, a enfin levé le voile sur son véritable âge…

Évoquant on 23e album Looking Back, dont certains titres reviennent sur sa vie et sa carrière, la chanteuse et actrice née à Saïgon (Vietnam) a expliqué refuser, « à son âge », d’interpréter des chansons « gnan gnan »… avant de reconnaître avoir récemment fêté ses 79 ans (le 18 novembre 2025).

« Pour moi, l’âge, c’est juste un numéro, même si parfois on est rappelé au bon souvenir de la vieillesse », a-t-elle ajouté, précisant entretenir sa curiosité « pour avoir la pêche » : « Si vous vous ratatinez dans votre sofa en regardant Des chiffres et des lettres, c’est foutu. La retraite, ce n’est pas pour moi ! ».

Enfin, l’artiste en a profité pour faire une mise au point concernant les – vieilles – rumeurs sur son identité de genre, affirmant qu’elles lui avaient plus profité que dérangée : « Comme disait Oscar Wilde, la pire des choses, c’est que l’on ne parle pas de vous, confie-t-elle. Or plus on en parlait, plus ça me rendait intéressante ».

Cyril Hanouna peiné devant les mesures prises par son équipe de sécurité

Cyril Hanouna aime aller au contact de son public… mais c’est de l’histoire ancienne. Alors que son équipe évoquait la personne qui a cassé un œuf sur la tête de Jordan Bardella tandis que le président du Rassemblement national participait à une séance de dédicaces à Moissac, la sécurité de Cyril Hanouna est venue sur le tapis. « Il est bien protégé Cyril », a fait remarquer un ex-policier du Raid, Bruno Pomart, de passage lundi dans Tout beau, tout n9uf.

Baba s’est alors lui-même saisi du sujet. Effectivement, il est bien protégé, mais à son corps défendant ! Les nouvelles consignes de sécurité destinées à éviter ce genre d’agression ou de bien plus graves lui gâchent son plaisir. Après ses émissions, en effet, l’animateur de W9 a toujours aimé aller faire un coucou à son public et tailler une petite bavette. Mais pour diverses raisons qu’il n’a pas évoquées à l’antenne, les responsables de sa sécurité lui ont demandé de ne pas s’éterniser dans les couloirs avec ses fans. Et Cyril Hanouna en est malheureux.

« Ça me fait de la peine parce qu’il y a beaucoup de gens qui m’attendent à la fin de l’émission, et ma sécurité m’interdit même d’aller au contact… On est obligé de se fermer et ça me fait chier parce que j’adorais parler, passer des moments avec vous etc., et aujourd’hui, à cause de gars comme ça », dit-il en évoquant l’homme à l’œuf. « Aujourd’hui je suis obligé de tracer et c’est vrai que ma sécurité ne veut pas du tout que je m’arrête ».

Cyril Hanouna, personnalité clivante, ne s’est pas fait que des amis, mais, le 21 janvier 2025, en direct sur le plateau de son ancienne émission de C8, Touche pas à mon poste !, un homme venu du public s’était précipité en criant « Cyril, je t’aime ». Il avait été rapidement maîtrisé et Baba avait « appelé à la raison et à la non-violence », expliquant le lendemain que le jeune homme aurait pu trouver un moyen moins inquiétant de faire passer son message.

Et l’animateur secoué avait annoncé prendre « la chose » au sérieux. « Je vous le dis, pour ceux qui essaieraient de faire la même chose, on va renforcer les choses. Sachez qu’on va avoir une autre méthode, on va directement porter plainte », avait-il prévenu. Dont acte ! Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir dû renforcer sa sécurité. Le présentateur et producteur Arthur, cyberharcelé, est sous surveillance renforcée depuis quelque temps.

Scarlett Johansson soutient toujours Woody Allen face aux accusations anciennes d’agression sexuelle

Woody Allen a une alliée en Scarlett Johansson. La star hollywoodienne, qui a joué dans plusieurs films du célèbre réalisateur, dont Match Point (2005) et Vicky Christina Barcelona (2008), a pris sa défense en 2019 après que le nonagénaire a vu de vieilles accusations d’agression sexuelle sur sa fille adoptive Dylan Farrow remonter à la surface en marge du mouvement #MeToo.

L’affaire a commencé en 1992, lorsque la jeune Dylan avait sept ans. Woody Allen a été accusé de l’avoir agressée sexuellement lors d’une visite familiale après sa séparation de Mia Farrow, et a fait l’objet d’une enquête qui ne l’a pas reconnu coupable. Quelques années plus tard, Dylan Farrow a réitéré ces allégations auprès du New York Times puis dans des interviews données dans le sillage de #MeToo, entraînant l’exclusion du réalisateur, qui nie les accusations, de certains cercles hollywoodiens.

Mais pour Scarlett Johansson, interrogée à ce sujet par The Hollywood Reporter en 2019, l’innocence de Woody Allen ne faisait aucun doute. « Je vois Woody dès que je le peux, et j’ai eu beaucoup de conversations avec lui à ce sujet. J’ai été très directe avec lui, et il l’est aussi avec moi. Il maintient qu’il est innocent, et je le crois et je travaillerais avec lui n’importe quand », avait-elle assuré.

Une prise de position risquée sur laquelle l’actrice est revenue la semaine dernière auprès du Daily Telegraph. « On ne sait jamais exactement quel sera l’effet domino », a-t-elle admis au sujet des effets qu’aurait pu avoir sa déclaration en faveur du cinéaste. « Mais ma mère m’a toujours encouragée à être moi-même, à comprendre qu’il est important d’avoir de l’intégrité et de défendre ses convictions ».

La situation à l’époque semble avoir aussi permis à la star de Jurassic World : Renaissance de prendre du recul. « En même temps, je pense qu’il est également important de savoir quand ce n’est pas votre heure », a-t-elle ajouté. « Je ne veux pas dire qu’il faut se taire. Je veux dire que parfois, ce n’est tout simplement pas le bon moment. C’est quelque chose que j’ai mieux compris en mûrissant ». 

Jada Pinkett Smith poursuivie en justice par un ancien proche de Will Smith pour 3 millions de dollars

Selon une plainte rapportée par People, un ancien associé de Will Smith accuse Jada Pinkett Smith de l’avoir menacé physiquement en septembre 2021. L’actrice aurait confronté Bilaal Salaam lors d’une fête d’anniversaire organisée pour celui qui était alors son mari, en 2021. Dans le hall de l’hôtel Regency Calabasas Commons, elle l’aurait menacé pour acheter son silence.

Bilaal Salaam, ou Brother Bilaal, se décrit comme le « meilleur ami » de Will Smith « depuis près de 40 ans » et proche collaborateur sur plusieurs projets professionnels et personnels. La plainte affirme que Jada Pinkett Smith, 54 ans, accompagnée d'« environ sept membres de son entourage », est « devenue verbalement agressive et a menacé le plaignant en déclarant que s’il continuait à “révéler ses affaires personnelles”, il “finirait par disparaître ou se faire tirer dessus” ».

La maman de Jaden et Willow Smith aurait « demandé » à Bilaal Salaam de signer un accord de confidentialité et l’équipe de comédienne aurait suivi le plaignant jusqu’à sa voiture, « tout en continuant à proférer des menaces verbales » précise la plainte, selon le magazine. Bilaal Salaam affirme avoir refusé six mois plus tard d’aider à gérer le scandale provoqué par la gifle collée par Will Smith à Chris Rock sur la scène des Oscars après que le comédien a fait une plaisanterie sur Jada Pinkett Smith.

« Le plaignant a refusé d’accomplir des tâches qu’il jugeait illégales, contraires à l’éthique ou moralement compromettantes, affirmant que sa conscience ne lui permettrait pas de participer à une campagne de relations publiques trompeuse ou visant à dissimuler des faits », poursuit la plainte.

Bilaal Salaam assure aussi avoir fait l’objet de nouvelles menaces après que le couple, qui serait séparé depuis plusieurs années, a appris qu’il préparait un ouvrage sur la période passée à ses côtés, et après avoir fait des révélations sur la star de Men in Black et sa vie sexuelle dans une interview en 2023. Sans surprise, l’amitié entre les deux hommes en a pris un coup.

L’équipe du plaignant affirme qu’il a subi des dommages tels que des pertes financières, une atteinte à sa réputation, des troubles émotionnels, des problèmes de santé physique et « le déraillement complet de sa vie personnelle et de sa carrière », pour lesquels il réclame 3 millions de dollars de dommages et intérêts.

Les Enfants vont bien : Camille Cottin retrouve Nathan Ambrosioni pour un nouveau portrait de famille

Un soir d'été, Suzanne (Juliette Armanet), accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne (Camille Cottin). Celle-ci est prise au dépourvu. Non seulement elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois mais surtout Suzanne semble comme absente à elle-même. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. La sidération laisse place à la colère lorsqu'à la gendarmerie Jeanne comprend qu'aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître…

Lauréat du Valois de diamant au festival du film francophone d’Angoulême, Les Enfants vont bien marque le retour du jeune cinéaste Nathan Ambrosioni, qui signe un nouveau drame familial après le succès de Toni en famille dans lequel Camille Cottin excellait déjà en mère de cinq enfants. Dans ce nouveau long métrage, marquant sa troisième réalisation – après Les Drapeaux de papier et Toni en famille– le cinéaste s’attèle à un sujet rarement traité au cinéma : celui des disparitions volontaires. Il dresse ainsi une tragédie intime d’une grande justesse, portée par une mise en scène tout en sobriété et en sensibilité, notamment à travers le personnage de Jeanne, incarné par Camille Cottin.

“Au début du récit, Jeanne est comme absente à elle-même, elle semble hantée par quelque chose. Ce qui caractérise Jeanne, c’est une préoccupation permanente, un état que Camille a parfaitement incarné. C’est un personnage opaque, auquel on n’a pas facilement accès”, explique le réalisateur. En effet, l’actrice livre ici l’une de ses interprétations les plus fines et intériorisées. Par ses silences et la force de son regard, elle donne corps à tout ce que son personnage ne parvient pas à dire.

Cette collaboration était une évidence pour Nathan Ambrosioni, qui avait été impressionné par sa complice comédienne sur le tournage de son dernier film. “Elle a ce côté préoccupé, toujours en train de penser à quelque chose dans son regard quand on lui parle, et elle ressent tout très fort. C’est pour ça que j’ai écrit un autre film pour elle”, confie-t-il.

À ses côtés, deux autres figures féminines rayonnent à l’écran : Monia Chokri (Laurence Anyways, Simple comme Sylvain) et Juliette Armanet, musicienne et interprète qui poursuit sa carrière cinématographique après le succès de Partir un jour. Nathan Ambrosioni souhaitait un long métrage reposant principalement sur des protagonistes féminins, créant un espace à première vue sécurisant. “Je trouvais excitant de réunir une actrice, Camille Cottin, une réalisatrice-actrice, Monia Chokri, et une chanteuse, Juliette Armanet”, précise le cinéaste. Ensemble, les trois interprètes insufflent au long métrage une véritable hybridité, à la croisée des disciplines et des sensibilités.

Dans ce drame familial, Jeanne est contrainte de s’occuper des enfants de sa sœur, disparue volontairement. Ce sujet semble hanter le réalisateur, qui, avec ce long métrage, tente de comprendre ce droit à l’oubli, qui autorise chacun d’entre nous à partir, sans intervention policière.

C’est alors un drame sur la disparition qui se construit ici, dans lequel le réalisateur précise : “J’ai envie de parler de l’absence : comment évolue une famille avec un élément manquant ?”. Suzanne – incarnée par Juliette Armanet – n’apparaît qu’au début de l'œuvre. “Je voulais une histoire qui parle d’un personnage qu’on ne voit jamais, qu’il y ait une présence qui se dérobe”. Bien qu’elle soit peu présente à l’écran, il ne semble y avoir d’yeux que pour elle : tout tourne autour de cette absence omniprésente, et chacun tente de comprendre les raisons de ce vide, sans jamais obtenir de réponse.

Dès lors, le silence s’accapare une place majeure dans l'œuvre, apportant un mélange particulièrement paradoxal de tension sourde et d'apaisement. En effet, Nathan Ambrosioni insiste sur le fait qu’il souhaitait réaliser un film de fantôme, notamment en confiant à sa caméra cette charge de présence spectrale, donnant l’impression que quelqu’un observe de loin les protagonistes.

Les Enfants vont bien dresse avant tout le portrait de ceux qui restent, ceux qui avancent malgré l’absence de réponse. Margaux et Gaspard – interprétés par Nina Birman et Manoâ Varvat – forment une fratrie unie face au monde adulte qui semble se déliter autour d’eux. “Ce qui est aussi très fort, c’est qu’ils ont l’air si proches, et pourtant ils sont tellement loin l’un de l’autre et de ce qu’ils ressentent” explique Nathan Ambrosioni. Les deux enfants ne vivent pas du tout la même temporalité des événements et font face à cette disparition traumatisante de deux façons différentes. Au départ, ils semblent former une seule et même entité, puis ce n’est que progressivement que l’on devine que l’un et l’autre ne vivent pas les choses, ni de la même façon.

Tourné essentiellement l’été, une saison qui, pour le réalisateur, fait écho à l’enfance, Les Enfants vont bien joue sur la nostalgie des grandes vacances, d’un temps infini et distordu. Margaux et Gaspard vivent cet été avec un choc, et tous les protagonistes partagent cette attente insoutenable. À la poésie de l’enfance portée par les beaux jours se joint ainsi le mystère du lieu où les scènes se déroulent. En effet, les maisons sont impossibles à réellement situer. “Je voulais un endroit non identifié et qu’on ne nomme jamais. Un espace “neutre” afin que l’on ressente à quel point les enfants sont trimbalés d’un endroit à un autre”, précise Nathan Ambrosioni. Le spectateur se retrouve aussi désorienté que le sont les enfants, arraché à l’espace et au temps, forcé de subir l’absence et de vivre ce qui reste.

Les Enfants vont bien, un drame intense porté par Camille Cottin, Juliette Armanet et Monia Chokri, en salle le 3 décembre.

Bardot : ce que révèle ce documentaire inédit sur Brigitte Bardot

Brigitte Bardot est l’une des premières vedettes médiatiques à déchaîner les foules en France. Objet de tous les fantasmes, de toutes les frénésies, de tous les débats mais aussi de nombreux lynchages, elle est une figure à la fois complexe et multiple qui a fait l’objet de nombreux documentaires.

Co-réalisé par Elora Thevenet et Alain Berliner, Bardot est le premier d’entre eux qui donne véritablement la parole à l’actrice, chanteuse et militante, à l’aube de ses 90 ans. Surprenant et foisonnant, il réunit des confidences captées à différents moments de sa vie, les témoignages de plus de quarante intervenants (spécialistes de la cause animale dont elle est défenseuse, de la mode, du cinéma) ainsi qu’une quantité d’archives filmiques, télévisées et familiales.

Vénérée très jeune pour sa beauté, pour son talent et connue par la suite pour son engagement en faveur de la cause animale, Brigitte Bardot est en réalité une artiste complète, farouchement libre, dont le parcours a marqué plusieurs générations et plusieurs combats.

Issue d’une éducation bourgeoise stricte, la jeune Brigitte fait très tôt l’apprentissage de la discipline. Elle confie : “Je devais tenir un bol d’eau sur la tête pour apprendre à me tenir droite”. La danse classique devient son premier langage artistique, un art “exigeant et très beau” qui forge sa rigueur. En parallèle, elle pose pour Elle, poussée par les contacts de sa mère, et devient rapidement un visage remarqué.

Sa rencontre avec Roger Vadim bouleverse sa trajectoire. Leur collaboration donnera naissance à un film sans prétention initiale - Et Dieu… créa la femme - qui changera pourtant sa carrière de manière définitive. Bardot y incarne une liberté nouvelle, bousculant les codes de représentation du féminin (elle sera jugée “sataniste” par le Vatican !) et installant une présence à l’écran qui marquera durablement le cinéma.

Première actrice à s’affranchir délibérément des conventions vestimentaires imposées aux femmes, elle influence profondément la mode : ballerines, marinières, coupes naturelles… Son style, pensé d’abord pour le confort et l’authenticité, devient un phénomène. Ses films enchaînent les succès et font d’elle une figure incontournable des années 60 et 70.

Bardot se révèle aussi dans la chanson. Elle enregistre plusieurs titres, guidée par l’envie et la légèreté, et impose une voix douce, singulière. Le documentaire revient sur cette parenthèse musicale et sur certaines collaborations devenues mythiques notamment avec Serge Gainsbourg.

Dans une société d’après-guerre en quête de libération, Bardot incarne malgré elle un souffle d’émancipation. Les Françaises voient en elle un modèle de liberté ; les Français, souvent un fantasme... Sa notoriété fulgurante lui ouvre des portes, mais ne la protège pas des violences auxquelles beaucoup de femmes sont confrontées. Le film souligne cette contradiction, sans jamais tomber dans le pathos.

Bardot trouve alors refuge auprès des femmes qui l’entourent – dans un véritable élan de sororité – et auprès des animaux, qui deviendront son engagement majeur. Le documentaire rappelle combien elle a été pionnière dans l’usage de sa notoriété sur les plateaux télé : défense du droit à l’avortement, soutien public à d’autres femmes, dénonciation précoce des conditions d’abattage… Malgré de nombreuses prises de position politiques controversées, que l’artiste avoue regretter aujourd’hui à l’écran, cette dernière a malgré tout été la figure de proue de nombreux combats, à une époque où les prises de parole, notamment féminines, restaient rares et risquées.

“Sans s’en rendre compte, elle a joué un grand rôle pour les femmes : elle a remis certains producteurs abusifs à leur place avant l’heure, résume Nicolas Bary, co-producteur du documentaire. Elle a soutenu de nombreuses femmes, parmi lesquelles son agent, sa productrice, sa maquilleuse et sa doublure, qu’elle appelle ses mamans de substitution. Elle a défendu le droit à l’avortement aux côtés de Simone Veil... Elle a aussi eu le courage de passer du statut de personnalité préférée des Français à celui de figure moquée en prenant la parole pour les animaux. Ce qui la caractérise le plus, c’est la liberté : la liberté de mouvements, de s’habiller, d’embrasser, de parler, d’être tout simplement... et cela malgré les risques…”

Au fil des années, Brigitte Bardot revendique également le droit d’assumer son apparence sans artifices, promouvant l'acceptation des rides et refusant la chirurgie esthétique.

“La gloire, c’est formidable mais c’est invivable” dit-elle. Brigitte Bardot a été la personnalité la plus adulée des Français et l’une des stars les plus entourées, mais ça ne l’a pas empêchée de se sentir terriblement seule – ses relations étant souvent fausses – et de sombrer dans le désespoir. Épiée par les paparazzis, suivie dans la rue, harcelée sexuellement par de nombreux hommes, l’icône de toute une génération a fait le choix de se retirer du cinéma pour se préserver et se consacrer pleinement à son combat.

“Elle a subi d’intenses intrusions jusqu’à trouver des inconnus dans sa piscine qui refusaient de quitter les lieux (...) ou encore son gardien qui amenait des prostituées dans son propre lit qu’il habillait au préalable en piochant dans sa garde-robe, raconte Nicolas Bary. Nous montrons comment le public ou les médias voulaient s’approcher d’elle, la toucher, la posséder en fait.”

Ce cauchemar ne s’est pas arrêté avec la fin de sa carrière d’actrice : son combat pour les animaux lui vaut moqueries et hostilité. “C’était très courageux de mener ce combat alors qu’elle avait tout à perdre”, entend-on dans le film. Pourtant, Bardot s’y consacre corps et âme, trouvant dans la création de sa Fondation un refuge face à un monde qui, à plusieurs reprises, l’a poussée au bord du renoncement.

Bardot dresse habilement le portrait d’une artiste totale et engagée qui s’est heurtée aux exigences et injonctions de son époque. Un récit authentique et bouleversant à découvrir le 3 décembre sur grand écran.