Taylor Swift a pu compter sur l’aide de sa famille à un moment important de sa carrière. La chanteuse est récemment revenue sur la fois où sa mère et son frère l’avaient aidée à négocier le rachat des droits de ses six premiers albums après l’acquisition en 2019 du label Big Machine par Scooter Braun et la vente de ces mêmes droits à la société d’investissement Shamrock Capital.
Une série d’obstacles que la chanteuse de Cruel Summer a entrepris de surmonter pour se réapproprier ses œuvres. Mais avant d’obtenir satisfaction à l’issue d’une bataille tortueuse, Taylor Swift a reproduit quatre de ses premiers albums avec la mention « version de Taylor ». L’artiste n’a pas pour autant abandonné son objectif premier : remettre la main sur ses « masters », ou enregistrements originaux. Et pour ce faire, la star n’a pas déployé une équipe « d’avocats et de managers » aux dernières négociations, mais sa mère, Andrea, et son frère, Austin, des associés de longue date, comme le rapporte Variety.
L’artiste ne les a pas non plus choisis au hasard, puisque ses proches sont les plus anciens et fidèles témoins dans ce combat. « Ils leur ont raconté toute l’histoire, toutes les fois où nous avons essayé de les racheter, toutes les fois où cela a échoué, toutes les fois où nous avions élaboré des plans et trouvé une solution qui, selon nous, allait fonctionner, mais qui a finalement échoué à la dernière minute », a-t-elle confié au micro du podcast New Heights de son petit ami, Travis Kelce, et du frère de ce dernier, Jason Kelce.
À l’issue des derniers échanges à ce sujet, Taylor Swift a reçu les encouragements de sa mère, qui a qualifié les négociants de « formidables », tout en ignorant « la direction que cela prendra ». Heureusement, l’affaire a connu une fin heureuse pour l’artiste et sa famille : « C’était quelques mois après le Super Bowl, nous étions à Kansas City et j’ai reçu un appel de ma mère qui m’a dit : "Tu détiens ta musique". Je me suis juste effondrée au sol d’une manière très dramatique, pleurant à chaudes larmes », s’est-elle remémoré.
Une réaction peu surprenante pour celle qui affirme avoir « économisé depuis l’adolescence pour racheter (s) a musique » pour des raisons plus sentimentales que financières. « Je ne me disais pas : "Oh, je veux posséder cet actif en raison de ses bénéfices et dividendes que je vais percevoir au fil des ans. Je le voulais parce que ce sont les pages manuscrites de mon journal intime, celles de toute ma vie », a-t-elle défendu. « Ce sont les chansons que j’ai écrites sur chaque étape de ma vie. Ce sont mes photographies, mes clips musicaux, que j’ai financés pour la plupart. Mes œuvres d’art, tout ce que je n’ai jamais fait, se trouvent dans ce catalogue. »

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