C’est dans un décor populaire, celui d’un bar-pmu de Versailles, que Le Roi Soleil installe son intrigue. Un jour ordinaire, un ticket de jeu gagnant fait irruption dans le quotidien de quelques habitués. Une somme colossale, tombée du hasard, devient l’objet de toutes les convoitises. Faut-il partager ? Avec qui ? Et à quel prix ? Très vite, les tensions montent, les loyautés vacillent, et les ambitions personnelles prennent le dessus.
Caméra à l’épaule, lumières sombres à l’intérieur, grisaille à l’extérieur, silences pesants, la bande-annonce du film laisse transparaître une atmosphère à la fois familière et étouffante où chaque personnage révèle peu à peu sa part d’ombre. En s’arrangeant un peu avec la réalité et leur conscience, les témoins d’un drame pourraient repartir avec plusieurs millions d’euros... Et si la vérité n'était qu'un scénario bien ficelé ?
Pour donner vie à cette galerie de personnages tiraillés entre solidarité et trahison, Vincent Maël Cardona laisse entrevoir un casting aussi éclectique que complémentaire. Pio Marmaï (Le Premier jour du reste de ta vie) incarne un habitué du PMU, à la fois charismatique et imprévisible. À ses côtés, Lucie Zhang (Les Olympiades) apporte une tension silencieuse à son rôle de témoin lucide d’un engrenage qui dérape. Sofiane Zermani (Fianso), habitué aux rôles de fortes têtes, trouve ici un terrain de jeu à la mesure de son énergie brute, tandis que l’humoriste et comédien Panayotis Pascot nous surprend dans un registre plus sombre et nuancé.
Ensemble, ils composent un quatuor tendu, où chaque regard compte, chaque mot pèse, et où l’alchimie fait monter la tension à l’écran.
Entre chronique du quotidien et thriller psychologique, rendez-vous le 27 août au cinéma pour une rentrée sous haute tension avec Le Roi Soleil.
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