02 juin 2025

Zaz explique comment elle a appris à se « détacher de la médisance » à son égard

Zaz se fait l’exemple de la résilience. Dans son nouveau single Mon cœur tu es fou, issu de son sixième album attendu en septembre, la chanteuse revient sur les « épreuves » qu’elle a traversées et les critiques dont elle a fait l’objet sur son style et sa voix dès ses débuts sous les feux des projecteurs en 2010 avec Je veux. Or, si son « cœur fou » est « passé au fer de tant de haine », comme elle l’explique dans sa chanson, l’artiste de 45 ans a appris à prendre ses distances avec la « médisance ».

« C’est la vie en fait. On se fait juger, critiquer, peu importe le secteur dans lequel on est », a-t-elle rappelé sur le plateau de Télématin, tout en reconnaissant que l’effet est « plus gros » lorsque l’on est - comme elle - « médiatisée ». Mais avec les années et l’expérience, Zaz est parvenue à prendre du recul. « Je pense que j’ai aussi beaucoup appris à me connaître et à me détacher de la médisance ou des opinions des autres et de suivre mon chemin. De toute façon ça a toujours été le cas, j’ai toujours fait mon chemin comme je l’entendais », a-t-elle ajouté.

Le tube évoque aussi chez la chanteuse d’On ira certaines épreuves personnelles. « C’est mon histoire aussi », a-t-elle répondu aux commentaires de Flavie Flament sur le message que renvoie sa chanson « à ceux qui souffrent » également de la « méchanceté des autres ». « Dans mon histoire, j’ai vécu beaucoup d’épreuves et c’est tout mon rapport à comment me détacher de tout ça, c’est-à-dire, comment ne plus donner le pouvoir à l’extérieur mais reprendre mon pouvoir personnel ».

Zaz a usé de la même philosophie pour ses débuts en tant que coach dans le télécrochet The Voice cette année. Un rôle à la télévision qu’elle a du mal à envisager par le passé, mais qu’elle a fini par accepter pour « pouvoir aider de jeunes talents à faire en sorte qu’ils s’épanouissent ». Et pour l’occasion, la chanteuse a été encouragée à rester « authentique ». « Le simple fait de faire The Voice a comme lâché un truc à l’intérieur de moi : "Vas-y, chacun peut penser ce qu’il veut, moi, je sais qui je suis" », a-t-elle expliqué en début d’année. « Aujourd’hui, je sais mieux fixer des limites, donc j’ai moins peur de me faire polluer, envahir ou vampiriser ».

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