Zaz se fait l’exemple de la résilience. Dans son nouveau single Mon cœur tu es fou, issu de son sixième album attendu en septembre, la chanteuse revient sur les « épreuves » qu’elle a traversées et les critiques dont elle a fait l’objet sur son style et sa voix dès ses débuts sous les feux des projecteurs en 2010 avec Je veux. Or, si son « cœur fou » est « passé au fer de tant de haine », comme elle l’explique dans sa chanson, l’artiste de 45 ans a appris à prendre ses distances avec la « médisance ».
« C’est la vie en fait. On se fait juger, critiquer, peu importe le secteur dans lequel on est », a-t-elle rappelé sur le plateau de Télématin, tout en reconnaissant que l’effet est « plus gros » lorsque l’on est - comme elle - « médiatisée ». Mais avec les années et l’expérience, Zaz est parvenue à prendre du recul. « Je pense que j’ai aussi beaucoup appris à me connaître et à me détacher de la médisance ou des opinions des autres et de suivre mon chemin. De toute façon ça a toujours été le cas, j’ai toujours fait mon chemin comme je l’entendais », a-t-elle ajouté.
Le tube évoque aussi chez la chanteuse d’On ira certaines épreuves personnelles. « C’est mon histoire aussi », a-t-elle répondu aux commentaires de Flavie Flament sur le message que renvoie sa chanson « à ceux qui souffrent » également de la « méchanceté des autres ». « Dans mon histoire, j’ai vécu beaucoup d’épreuves et c’est tout mon rapport à comment me détacher de tout ça, c’est-à-dire, comment ne plus donner le pouvoir à l’extérieur mais reprendre mon pouvoir personnel ».
Zaz a usé de la même philosophie pour ses débuts en tant que coach dans le télécrochet The Voice cette année. Un rôle à la télévision qu’elle a du mal à envisager par le passé, mais qu’elle a fini par accepter pour « pouvoir aider de jeunes talents à faire en sorte qu’ils s’épanouissent ». Et pour l’occasion, la chanteuse a été encouragée à rester « authentique ». « Le simple fait de faire The Voice a comme lâché un truc à l’intérieur de moi : "Vas-y, chacun peut penser ce qu’il veut, moi, je sais qui je suis" », a-t-elle expliqué en début d’année. « Aujourd’hui, je sais mieux fixer des limites, donc j’ai moins peur de me faire polluer, envahir ou vampiriser ».

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire