Halle Berry n’a pas froid aux yeux. L’actrice n’hésite pas à utiliser sa notoriété pour mettre en lumière des causes qui lui tiennent à cœur, même quand celles-ci sont taboues. Ainsi, c’est sur les marches du Capitole jeudi que l’actrice, âgée de 57 ans, a clamé haut et fort : « Je suis en ménopause, ok ? »
Celle qui a incarné Catwoman à l’écran a rejoint un groupe de sénatrices de tout bord pour faire pression en faveur d’une législation qui ambitionne de consacrer 275 millions de dollars pour faire avancer la recherche et à la sensibilisation dans le domaine de la ménopause.
Celle qui a eu deux enfants à 42 et 46 ans, dont le deuxième avec l’acteur français Olivier Martinez, s’élève pour que soit déstigmatisée cette phase importante de la vie d’une femme. « La honte doit être retirée de la ménopause. Nous devons parler de cette partie tout à fait normale de notre vie. Nos médecins ne peuvent même pas prononcer le mot, et encore moins nous accompagner tout au long de notre parcours », a-t-elle martelé face au Capitole. « La ménopause n’est pas un gros mot, ce n’est pas quelque chose dont il faut avoir honte, et ce n’est pas quelque chose que le Congrès ou le gouvernement fédéral devrait ignorer », a complété la sénatrice Patty Murray.
Halle Berry a évoqué son propre parcours de soins pour éveiller les consciences sur l’accompagnement. C’est en effet lorsqu’on lui a diagnostiqué par erreur un herpès, que la star a découvert que ses symptômes étaient dus à la périménopause, une baisse significative des niveaux d’œstrogènes qui caractérise l’arrivée de la ménopause.
Si le président Joe Biden a annoncé l’année dernière un nouveau programme fédéral visant à renforcer la recherche sur la santé des femmes, et plus particulièrement sur la ménopause, beaucoup craignent que l’élection présidentielle à venir ne rebatte les cartes. « Si les hommes étaient ménopausés, nous aurions financé la recherche sur la ménopause de manière adéquate et appropriée il y a des dizaines et des dizaines d’années », regrette ainsi la sénatrice Lisa Murkowski.
La cause peut heureusement compter sur la voix d’autres célébrités pour faire tomber les barrières. Drew Barrymore a, par exemple, investi dans Evernow, une société de télémédecine spécialisée dans la ménopause, Judy Greer a fondé Wile, une société de compléments alimentaires, et Naomi Watts a lancé Stripes, qui propose une gamme de produits holistiques dédiés à cette phase de bouleversements hormonaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire