Ses apparitions sont très suivies car Marina Foïs n'est pas du genre à prendre des pincettes, surtout quand il s'agit de faire des révélations sur des sujets plus personnels, une honnêteté très appréciée par ses fans. La personnalité de l'actrice de 54 ans colle d'ailleurs parfaitement avec le nouveau film dont elle est à l'affiche. Dans le long métrage intitulé Magma de Cyprien Vial, la mère de Lazare et Georges interprète une vulcanologue expérimentée qui va assister à l'éruption de la Soufrière, un volcan guadeloupéen. Tout au long de la production, elle est épaulée par un jeune professionnel, incarné par le comédien Théo Christine.
Lors d'un entretien accordé à Psychologies Magazine paru en kiosques jeudi 18 janvier 2024, Marina Foïs a prouvé à ses fans que le rôle de ce nouveau film lui allait à merveille. En effet, la quinquagénaire est imprévisible, un peu comme la Soufrière qu'elle étudie tout au long du film de Cyprien Vial. Mais cela n'est pas drôle au quotidien pour la mère de famille, qui a avoué souffrir d'un mal bien particulier depuis sa tendre enfance.
Marina Foïs a confié à Psychologies Magazine être parfois "brutale". Un trait de caractère dont elle souhaiterait se débarrasser. "Le chantier à venir : être douce et silencieuse. Et me servir de la colère comme d'un moteur, pas comme d'une arme", a confié l'ancienne membre des Robins des bois. Cette colère, la mère de deux garçons a avoué qu'elle l'avait toujours accompagnée.
"Très tôt, dès mes 6 ans, j'ai compris que je me faisais chier à l'école et dans la vie. Peut-être que c'est cela qui m'a mise en colère", a avoué l'actrice de 54 ans. Elle a assuré que l'ennui était un fléau qui l'avait accompagnée tout au long de son existence. "L'ennui, ça rend dingue !", s'est-elle exclamée face à nos confrères. "S'asseoir à 8h30, se relever à 16h30, c'est tellement long...", a-t-elle déploré en faisant référence aux horaires de l'école. Mais au lieu de se plaindre, l'actrice française a fait de cet ennui une force. "J'ai vite compris qu'il fallait bien travailler pour avoir la paix, et travailler vite pour dire des conneries et rien en faire", a-t-elle expliqué.
La quinquagénaire a déclaré que l'ennui faisait toujours partie de ce qui la tracassait aujourd'hui. "C'est peut-être que je n'ai pas une vie intérieure assez riche pour éprouver des choses passionnantes", a-t-elle lancé avec l'ironie qui lui est propre. Cependant, elle a avoué à nos confrères une petite astuce spéciale pour ne pas rendre son environnement morose quand tout se bouscule dans sa tête. Elle profite de ses proches, qui sont pour elle "une autre colonne vertébrale" car elle a "profondément besoin des autres" pour échanger sur le fond de ses pensées afin d'évacuer ce mal dont elle souffre depuis sa tendre enfance.
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