C'est avec l'état d'esprit d'un jeune premier que Michel Drucker effectuera sa rentrée, en septembre prochain. Pourtant, le Highlander de la télévision française a bien cru ne plus user son uniforme, lui à qui les médecins avaient diagnostiqué une sérieuse septicémie l'année dernière. Un triple pontage et une longue convalescence plus tard, il apprenait que France 2 avait choisi un tout autre présentateur pour animer les dimanches après-midi sur la chaîne. Du coup, c'est dans la classe inférieure (France 3) que l'éternel redoublant officiera pour honorer un Vivement dimanche légèrement remanié. Son célèbre fauteuil rouge sera une nouvelle fois de la partie, tout comme son envie inaltérable de donner la parole à des artistes, plus ou moins connus. "Je vais mettre en lumière des acteurs qu’on ne voit nulle part. Mais que le public connaît complètement. Je vais privilégier les acteurs et les actrices des séries de France Télévisions", annonçait-t-il.
A l'approche de ses 80 ans, le confident des stars n'est donc pas prêt de rendre l'antenne, malgré ses soucis de santé et la perte de nombre de ses proches. Dans un entretien accordé à Soir Mag, Michel Drucker s'est confié sur cette série de disparitions, qui aurait pu lui donner l'envie de raccrocher définitivement le micro. "Je veux vivre les années qui me restent dans le bonheur et la joie", a-t-il affirmé à nos confrères, soulignant néanmoins qu'il ne savourait pas son existence de la même façon depuis la disparition tragique de son frère, Jean. Et de constater, tristement : "Quand je feuillette l'album de mes émissions, j'aperçois un cimetière". Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Guy Bedos, Daniel Balavoine ou encore Michel Berger ne font en effet plus partie de ce monde, de quoi lui donner des sueurs d'angoisse. "Je me sens de plus en plus seul", reconnait-il. Heureusement, son fidèle public ne compte pas la quitter d'un oeil sur les écrans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire