21 octobre 2025

Isabelle Huppert : cette "dépendance" dont elle n’arrive pas à se libérer

La célébrissime Isabelle Huppert était invitée ce 19 octobre dans Sept à huit sur TF1. Elle sera bientôt à l’affiche du film La Femme la plus riche du monde de Thierry Klifa dans lequel elle incarne Marianne Farrère et qui sortira en salles le 29 octobre prochain. Elle a répondu aux questions de la journaliste Audrey Crespo-Mara dans le cadre du Portrait. L’occasion pour elle de revenir sur une carrière impressionnante, que ce soit en France ou à l’international, mais aussi et surtout sur des pans plus privés de sa vie.

Malgré d’innombrables rôles connus de tous et de prestigieuses récompenses, l’actrice reste en effet très mystérieuse. Discrète sur sa vie privée, Isabelle Huppert a cependant décidé de se dévoiler un peu lors d’un face-à-face des plus passionnants. Après être revenue sur son personnage et sa personnalité, une question de son interlocutrice fait parler l’actrice des inégalités et des demandes de la gauche de taxer les ultrariches. "On ne peut pas rester insensibles aux inégalités. Et ça peut aussi se traduire de cette manière-là, par ce qu’on peut exiger des gens" commence par expliquer Isabelle Huppert en parlant de taxes sur les grosses fortunes.

Audrey Crespo-Mara lui parle ensuite de stakhanovisme, ce qui pousse l’actrice à confier une dépendance qui l’anime. "Stakhanoviste, c’est quelqu’un qui travaille beaucoup, qui ne fait que travailler. Moi je n’ai pas du tout l’impression de travailler, j’ai beaucoup de chance". La journaliste insiste tout de même en soulignant qu’Isabelle Huppert est toujours entre deux projets. "Pourquoi éprouvez-vous ce besoin vital de ne jamais vous arrêter ?" la questionne-t-elle.

"Je ne crois pas que ce soit un besoin. Ce qu’on fait par plaisir, je ne pense pas qu’on le fait par besoin. Disons que ça peut devenir un peu une dépendance plus qu’un besoin. C’est sans doute un peu une dépendance que je ressens si je veux être particulièrement sincère. C’est peut-être un peu parfois une dépendance d’aimer à ce point quelque-chose" admet Isabelle Huppert.

L’interview se poursuit avec d’autres sujets personnels. L’actrice revient notamment sur ses trois enfants, qui évoluent tous dans le milieu du cinéma. "La transmission n’est pas forcément volontaire, c’est une histoire de capillarité" explique-t-elle avant de parler de son enfance et de la façon dont elle l’a façonnée.

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