Sean Penn n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. L’acteur est le producteur exécutif de Words of War, qui raconte l’histoire de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, assassinée devant l’ascenseur de son appartement à Moscou en 2005.
Un « récit édifiant pour nous tous », pas si éloigné de la vie politique américaine que l’on pourrait le penser selon lui.
« Ceux qui pensent que cela ne peut pas arriver ici n’ont pas étudié les signes qui indiquent que cela arrivera, à moins que les gens ne s’impliquent et ne s’informent » a-t-il ainsi assuré dans le podcast The Jim Acosta Show.
« Nous goûtons dans notre pays à ce que les Russes ont vécu », a averti l’acteur de Daddio. « Nous devrions envisager les pires scénarios », estime-t-il au sujet de l’actuel président des Etats-Unis Donald Trump, qui « pourrait tenter de détruire le monde avant la fin de sa vie ».
Car, selon Sean Penn, le locataire de la Maison-Blanche a tout « d’un conjoint qui quitte son partenaire, peut-être pour quelqu’un d’autre, et qui assassine ensuite son ancien partenaire parce que s’il ne peut pas l’avoir ». Rien à voir avec une volonté aveugle de servir son pays ; le mantra de Donald Trump, selon Sean Penn, serait plutôt : Après moi, le déluge.
« Je pense que Donald Trump et son solipsisme ont peut-être cette relation avec le monde et que cette destruction est en partie un jeu de pouvoir, mais aussi une intention littérale de sa sortie finale », confirme Sean Penn.
D’où le « courage » indispensable des journalistes, selon l’acteur de 65 ans. Quand c’est le cas, « le journalisme devient un organe vital de la démocratie », martèle celui qui a récemment officialisé avec Valeria Nicov, mannequin d’origine moldave.

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