10 avril 2025

Cité dans une enquête sur un réseau de proxénétisme, Jean-Claude Van Damme répond aux accusations

Jean-Claude Van Damme trouve ces accusations « grotesques ». C’est ce qu’il a fait savoir dans un communiqué, par la voix de son agent, Patrick Goavec.

Pourtant, les accusations sont sérieuses. La Direction des enquêtes sur le crime organisé et le terrorisme en Roumanie (DIICOT) a lancé une investigation sur un réseau criminel et de proxénétisme. Il y a une semaine, la chaîne Antena 3, affiliée à CNN, a rapporté qu'une plainte pénale avait été déposée contre l'acteur auprès de la DIICOT pour avoir eu des relations avec cinq femmes victimes de traite d’êtres humains.

Ce qu’il lui est reproché : avoir été au courant de la situation de ces femmes originaires de Roumanie, qui lui auraient été « offertes en cadeau » lors d'un séjour à Cannes.

Pour l’avocat représentant ces femmes, elles étaient « en état de vulnérabilité, avec le soupçon qu'elles étaient exploitées au sens de l'article 182 du Code pénal roumain ». Et selon lui, « il ressort très clairement des témoignages que Jean-Claude Van Damme savait que ces personnes étaient exploitées ». La radio belge RTL Info ajoute que certaines auraient été mineures au moment des faits.

La réponse de l’intéressé est arrivée cette semaine. « Nous avons pris connaissance d'articles faisant état d'une prétendue liaison à Cannes impliquant M. Jean-Claude Van Damme. Les faits rapportés sont à la fois grotesques et inexistants. M. Van Damme ne souhaite pas commenter ou alimenter cette rumeur, qui est aussi absurde qu'infondée », a déclaré son agent, Patrick Goavec.

L’enquête de la DIICOT se situant en partie en France, Euronews précise que l'affaire sera portée devant la Haute Cour de cassation, où des poursuites pénales doivent être autorisées.

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