Un an et déjà dans la tourmente. La Maison Gainsbourg, ancienne demeure de Serge Gainsbourg reconvertie en musée dans le VIIe arrondissement de Paris, a été placée en redressement judiciaire le mois dernier, soit un an après son ouverture, selon une information de L’Informé confirmée par Le Parisien. Ce rebondissement malheureux serait dû à un contentieux entre la fille du chanteur, Charlotte Gainsbourg, et son associé sur ce projet.
D’après Le Parisien, l’actrice et chanteuse de 53 ans reproche au promoteur immobilier, Dominique Dutreix, de ne pas avoir financé l’ouverture « soit en fonds propres, soit avec un fonds de roulement », qu’il a « exclusivement mis en place ». Une source « proche du dossier », citée par le quotidien, a même affirmé que Charlotte Gainsbourg « attendait de lui ses connaissances en gestion des entreprises et une somme de départ. Il n’y a rien eu de tout cela. Pire, il s’est même servi directement dans la caisse, ce qui a généré le retard à l’ouverture ».
Un conflit qui aurait retardé l’ouverture de 18 mois et terni l’image des lieux un an plus tard par ce redressement judiciaire pour « cessation de paiements » envers des fournisseurs. Le site a aussi accumulé 1,65 million d’euros de dettes et aurait 3,5 millions d’euros de prêts bancaires à rembourser.
À l’issue de ces écarts, Dominique Dutreix a été condamné par le tribunal de commerce à verser 1,5 million d’euros à l’entreprise gérant la Maison Gainsbourg, selon L’Informé. Or le promoteur immobilier, qui aurait « organisé son insolvabilité » d’après Maître Aittouarès, l’avocat de la chanteuse, a déjà fait appel à cette décision.
Heureusement, malgré ces démêlés, les fans de Serge Gainsbourg pourront continuer à profiter du site qui a été placé en juin sous la tutelle d’un administrateur judiciaire par Charlotte Gainsbourg. Et à en croire le site internet de la Maison Gainsbourg, les visites sont même complètes jusqu’à la fin de l’année, tandis que les réservations pour l’an prochain ouvriront « à l’automne 2024 ».
L’établissement, qui propose aux visiteurs de découvrir un musée et/ou l’ancienne propriété parisienne de l’ex de Jane Birkin, aurait déjà généré 4 millions d’euros de chiffres d’affaires. La situation ne devrait pas affecter le prix des visites, qui n’auront « pas besoin d’augmenter » en vue de la situation selon Lorraine Dauchez, présidente d’une société exploitant le site.
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