La vie des mannequins a subi une révolution ces dernières années. Constance Jablonski peut en témoigner.
De passage sur « Quotidien », celle qui sera sur le podium de l’Etam Live Show le 24 septembre, à l’occasion de la Fashion Week parisienne, a confié être heureuse d’avoir commencé sa carrière avant les réseaux sociaux. Car aujourd’hui, selon elle, être « disciplinée », « polie », « à l’heure » et entourée d’une bonne agence ne suffit plus.
À l’époque, « on ne demandait pas tellement de s’exprimer, ça s’arrêtait au print et au physique ». Aujourd’hui, fini l’époque soit belle et tais-toi.
« Maintenant on nous demande de faire du following, ça fait partie d’un contrat », explique-t-elle à propos des liens à créer sur les différentes plateformes.
D’ailleurs, celle qui s’est fait repérer à New York juste après le bac lors d’un voyage avec sa mère témoigne : « Dans beaucoup de mes contrats il y a une clause nombre de posts. » Et le nombre d’abonnés ne suffit pas forcément. Il faut « de l’engagement » sur les réseaux, en repostant, interagissant et en accumulant le maximum de commentaires par exemple.
Pour sa part, même si elle compte un million de followers, la mannequin de 33 ans ne s’estime « pas très très active » et avoue ne pas trop chercher à augmenter sa base. « J’ai eu la chance de commencer ce métier avant les réseaux sociaux et à me faire une place avant que tout ça commence. »
Autre bouleversement, pour le coup plus positif, dans le monde de la mode, la consommation d’alcool. « Ça buvait beaucoup, on boit beaucoup moins aujourd’hui » dans le mannequinat assure celle qui a été égérie de Hermès ou Estée Lauder.
L’ex-ange de Victoria Secret a lancé une marque de vin pétillant sans alcool avec l’une de ses meilleures amies en 2021. L’idée est partie d’une envie : « montrer que les codes de la convivialité pouvaient changer. » À ce moment-là, son amie est enceinte et ne peut plus boire, « et moi je commençais à vraiment vouloir réduire ma consommation d’alcool parce que quand on arrive à bientôt 30 ans, on commence à ne plus supporter l’alcool comme avant ».
Surtout qu’entre les événements et les dîners où les mannequins se doivent d’aller, « je n’arrivais plus à concilier les deux, devoir sortir, créer ces liens sociaux avec les gens du métier, et même temps voyager dans le monde entier, d’être fraîche, en studio, à 6 heures du matin ».
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