Cette année, le Festival de Cannes a eu les yeux rivés sur l’Iran avec la présence symbolique du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, avec Les Graines du figuier sauvage, qui sortira au cinéma le 18 septembre. Il y sera précédé par un autre drame iranien engagé, Tatami, co-réalisé pa Guy Nattiv (lauréat de l’Oscar du meilleur court-métrage en 2019 pour Skin) et Zar Amir (Prix d’interprétation à Cannes en 2022 pour Les Nuits de Mashaad). Un film alliant thriller, sport et politique. Inspiré d'une l'histoire vraie, Tatami suit la trajectoire d'une championne de Judo (Arienne Mandi), que la République islamique veut forcer à abandonner avant son combat contre une adversaire israélienne.
Depuis plusieurs décennies, les deux pays sont ennemis. Un conflit que Tatami veut contourner, à l'image du duo "révolutionnaire" derrière le film : la franco-irannienne Zar Amir et l'israélo-américain Guy Nattiv. A l’occasion de sa présentation à la Mostra de Venice l’année dernière, Zar Ami disait ceci à l’AFP :
"J'ai appris à l'école qu'Israël n'existe pas. Donc nous ne sommes pas autorisés à travailler ensemble, à nous rencontrer, à nous lier d'amitié ou à affronter en compétition cet ennemi imaginaire."
La bande-annonce de Tatami nous promet une oeuvre puissante, en noir et blanc, que l'on pourra découvrir au cinéma dès le 4 septembre prochain.
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