Au mois de juillet 2020, Jean-Louis Aubert était rattrapé par une "anomalie génétique", ignorée durant des années. Il annonçait sur son compte Facebook avoir été hospitalisé "le lendemain d’une émission de radio" afin de subir une "opération délicate". Un mois plus tard, le chanteur connaissait de nouveaux problèmes. "Un matin, je me suis réveillé avec 40 de fièvre, j'avais chopé, je crois, une infection à l'hôpital qui était dans la vessie et dans les reins", expliquait-il en décembre cette année-là. En janvier 2021, sur l'antenne de RTL, Jean-Louis Aubert donnait des nouvelles rassurantes après avoir inquiété ses fans : "Je n'étais pas malade du tout mais (...) mon médecin généraliste qui est très malin m'a dit 'fais plutôt un scanner on verra mieux'. Et le scanner disait que mes poumons allaient très bien mais que j'avais une malformation cardiaque et que je pouvais tomber à tout moment. Depuis, je récupère. J'ai un peu mal à l'épaule et à la cage thoracique, mais tout va bien je crois, je suis en pleine forme".
Depuis, Jean-Louis Aubert a tout de même dû ralentir son rythme de vie de manière drastique. Alors qu'il sort un nouvel album intitulé Merveille, le chanteur iconique du groupe Téléphone s'est confié dans les colonnes du Parisien, vendredi 14 juin 2024. Après son opération cardiaque, il a décidé de suivre un conseil donné par une mystérieuse voix : "Après mon opération à cœur ouvert, une voix m'a dit : 'La mer va te soigner'". Ainsi, à 69 ans, Jean-Louis Aubert s'est installé près de la mer et semble ne pas regretter son choix. "J'ai trouvé cet endroit en France avec un rocher, où je suis au paradis. J'étais avec mon amoureuse. Et j'ai voulu partager ça, une chanson à écouter en vacances, pour lâcher prise". C'est envahi par ce nouveau bonheur que Jean-Louis Aubert a écrit son album.
Et si l'actualité semble se diriger à rebours de son optimisme, le chanteur a décidé que son nouvel opus sonnerait d'autant plus juste : "En regardant les nouvelles, je me suis dit : 'Merde, je suis complètement à contresens' (...) Mais après deux heures de réflexion, j'ai changé d'avis : 'Mais si ! On a encore plus besoin de ça'".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire