Elsa Zylberstein est une des actrices les plus talentueuses de sa génération. C’est en 1991 qu’elle se fait connaître du grand public grâce à son rôle dans le film Van Gogh, dans lequel elle donne la réplique à Jacques Dutronc. Un premier rôle qui lui a permis d’être nommée pour le César du meilleur espoir féminin. Depuis, la comédienne a tourné dans de nombreux projets et a surtout été récompensée d’un César en 2009 pour son rôle dans le film Il y a longtemps que je t’aime, réalisé par Philippe Claudel.
Malgré sa popularité et la reconnaissance de ses pairs, Elsa Zylberstein ne s’est pas remise de ne pas avoir été nommée pour son interprétation de Simone Veil dans le biopic réalisé par Olivier Dahan. Un rôle pour lequel elle s’est donnée à fond et a même pris neuf kilos. “Ça m’a vraiment attristée, je n’ai pas compris” a-t-elle confié à Télé-Loisirs. Malgré cette déception, cela n’empêche pas la comédienne d’enchaîner les projets et d’être à l’affiche de la comédie Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Film qui pourrait provoquer le scandale à cause d’un humour assez libéré mais que n’hésite pas à défendre l’actrice dans une interview accordée à Télé-Loisirs.
Réalisé par Olivier Van Hoofstadt, qui est à l’origine du film culte Dikkenek, Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée met en scène Artus en contrôleur de train, qui vit le pire trajet de sa vie. Au programme ? Des blagues sur des sujets sensibles comme le terrorisme, l’écologie, le racisme, les handicapés ou bien les abus sexuels. Des thèmes qui pourraient choquer de nombreux spectateurs, ce qui fait réagir Elsa Zylberstein.
“Moi, je trouve ça hyper drôle. Il faut lutter contre la censure dans l’art, s’autoriser à ne pas être politiquement correct. On est dans une société trop précautionneuse” déclare-t-elle dans les colonnes de Télé-Loisirs, avant de défendre la liberté de l’art : “L’espace de création et l’espace pour questionner doivent exister. Sinon dans ce cas-là on enlève L’Origine du monde des musées ! Ou alors, on change la fin de Autant en emporte le vent… Non! Justement, la liberté c’est de pouvoir parler de tout. Il faut garder cette puissance”. Une mise au point ferme de la part d’Elsa Zylberstein.
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