Sa petite entreprise connaît la crise. La pandémie mondiale a touché la marque de vêtements de Victoria Beckham. À tel point qu'il y a quelques semaine, la créatrice de mode a souhaité bénéficier du plan de financement lancé par le gouvernement britannique permettant de mettre au chômage partiel des employés avec une aide financière pour payer les salaires à hauteur de 80%. Une demande largement critiquée, sachant que la fortune de Victoria et David Beckham est estimée à plusieurs centaines de millions d'euros. Elle a finalement renoncé à demander l'aide de l'État. Mais elle fait donc face à des problèmes financiers… au point de ne plus avoir les moyens d'organiser un défilé pour la prochaine Fashion week londonienne.
Dans une interview accordée à Evening Standard, Victoria Beckham a en effet confié qu'elle ne pourrait certainement pas financer de défilé pour présenter la collection printemps-été 2022 de sa marque éponyme. "Je pense qu'un défilé de mode est la meilleure manière de voir la mode, de voir les vêtements, de les entendre, de voir des mannequins les porter. Nous avons fait de notre mieux pour les montrer de manière digitale, mais c'est difficile", a confié l'ancienne Spice Girl, avant d'ajouter : "Y aura-t-il un défilé en septembre ? Je ne sais pas. Pour être honnête, la pandémie a affecté mon entreprise. Pourrais-je me permettre de dépenser tout cet argent dans un défilé ? Je ne sais pas, probablement pas." Victoria Beckham a ajouté qu'elle restait "optimiste, mais réaliste en même temps". "Ça a affecté mon entreprise. J'ai de la chance de toujours l'avoir, mais organiser un défilé coûte beaucoup d'argent."
"Quand la pandémie a commencé, j'espérais que ça rendrait l'industrie de la mode plus équitable. Je pensais qu'on serait tous forcé à être plus créatif, qu'il n'allait plus être question seulement de dépenser de l'argent dans de grands défilés et dans l'extravagance, de faire voyager des journalistes d'un bout à l'autre de la planète, mais malheureusement ça n'est pas arrivé", a déploré la mère de Brooklyn, Roméo, Cruz et Harper. "Les grandes maisons organisent toujours de gros défilés, elles les filment et les diffusent sur les réseaux sociaux. C'est top pour ceux qui peuvent se le permettre… mais pour les plus petites marques, la mode devient un terrain difficile pour rivaliser."
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