Sasha, née garçon, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Le film suit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et sœur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre sa différence. Courageuse et intraitable, Karine, la mère de Sasha, mène une lutte sans relâche portée par un amour inconditionnel pour son enfant.
Il y a des œuvres qui bouleversent des convictions, déconstruisent des préjugés et changent des regards. D'autres même des vies. Petite Fille, septième documentaire de Sébastien Lifshitz, appartient à toutes ces catégories. Pendant un an, le réalisateur s'est emparé de sa caméra pour filmer la vie de Sasha, une enfant de 7 ans assignée garçon à la naissance. Cette immersion totale fait l'objet d'un film de quatre-vingt-dix minutes qui touche par sa sensibilité, son humanité et sa force, celle d'une famille qui mène un combat acharné contre la bêtise et le rejet.
Début mars 2021, le sujet de la transidentité fait une nouvelle fois les gros titres lorsque Lilie, une petite fille de 8 ans, originaire du Vaucluse, se voit refuser sa requête de changement de prénom par l'officier de l'état civil. Pour beaucoup de personnes transgenres, être né dans le mauvais corps, c'est lutter contre un système qui refuse de reconnaître une identité et ce, dès le plus jeune âge. Avec l'art du documentaire, Sébastien Lifshitz met en lumière cette problématique et concrétise, pour un public non averti, les difficultés que rencontrent des enfants comme Lilie ou Sasha, héroïne de Petite fille.
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