21 novembre 2025

Clint Eastwood révèle quels sont les deux rôles qu'il préfère dans sa carrière

De L'Homme sans nom à l'inspecteur Harry en passant par Bronco Billy, Robert Kincaid, Walt Kowalski et Bill Munny, la carrière de Clint Eastwood ne manque pas de rôles culte. Mais quels sont les rôles dont l'acteur-réalisateur oscarisé est le plus fier ?

Dans l'ouvrage Conversations with Clint: Paul Nelson's Lost Interviews with Clint Eastwood, l'interprète de l'Homme sans nom était interrogé sur cette question, et voici sa réponse :

"Je pense que L'Inspecteur Harry et Josey Wales doivent être mes deux meilleures performances. Josey Wales est peut-être celle où je donne tout ce que j'ai. Pour ce genre de personnage, je dis beaucoup d'un homme en en disant le minimum. (...) La représentation d'un homme et son évolution au fil du temps, à travers ses rencontres avec d'autres personnes, sont montrées sans avoir à s'arrêter pour faire des scènes explicatives."

Même chose pour son rôle dans "Dirty Harry" : "Harry [Callahan] est [pensé] de la même façon, même s'il y a quelques scènes dont celle avec la femme de son collègue qui démissionne, qui sont un peu explicatives, mais pas trop. Elles abordent sa vie, puis s'en détournent."

Clint Eastwood conclut :

"Le plus important dans un art visuel ou une forme de communication comme le cinéma, peu importe comment on l'appelle, c'est de raconter sans insulter le public en lui disant : 'Bon, je vais vous lire une histoire pour vous endormir' ou 'Je vais vous lire des bandes dessinées à la radio'. Il faut raconter visuellement. Ils sont venus voir quelque chose de visuel et c'est ce qu'ils devraient avoir."

Des deux films cités, L'inspecteur Harry de Don Siegel (1971) est celui qui a le plus fait polémique à l'époque de sa sortie, le personnage étant jugé comme un "vigilante" qui applique sa propre justice à coups de 357 Magnum. Eastwood passera sa vie à décrire à quel point il est personnellement éloigné de ce policier à la gâchette facile.

Quant au western Josey Wales, hors-la-loi (1976), il lui a valu de passer devant la guilde des cinéastes américains pour avoir assuré la mise en scène à la place du réalisateur initialement choisi. Cela conduira à la création d'une "clause Eastwood" et à l'édiction de nouvelles règles pour les tournages aux Etats-Unis, afin qu'un tel "putsch" ne se reproduise pas. 

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