Depuis quelques semaines, Stéphane Bern se retrouve propulsé malgré lui au cœur d’une petite tempête médiatique autour du label "Les plus belles fêtes de France". Le célèbre animateur — devenu en France l’un des visages du "patrimoine" — avait prêté sa voix et son parrainage à une initiative visant à mettre en lumière les fêtes et traditions locales. Un engagement qui, sur le papier, sonnait parfaitement dans la lignée de son image.
Mais la fête a vite tourné au vinaigre. Des enquêtes de presse ont révélé que le financement du projet serait lié à Pierre-Édouard Stérin, un milliardaire dont les positions et réseaux suscitent des interrogations chez certains élus et acteurs locaux. À la faveur de ces révélations, plusieurs communes labellisées ont choisi de se retirer, ne souhaitant pas voir leur fête rattachée à une polémique politique.
Le compagnon de Yori n’a pas tardé à réagir : il affirme avoir été "trompé" par des montages financiers et se dit soucieux de ne pas être "instrumentalisé". L’animateur rappelle aussi que son soutien visait uniquement à protéger un patrimoine immatériel fragile, et non à prendre part à des jeux d’influence. Le ton monte cependant entre défenseurs du label et détracteurs, chacun campant sur ses arguments.
Du côté de l’association, la communication tente d’éteindre l’incendie : elle parle d’articles "calomnieux" et assure du caractère apolitique de son action, tout en reconnaissant la nécessité de plus de transparence sur ses soutiens financiers. Reste que, pour l’instant, la controverse risque bien d’avoir laissé des traces dans l’image du label — et, par ricochet, dans celle de son parrain médiatique.
Dans cette affaire de fêtes froissées, Stéphane Bern, qui a déjà quelques soucis financiers, apparaît en partie victime d’un montage qu’il dit n’avoir pas pleinement contrôlé. Reste à savoir si la communication et des clarifications supplémentaires suffiront à ramener la fête dans les rangs — ou si le scandale laissera un goût amer dans le calendrier des traditions françaises.

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