05 juin 2025

Alexia Laroche-Joubert est « horripilée » par la « victimisation » des femmes dans le féminisme

Alexia Laroche-Joubert a quelques réserves sur le féminisme. Dans son ouvrage Pas de pitié pour les dindes !, paru en 2007 aux éditions Plon, l’ancienne productrice de Loft Story et de la Star Academy évoquait le féminisme et la façon dont sa génération de femmes nées après les révolutions sociales des années 1960 avait évolué. Mais pour elle, hors de question de s’identifier à certaines formes de féminisme, comme la saga Bridget Jones, à laquelle le titre de son livre fait référence.

« C’était en réaction à Bridget Jones. La gonzesse qui bouffe de la glace devant sa télé en attendant le prince charmant, je trouvais que c’était grotesque », a-t-elle lancé lors d’un entretien avec Vanity Fair publié cette semaine. La productrice et femme d’affaires de 55 ans, qui est mère de deux filles issues de deux unions différentes, ne souhaite pas suivre cet exemple au travers duquel elle perçoit encore une forme de patriarcat.

« Dans le féminisme, il y a quelque chose qui m’horripile, c’est la victimisation des femmes. On n’est pas des victimes, on est des actrices de nous-mêmes, a-t-elle rappelé au magazine. Je ne parle pas des victimes sexuelles, évidemment. Mais en revanche, on fait parfois passer les femmes pour des pauvres petites choses. D’une certaine façon, c’est encore imposer un schéma patriarcal. »

Dès ses « 16 ans », Alexia Laroche-Joubert a suivi les pas de sa mère « émancipée » et instruit plus tard cet état d’esprit libre à ses filles. « Moi, je suis dans un schéma matriarcal. Ma mère s’est émancipée et elle a eu un métier de dingue. Moi, je me suis émancipée, j’ai gagné ma vie dès l’âge de 16 ans, a-t-elle expliqué. Je n’ai jamais rien demandé à mes parents, je n’ai hérité de rien. Mes filles sont autonomes. On est maître de son destin. »

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