Il y a 15 ans encore, Barbara Pravi était serveuse. Mais aujourd'hui, impossible de parler de la chanson française sans évoquer son nom ! C'est grâce au concours de l'Eurovision que la jeune femme se fait connaître du grand public en 2021. Avec son titre Voilà, elle se classe deuxième, derrière le groupe italien Maneskin qui remporte cette année-là la compétition. Mais cette opportunité a permis à la chanteuse au passé douloureux d'être propulsée sur le devant de la scène française, au point même d'être nommée aux Victoires de la musique l'année suivante.
Mais si sa carrière a décollé d'un coup, celle que l'on compare à Piaf ou Barbara, a aussi mal vécu cette notoriété soudaine. La chanteuse a en effet fait une dépression après son passage à l'Eurovision, elle l'expliquait en 2023 : "La vie devient tellement mouvementée, j'ai fait des concerts partout alors que normalement je suis chez moi, je bois ma petite tisane le soir… et là j'ai voyagé beaucoup, la scène, c'est quand même très fatigant car c'est deux heures de concert à chaque fois, c'est très physique. À vrai dire oui, J'ai fait une petite dépression cet été."
Ce dimanche 13 avril, dans les colonnes de La Tribune dimanche, Barbara Pravi est d'ailleurs revenue sur cette célébrité fulgurante et comment celle-ci a changé sa vie : "Vivre un tel succès grâce à une chanson vous transforme du tout au tout. Je suis passée du RSA à gagner ma vie grâce à la musique."
Un quotidien nouveau pas toujours facile à appréhender pour celle qui joue désormais aussi les comédiennes : "Le regard sur vous change et j’ai perdu quelques ’proches’ qui n’étaient finalement pas de vrais amis. Pourtant, je ne pense pas avoir enflé des chevilles. Pour faire un métier d’exposition comme le nôtre, il faut être à moitié fou."
Très lucide sur la vie d'artiste, Barbara Pravi confesse également qu'elle a une santé mentale fragile à laquelle elle fait "attention"en suivant "une psychanalyse", estimant même qu'elle devrait"être obligatoire pour les artistes et payée par les maisons de disques". À bon entendeur…

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