Tout commence par une rencontre qui n'aurait pas dû avoir lieu. Celle entre Benoît ( Lionel Erdogan), fils d'une riche famille, et Fiona, conductrice de VTC au tempérament de feu (Camille Lellouche). Endetté et menacé par un gang, le héros voit en cette inconnue une issue de secours. Il invente un mariage de toutes pièces pour recevoir l'aide ses parents. Tel est le pitch de L'Heureuse élue écrit par Daive Cohen et réalisé par Frank Bellocq.
La comédie, qui se déroule au Maroc, reprend les codes bien connus du genre, entre malentendus et situations rocambolesques, avec, au cœur, un personnage créé de toute pièce pour l'actrice, Camille Lellouche. "C’est le plus beau cadeau qu’on pouvait me faire, se réjouit-elle. Le travail d'écriture a alors commencé en tenant compte de mes indications et j'y ai ensuite remis ma touche pour m’approprier au mieux le texte et le personnage."
L'actrice souhaitait à apporter quelques traits de caractères identifiables, mais tenait à ne pas "inventer" ou "abimer la banlieue avec des codes complètement faux ou surjoués." L'Heureuse élue regorge de gags visuels, parmi eux, une scène de montgolfière tournée en plein dans le sert marocain. Certaines séquences ont été d'abord filmée avec une cascadeuse puis entièrement refaite avec Camille Lellouche.
"Sortir de ma zone de confort est ce qui me plaît aussi, ajoute-t-elle. Plus tu en sors, plus tu fais du bon travail. Et quand les conditions sont, comme ici, compliquées, on a encore plus envie de se surpasser." Face à elle, l'actrice donne la réplique à deux figures de la comédie en France : Michèle Laroque et Gérard Darmon. "C’est tellement agréable de tourner avec des gens qui ont une telle expérience, une telle carrière, explique-t-elle. Ce sont tous des bosseurs et quand ils arrivent sur le plateau, ils sont prêts."
Pour sa première journée de tournage, Michèle Laroque devait filmer une scène bien particulière : une épilation de maillot. "On peut dire merci au réalisateur et au découpage des scènes à tourner !, lance Camille Lellouche. "On ne se connaissait pas trop et elle était dans une position délicate. On était trop concentrées pour rigoler à ce moment-là. Mon but était qu’elle soit bien. Une fois cette scène en boite, l’atmosphère s’est détendue !"
Au-delà de son humour parfois trash, L'Heureuse élue se présente comme une fable sur les apparences et le jugement, parfois trop hâtif, que les gens peuvent avoir sur les autres comme le souligne Camille Lellouche : "On a voulu mettre un coup de pied dans les clichés qui pourrissent bien souvent les relations entre les gens."
L'Heureuse élue, au cinéma dès le 25 septembre.
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