La rentrée artistique est chargée pour Agnès Jaoui. L’ex de Jean-Pierre Bacri est une touche-à-tout. Actrice, réalisatrice, scénariste, dramaturge, chanteuse… elle a l’habitude de réussir tout ce qu’elle entreprend, recevant notamment un César d’honneur le 23 février dernier. Son actualité du mois de septembre est pour le moins intense. Chez France Inter ce mardi 3 septembre, elle est invitée à l’occasion d’une triple promotion. Elle est d’abord à l’affiche de Ma vie, ma gueule, réalisé par la regrettée Sophie Fillières, en salles le 18 septembre prochain. Elle sort également un nouvel album intitulé Attendre que le soleil revienne, et publie un premier livre La taille de nos seins, illustré par Cécile Partouche. Multipliant les projets, ce bourreau de travail évite peut-être de penser au malheur qui frappe sa famille.
Visiblement enthousiaste de présenter son film, son album et son livre à la journaliste Sonia Devillers, elle n’oublie pas pour autant l’actualité chargée au Moyen-Orient. Elle évoque les plusieurs membres de sa famille du côté de son père qui ont été victimes du Israélo-Palestinien. En novembre dernier, elle révélait avoir perdu deux proches lors de l'offensive du Hamas en Israël : Noya, 13 ans, et sa grand-mère Carmela Dan, 80 ans. Depuis, un autre membre de sa famille, Olfer Kalderon, ainsi que ses deux enfants, ont été pris en otage. Si Erez et Sahar, âgés de 12 et 16 ans, ont pu retrouver leur famille, leur père n’a pas été libéré.
Au micro de France-Inter, l’actrice de 59 ans avoue être sans nouvelles de son proche : “On n'a pas de nouvelles, il reste encore beaucoup d'otages, dont Ofer et c'est un cauchemar”, déclare-t-elle. Puis d’ajouter : “Ce qu'on sait, c'est qu'il est probablement dans les tunnels, comme les autres otages”.
Évoquant les enfants qui ont été kidnappés puis relâchés, l’artiste ne pense pas “qu’ils vont très bien” : “Je ne pense pas qu’il y ait un seul Israélien qui aille bien en ce moment, ni quiconque dans cette région”. Malgré l’absence d’information, Agnès Jaoui ne perd pas espoir, saluant notamment les manifestations qui se sont déroulées ce dimanche et ce lundi 1er et 2 septembre en Israël qui pourraient mener à un apaisement des tensions dans la région, avant de se couper : “Je ne suis pas spécialiste, je vais m’arrêter là”.
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