Meghan Markle et le prince Harry n’ont pas fini de braver vents et marées contre le harcèlement qu’ils affirment avoir subi pendant leurs années au sein de la famille royale. Le couple a récemment lancé une nouvelle campagne de soutien via leur fondation Archewell, The Parents Network, proposant d’accompagner les parents ayant perdu un enfant « directement ou indirectement » à cause des réseaux sociaux.
Et pour promouvoir cette nouvelle initiative, le duo s’est livré hier à une rare interview pour l’émission CBS Sunday Morning sur sa propre expérience de harcèlement en ligne et dans la presse. À cette occasion, la duchesse de Sussex a une fois de plus usé de mots forts pour relater son « traumatisme ». « Lorsque vous avez subi une douleur ou un traumatisme, quel qu’il soit, je pense qu’une partie de notre parcours de guérison – en tout cas une partie du mien – consiste à être capable d’être vraiment ouverte à ce sujet », a-t-elle déclaré à l’animatrice Jane Pauley.
« Vous savez, je n’ai pas encore vraiment effleuré la surface de mon expérience. Mais je pense que je ne souhaiterais jamais à qui que ce soit de se sentir comme ça, et je ne voudrais pas que quelqu’un d’autre ait ce genre d’idées et ne soit pas cru », a-t-elle ajouté. L’expérience de la star de Suits avec les médias et critiques en ligne n’est d’ailleurs plus un secret. L’ancienne actrice a en effet déjà révélé à Oprah Winfrey en 2021 qu’elle avait eu des pensées suicidaires lors de sa première grossesse en raison des vives critiques et de la pression qu’elle aurait subies lors de son passage dans la famille royale.
Désormais parents d’Archie, cinq ans, et Lilibet, trois ans, Meghan Markle et le prince Harry, qui se sont affranchis de leurs fonctions royales en 2020, comptent bien se montrer prudents auprès de leur progéniture, même si le défi est de taille. « Tout ce que vous souhaitez en tant que parents est les protéger et en voyant ce qu’il se passe en ligne, on réalise qu’il y a beaucoup de travail à faire », a expliqué l’épouse du prince Harry, avant que ce dernier n’ajoute : « De nos jours, chaque parent devrait être le premier secouriste de son enfant, Mais même lorsqu’on a les meilleurs conseils du monde, on n’est pas toujours capables de reconnaître les signes avant-coureurs du suicide. C’est terrifiant. »
Résolue, Meghan Markle a néanmoins affirmé qu’elle ne craignait plus les critiques dans le cadre dans cette initiative. « Si le fait d’exprimer ce que j’ai surmonté peut sauver quelqu’un ou encourager une personne à s’intéresser réellement à elle et à ne pas supposer que si les apparences sont correctes, alors tout va bien, cela en vaut la peine. Je suis prête à l’encaisser. »
De son côté, le prince Harry poursuit aussi son combat contre les pratiques illicites et intrusives des tabloïds britanniques après avoir gagné son procès contre le Mirror en décembre dernier. À ce sujet, le cadet de Charles III a récemment dévoilé le documentaire Tabloids on Trials (procès des tabloïds), produit par la chaîne ITV, et a déploré dans une interview récente le manque de soutien de sa famille.
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