Elle est la plus Française des actrices Belges. Après avoir commencé sa carrière sur le petit écran en animant le télé-crochet Nouvelle Star, Virginie Efira est parvenue à faire sa place dans le milieu très fermé du septième art. "C’est vrai que je m’amusais bien à la télévision, que j’avais une position confortable et des liens très forts, auxquels je tiens, chez M6 et Canal+… Je sais ce que je dois à ces deux chaînes", avait-elle notamment confié à Paris Match en 2010.
"Mais je me suis demandé comment je pourrais évoluer. J’étais prête à aller vers une notoriété plus faible, à perdre en confort de vie pour me mettre en danger", avait-elle ajouté. Ces dernières années, l’actrice de 47 ans a multiplié les collaborations avec des réalisateurs prestigieux. D’Adieu les cons (2020), d’Albert Dupontel, à Benedetta (2021), de Paul Verhoeven, en passant par Les Enfants des autres (2022), de Rebecca Zlotowski, Virginie Efira est partout. Après plusieurs nominations, elle a enfin décroché le Cesar de la meilleure actrice en 2023 pour son rôle dans le film Revoir Paris, réalisé par Alice Winocour.
À quelques jours de l’ouverture du 77e Festival de Canne, Virginie Efira s’est remémoré les coulisses de ses premières montées des marches au cours d’un entretien accordé à Madame Figaro. Interrogée sur le moment le plus insolite qu’elle a vécu lors du Festival, l’actrice n’a pas hésité longtemps. Elle a en effet tout de suite évoqué ses "premières années" compliquées.
"Je débarquais de Bruxelles, je logeais dans un camping des environs, je n’étais invitée à aucune soirée, mais j’étais très résistante aux humiliations", a-t-elle expliqué. "J’ai repensé à ces moments juste avant de monter sur scène, il y a deux ans, pour lancer la 75e édition du festival en tant que maîtresse de cérémonie", a ajouté la compagne de Niels Schneider. Un parcours incroyable.
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