27 mai 2024

Christian Karembeu : deux membres de sa famille tués par balles en Nouvelle-Calédonie

Depuis une semaine, la Nouvelle-Calédonie est en proie aux violences dans un contexte de fortes revendications indépendantistes. Bilan provisoire : 6 morts, des centaines de blessés et un risque important de pénurie. Invité, ce 27 mai, de Jacques Vendroux sur Europe1, Christian Karembeu a évoqué la crise qui secoue l’archipel. A cette occasion, le champion du monde 1998 a fait une annonce choc. Deux de ses proches font partie des victimes sans qu’il n’en donne leur identité. Toutefois, selon la station de radio, il s’agit de sa nièce et son neveu.

L’ancien international précise que les victimes ont été tués « par balles à la têtes ». « Ce sont des snipers » a-t-il ajouté. Puis, il a conclu : « On espère qu’il y aura des enquêtes, des investigations sur ces meurtres oui« . L’ex d’Adriana Karembeu, âgé de 53 ans, est né à Lifou en Nouvelle-Calédonie. Là-bas, il a grandi avec ses 17 frères et sœurs avant d’arriver en métropole en 1988 pour intégrer le centre de formation du FC Nantes. C’est la toute première fois que le papa d’Inès s’exprimait sur ce douloureux sujet qui affecte sa famille.

Voitures incendiées, commerces pillés, entreprises vandalisées, même si la situation s’est un peu calmée, elle reste extrêmement tendue. La Nouvelle-Calédonie, territoire français du Pacifique Sud est en proie aux émeutes depuis le 13 mai dernier. En cause, une réforme du droit de vote local qui révolte les indépendantistes.

Votée le 15 mai, cette réforme constitutionnelle élargit le droit de vote aux élections locales et aux référendums locaux aux Français qui vivent dans l’archipel depuis au moins 10 ans et à tous ceux qui sont nés sur place il y a plus de 10 ans. C’est un grand changement car depuis les accords de Nouméa de 1998, seule une partie de la population a le droit de vote aux élections locales. Ce changement ne passe absolument pas auprès des indépendantistes, majoritairement kanaks. En effet, les accords de Nouméa permettaient au peuple kanak qui constitue 41 % de la population, d’être suffisamment représenté aux élections. Avec cette réforme, ils seront proportionnellement moins nombreux à voter et craignent pour leur avenir.


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