23 février 2024

Aurélien Wiik livre un récit glaçant sur le monde du cinéma

Depuis l'émergence du mouvement Me#Too orchestré par l'affaire Weinstein, de grandes figures du 7ème art sont dorénavant nombreuses à dénoncer les violences sexuelles dont elles ont été victimes. Alors que Judith Godrèche a fait grand bruit en attaquant en justice les réalisateurs Benoît Jacquot (son ex-compagnon) et Jacques Doillon pour viols sur mineure de 15 ans, un célèbre acteur français vient de briser le silence à son tour !

Ce jeudi 22 février, Aurélien Wiik, connu pour s'être illustré dans la fiction Munch a fait de très bouleversantes confidences. Dans un post relayé via sa story Instagram, il indique avoir été victime d'"agressions", de "harcèlements", et de "tentatives de viol". "De mes 11 ans à mes 15 ans, j'ai été abusé par mon agent et d'autres gens de son entourage", a précisé le comédien dont l'agresseur a été envoyé en prison après qu'il a porté plainte contre lui à l'âge de 16 ans.

Aurélien Wiik a aussi levé le voile sur la face sombre de certains "réalisateurs et producteurs" alors "qu'il [se] pensait libéré". Avec transparence, le principal intéressé a d'ailleurs confié qu'il avait été victime de "chantage contre des rôles". "Je me suis défendu des mains baladeuses. On a essayé de m'enfermer dans des toilettes. J'ai dû me défendre verbalement, physiquement. Leur dire que j'avais envoyé quelqu'un en prison les calmait. D'autres insistaient", a affirmé celui qui est dorénavant à l'affiche de Tout cela je te le donnerai sur la 2.

"Jusqu'à mes 25 ans, on m'a proposé des rôles, de la drogue, en échange de faveurs. On a tenté de me droguer souvent". Aurélien Wiik a révélé qu'un soir, une femme l'avait drogué pour arriver à ses fins : "Je me suis réveillé, elle était sur moi. Ma seule MST c'est un viol."

Le nom d'un homme qu'il accuse d'agression lorsqu'il était plus jeune a notamment révélé. "Il s'appelait Maurice Ripaux mais tout le monde le connaissait sous le nom de Christian Nohel", a expliqué le fils de Françoise Deldick. "Il organisait des dîners avec producteurs, réalisateurs, etc". Dans le milieu, grand nombre de personnes étaient en courant de sa sulfureuse réputation sans pour autant la dénoncer, selon Aurélien Wiik. "Certains me demandent ce qu'il est devenu. Je réponds : 'Je l'ai envoyé en prison.' Ils disent : 'Ah put**n, je m'en doutais, il n'était pas clair'", a rapporté la star. "On était plusieurs gamins au procès. Il a pris cinq ans (...). S'il y a d'autres victimes de lui, parlez (...). Il est mort mais ça peut faire du bien."

Comme il l'a souligné avec des mots forts, la honte doit changer de camp. "Le procès et la reconnaissance du statut de victime sont importants. Ça aide à se reconstruire", a écrit Aurélien Wiik. "La douleur est plus lourde que la honte. Parlez à vos amis, à votre famille". Un message très important.

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