La juge Marianne Vauban, ses punchlines hilarantes et son goût immodéré pour les éclairs au chocolat ont fait leur arrivée sur France 2 à la rentrée 2022 en prime time, au menu de la série en six épisodes des enquêtes policières aussi décalées que leur héroïne. Moderne et très populaire, la juge Vauban a indéniablement fait souffler un vent de fraîcheur sur les fictions policières de France Télévisions. Marilou Berry l'avoue si elle n'a pas eu son mot à dire concernant la carte d'identité de la juge au nom de forteresse elle a veillé à apporter sa touche personnelle pour son accoutrement, et son phrasé particulier. "Je m'approprie aussi les dialogues en y apportant ma touche" a avoué la maman de Andy dans les colonnes de Télé 7 jours ce 8 janvier. Si Marianne a connu un si vif succès c'est sans doute parce que ce personnage a rappelé à nombre de téléspectateurs la juge belge Anne Gruwez, révélée par le documentaire Ni juge, ni soumise (2018) dont est librement inspirée la série de France 2.
Convaincue des retours des téléspectateurs - ils ont été environ 3,6 millions de téléspectateurs à suivre la première fournée - la chaîne a donc décidé de lancer la saison 2 de Marianne qui sera diffusée dès le 10 janvier prochain. L'occasion pour la fille de Josiane Balasko de faire quelques confidences sur la nouvelle saison dans laquelle on se penchera beaucoup plus sur la vie personnelle de la juge d'instruction. "Elle va accueillir chez elle Zacharie, le gamin dont la mère avait été assassinée dans la première saison. Une affaire qu'elle n'a pas pu résoudre malgré ses promesses ce qui la fait culpabiliser. La mère de Marianne va aussi débarquer" ajoute la comédienne. Un rôle qui pourrait donner des regrets à la comédienne concernant son choix de carrière ?
Pas du tout ! Marilou Berry confie qu'elle a assisté quelques semaines avant de jouer le rôle, à un procès d'assises "comme juré pour une affaire sans violence concernant quinze braqueurs, des bras cassés qui avaient détourné un camion de fret. Ça a duré trois semaines. J'ai vu des magistrats de près, leur fatigue, les poches sous les yeux... Il y a quelque chose de religieux dans leur dévotion à ce qu'ils font, comme des bonnes soeurs". Elle ajoute "C'est un métier que je n'aurais jamais pu faire, ces gens doivent savoir une masse de choses considérable. Il y a une vraie folie dans leur quotidien. Un magistrat est confronté à tout : des ultra-riches, des ultras pauvres, à des tueurs en séries comme à des Tanguy qui n'arrivent pas à partir de chez leurs parents."
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