« Toute l’industrie musicale est au courant », a assuré Jenna Boulmedais, journaliste indépendante, sur Instagram, il y a quelques semaines, avant de dénoncer les agissements de Lomepal, accusé d’agressions sexuelles sur plusieurs femmes, selon elle. « Ce silence n’est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d’affiche pour de nombreux festivals également. C’est le coeur en miettes que j’entends les fans hurler ses paroles de chansons sans même savoir quel genre d’homme il est. Parlez-en, faire mine de ne pas savoir, c’est être complice, c’est accepter. »
Parler, une femme l’a fait, il y a trois ans déjà. Une connaissance du rappeur a porté plainte pour viol en 2020, selon les informations du Parisien, jeudi 3 août 2023. Toujours selon le journal, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris à l’encontre d’Antoine Valentinelli, vrai nom de Lomepal, pour des faits qui auraient eu lieu à New York en 2017. Enquête confiée au 3ème district de la police judiciaire (DPJ).
Jeudi 3 août 2023, Lomepal a pris la parole sur son compte Instagram. « Depuis trois ans, j’entends les histoires les plus folles et les plus fausses sur moi, sur mon équipe et mon entourage. Je prends la parole aujourd’hui parce qu’un cap a été franchi ces dernières semaines et que je ne peux plus laisser dire », a-t-il écrit en story. Et d’expliquer : « Pendant les premières années de ma carrière, j’ai eu de nombreuses relations. Des rencontres de fin de soirée, ou on fait l’amour sans se connaître, des relations d’un soir. Et pour moi comme tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes. Il y en a dans ma vie comme dans celle de chacun et de chacune. »
Pour autant, Lomepal dément les accusations de viol. « J’ai appris aujourd’hui par la presse qu’une plainte a été déposée contre moi en 2020. J’ai entendu des bribes de ce récit au fil des années, en même temps qu’enflaient les rumeurs me concernant. Je répondrai à la justice lorsqu’elle m’interrogera, je suis serein, je sais que la vérité sera faite et ce que je peux vous dire aujourd’hui avec certitude est simple : Est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire. »
Pour répondre à Jenna Bouldemais, Lomepal a ajouté : « Ensuite, il y a les histoires délirantes et inventées de toutes pièces qui circulent dans l’industrie musicale. On payerait des femmes, on ferait signer des accords de silence, j’en passe. J’entends ça depuis des mois. Tout cela est absurde et faux. Ça n’a simplement jamais existé, et ça circule, sans fin, et c’est repris sur les réseaux, et sur des sites de presse. Je décide de mettre moi-même le contenu de ces mensonges sur la place publique, parce que je sais ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Je sais que je n’ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher. »
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