07 juin 2023

Thomas Sotto : cet handicap dont il souffre et qu'il a longtemps caché

Thomas Sotto, qui fait les beaux jours de France 2 tous les matins avec Julia Vignali, n'est pas du genre langue de bois. Récemment, dans Télématin, le journaliste n'a pas hésité à pousser un coup de gueule contre les agresseurs de Kenzo, le petit garçon atteint d'un cancer du cerveau agressé par des supporters d'Ajaccio pour avoir porté un maillot de l'OM. "Qu'ils se demandent un peu ce qu'ils feraient s'ils étaient moins cons dans la vie. D'ailleurs pour tous ceux qui s'en prennent aux adversaires dans tous les sports du monde. S'il n'y a pas deux équipes, il se passe quoi sur le terrain, bande de nazes ? Il ne se passe rien", avait pesté le journaliste de 49 ans, très énervé. Thomas Sotto, qui s'est récemment séparé de sa compagne Mayada Boulos, l'ex-conseillère de Jean Castex, tient désormais à se montrer le plus transparent possible sur les sujets qui le touchent.

En 2000, le journaliste a été victime d'un accident de deux-roues, qui l'a handicapé du bras gauche. Pendant longtemps, Thomas Sotto n'a pas évoqué son handicap, à cause de son métier. "J'ai pas cherché à le cacher mon handicap, j'ai compris qu'il fallait mieux ne pas le montrer dans le métier que je fais. Il y a un plafond de verre autour du handicap. Et quand moi au bout d'un an et demi, je reçois un coup de fil d'une responsable de chaîne que me dit 'Allô bonjour comment ça va (...)' et dans les trente premières secondes, elle me dit : 'Ton bras, ça se voit toujours?', Evidemment j'ai menti", avait-il confié dans L'Instant M sur France Inter, en 2017.

L'acolyte de Julia Vignali, qui a passé un an et demi en rééducation, a expliqué avoir compris que le sujet de son handicap était à l'époque "la question éliminatoire". Depuis, Thomas Sotto a abordé le sujet à plusieurs reprises dans les médias, lui qui a appris à vivre avec cet handicap quasi-invisible: "Le handicap on se rend compte que c'est rien. C'est la vie. Quand on est en peignoir et qu'on va tous faire notre rééducation à la piscine, il n'y a plus d'handicapé ou pas handicapé, il y a des êtres humains et tous les masques tombent à ce moment-là. Et c'est là qu'on relativise nos problèmes", avait-il avoué. 

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