Un véritable chamboulement. Après avoir été élue Miss Tahiti, Mareva Galenter a été sacrée Miss France 1999, et sa vie a totalement changé. Mais ce n’était pas forcément ce qu’elle voulait. Invitée de l’émission On refait la télé, sur RTL, samedi 20 mai 2023, elle a (ré)entendu les déclarations de Jean-Pierre Foucault au moment de son élection, et elle a avoué : « Ce n’est pas un si bon souvenir. C’était très difficile pour moi. Je venais de Tahiti, c’était ma vie. Je n’avais pas prévu de vivre à Paris. Je n’avais pas d’appartement. »
Contrairement à beaucoup de candidates au concours Miss France, Mareva Galanter ne rêvait pas de la couronne. « C'est arrivé comme ça dans ma vie, et la difficulté c'était de s'adapter à une culture qui n'était pas la mienne et d'arriver dans un milieu qui est quand même très très très spécial. C'est-à-dire que deux heures avant, presque personne ne vous regarde, on s'en fout de vous, vous êtes quelqu'un de lambda, de normal. Et en deux heures d'émission de télé, vous passez de l'anonymat le plus total à l'exposition la plus totale. » Et de préciser : « En fait, vous, vous ne changez pas en deux heures, mais c'est le regard des gens sur vous qui change. »
Résultat : la nuit après son sacre, Mareva Galanter a été prise d’angoisses. « C’était très dur. J'ai beaucoup beaucoup pleuré », a glissé la femme d’Arthur, révélant qu’elle ne pouvait pas en parler. « Je ne l'ai pas dit pendant des années parce que c'est comme si je volais la place de quelqu'un d'autre. Je ne pouvais pas le dire. Miss France, elle doit être parfaite : elle est là, elle sourit, elle fait le job, elle n'a pas de vie, c'est juste une image, une représentation, c'est très particulier à vivre. » Et, pendant l’intégralité de son règne, Mareva Galanter a joué un rôle.
« On devient quelqu’un d’autre », a-t-elle confié. Et d’ajouter : « On s'oublie et on se perd, parce que vous êtes happée dans un tourbillon qui est très intense quand même. Et j'arrivais de Tahiti quand même. Je ne sais pas si on peut se rendre compte. » D’une vie simple sur l’île, elle est passée à un quotidien « avec stylistes, maquilleurs, coiffeurs, gardes du corps, attachés de presse », toute une délégation « qui vivait dans [sa] chambre d’hôtel » parce qu’elle n’avait pas d’appartement. « Tout ça, pour une fille de 18-19 ans, c'est difficile à gérer. Bref, j'étais perdue pendant trois ans. » Elle a fini par se trouver.
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