C’est décidé, Ozzy Osbourne va reprendre le chemin de sa mère patrie après plus de 25 ans passés aux États-Unis. Un choix qu’on pourrait croire motivé par la nostalgie ou les problèmes de santé de la rock star, mais pas du tout. En réalité, le choix du prince des ténèbres est motivé par l’explosion des violences par arme à feu et des tueries de masse qui ensanglantent l’Amérique du Nord au quotidien.
« J’en ai marre que des gens se fassent tuer tous les jours. Dieu sait combien de personnes ont été abattues lors de fusillades dans des écoles. Et il y a eu cette fusillade de masse à Vegas lors de ce concert… C’est fou, puta*n », s’est-il étonné lors d’un entretien accordé au Guardian, en référence au drame qui a coûté la vie à 60 personnes lors d’un festival de musique country organisé à Las Vegas en 2017.
Et Sharon Osbourne d’abonder dans son sens : « L’Amérique a tellement changé. Ce ne sont pas du tout les États-Unis d’Amérique. Il n’y a rien d’uni là-dedans. C’est un endroit très étrange où vivre en ce moment ».
Mais quelque part, Ozzy Osbourne est aussi habité par le besoin de retrouver ses racines. « Je ne veux pas mourir en Amérique. (…) Je suis Anglais. Je veux rentrer », a-t-il tranché, avant de révéler que le grand retour était fixé à février 2023.
On conclura en rappelant qu’il est difficile de contredire le constat du chanteur et son épouse. D’après la base de données Gun Violence Archive, 450 tueries de masse ont eu lieu aux États-Unis depuis le début de l’année, en sachant que ce qualificatif désigne une fusillade ayant blessé ou tué au moins quatre personnes. Au terme de l’année 2021, 691 tueries de masse avaient été répertoriées.
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