Bella Hadid a choisi de tout balancer (ou presque). Dans un entretien fleuve donné à Vogue US, la star des podiums s’est livrée à cœur ouvert, abordant sans détour ses pires démons, entre désordres alimentaires, dépression et anxiété. Dès l’adolescence, Bella Hadid a rencontré de nombreux problèmes de santé qui ont participé à altérer son rapport à son image.
C’est d’abord la maladie de Lyme qui a provoqué chez elle de nombreux symptômes physiques et cognitifs. Ceux-ci ont commencé à lui rendre l’existence difficile, entre sautes d’humeur, épisodes dépressifs et anxiété chronique. Mais en parallèle, un psychiatre avait diagnostiqué à la top-modèle un trouble de l’attention et lui avait prescrit de l’adderall, un stimulant qui l’a fait entrer dans le cercle infernal des troubles alimentaires et de l’anorexie mentale.
« J’utilisais cette application de calcul de calories qui m’apparaissait comme une chose diabolique. Je préparais mon petit repas avec mes trois framboises et mon bâton de céleri. Je m’en rends compte maintenant, mais j’essayais juste de me sentir en contrôle de moi-même alors que j’avais l’impression que tout le reste était hors de contrôle », a confié Bella Hadid.
C’est à cette période qu’elle a commencé à développer une dysmorphobie dont elle admet encore souffrir. « Je ne peux quasiment pas me regarder dans le miroir encore aujourd’hui à cause de cette période de ma vie », a-t-elle ajouté, avouant au passage avoir subi une rhinoplastie à l’âge de 14 ans, qu’elle regrette aujourd’hui.
Enfin, il a fallu beaucoup de temps à Bella Hadid pour admettre qu’elle avait tout à fait le droit, malgré sa situation privilégiée, de souffrir et de s’en plaindre. « J’ai toujours eu l’impression que je n’avais pas le droit de me plaindre, ce qui voulait dire que je n’avais pas le droit de demander de l’aide, et c’était mon premier problème », a-t-elle ajouté. Désormais, Bella Hadid essaye de se maintenir à flot du mieux qu’elle peut en gardant l’esprit occupé grâce au travail.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire