Si Corinne Masiero semble toujours heureuse en ménage avec son compagnon Nicolas Grard, il n'a jamais été question pour elle de fonder une famille. Dans une interview accordée au magazine ELLE en 2019, l'interprète de Capitaine Marleau, qui fête ses 58 ans ce jeudi 3 février, a confié qu'elle n'avait ni l’envie, ni le besoin de donner la vie. "Pour rien au monde je ne ferais un gosse. D’abord, vu la société dans laquelle on vit, que pourrais-je lui dire à part : ‘Tu as vu où tu débarques, mon chéri, eh bien, démerde-toi !’ Et puis surtout, j’aurais trop peur qu’il me ressemble", a-t-elle expliqué, en soulignant qu'elle n'était "pas un cadeau."
Un témoignage qui a dû soulager bon nombre de femmes, à l'heure où l'injonction est encore très ancrée dans la société. Corinne Masiero n'est d'ailleurs pas la seule actrice à avoir abordé ce sujet. Un an plus tôt, Laure Calamy se confiait à ce propos, dans les colonnes de Paris Match : "Je pense que je n’en ferai jamais, mais c’est ambigu. Je suis obligée de me poser la question parce qu’il y a cette horloge biologique. Il y a un regard culpabilisant de la société qui dit : 'Une femme complète est une femme qui a un enfant' (...) J’ai envie d’en parler pour qu’on foute la paix aux gens qui n’ont pas de désir particulier. Je trouve qu’on rend service à l’humanité en n’ayant pas d’enfants. Il y a trop de monde sur cette planète. Alors, arrêtez de nous emmerder !"
Au cours de sa vie, Corinne Masiero a dû surmonter plusieurs épreuves difficiles. En plus d'avoir connu la rue et la prostitution, la star de Capitaine Marleau s'est plus récemment confiée sur les trois avortements qu'elle a subis. Dans les pages du magazine Causette, celle qui a fait parler d'elle pour sa prestation aux César 2021 a expliqué que le premier remontait à son adolescence. Alors qu'elle était sous pilule contraceptive, la jeune femme, qui était âgée de 15 ans à l'époque, est tombée enceinte et n'a pas été épaulée par le garçon qui l'a "encloquée" : "Il m’a dit : 'Fais comme tu veux.' Ça m’a coupé le souffle. Moi je subissais toute l’angoisse d’avoir un truc en moi qui risquait de grossir et de briser ma vie, sans que j’aie les moyens de l’élever." Le jour de son premier avortement, Corinne Masiero a été soutenue par une infirmière pendant toute l'opération : "Après l'intervention, j'ai éclaté en sanglots. Je n'ai pas compris pourquoi, car c'était un soulagement", a confié la comédienne, avant d'évoquer les deux interruptions volontaires de grossesse suivantes. "À aucun moment, je n'ai regretté", a-t-elle affirmé.
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