C’est un secret qu’elle a dû garder pendant l’essentiel de sa vie. Invitée sur le plateau de l’émission Quotidien, Ophélie Winter s’est livrée sur les agressions sexuelles à répétition qu’elle a vécues tous les étés, entre ses 6 et 16 ans. La chanteuse et mannequin, qui sort son autobiographie, Résilience, le 2 juin, a révélé qu’elle avait été victime d'attouchements de la part de son oncle, à chaque fois qu’elle se rendait dans la maison de sa grand-mère pendant les vacances.
« Ce truc-là, c’est encore une bagarre avec ma mère (…), parce qu’elle ne m’a pas crue quand je le lui ai dit la première fois. Je lui ai dit : "Maman, Stéphane me touche le zizi". Et je me suis pris une beigne », a-t-elle confié, avant de révéler que son oncle, handicapé, ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. « Le pauvre, il n’y était pour rien, personne ne lui a jamais dit : "c’est mal de faire ça". C’est ce que j’attendais que ma mère fasse en balançant le truc. Elle m’a foutu une claque en me disant : "Arrête de mentir, t’es une petite menteuse". »
Aujourd’hui, Ophélie Winter ne parle plus à sa mère. « Ça a duré pendant dix ans. Elle le savait. Ma grand-mère, je ne pense pas qu’elle l’ait su. Je ne pense pas que ma mère lui en ait parlé. Jusqu’au jour où on était dans cette maison près de Nîmes, dans le sud de la France, autour de la table, et ma mère sort pour aller chercher un truc. Elle revient et mon oncle a la main dans ma culotte. Elle l’a vu, elle lui a balancé une boîte de brandade de morue dans la tronche et il n’y a pas eu un mot d’explication. Le pauvre, il est handicapé, il ne sait même pas ce que c’est », a-t-elle expliqué.
Ophélie Winter a pu depuis en parler avec son frère Mickael, qui lui a avoué que lui aussi avait été victime de ce même oncle, pour des faits similaires. « Ça m’a calmée. Ça m’a confirmé ce que je pensais, je ne suis pas folle. J’ai quand même été tripotée toute ma jeunesse de 6 à 16 ans », a-t-elle conclu.
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