On imagine mal Kim Kardashian au cœur d’un grand trafic de statues antiques. Et pourtant, le nom de la star de la téléréalité est cité dans une enquête fédérale autour de la saisie, en 2016, d’une statue identifiée sous le nom « Fragment of Myron Samian Athena – limestone – 1st -2nd century A.D ». Retrouvée, d’après People, par les douanes sur le port de Los Angeles, elle portait une indication qui met en cause directement l’influenceuse : l’importateur inscrit est « Kim Kardashian, représentée par le Noel Roberts Trust ».
Interrogés par NBC News, les agents de l’ex-femme de Kanye West sont formels : Kim Kardashian n’est pas la propriétaire de cette œuvre d’art antique. « Elle n’a jamais acheté cette pièce et c’est la première fois qu’elle apprend son existence. Nous pensons qu’elle a pu être achetée en utilisant son nom sans autorisation et, comme elle n’a jamais été reçue, elle n’était pas au courant de la transaction. Nous encourageons une enquête et espérons qu’elle sera rendue à ses propriétaires légitimes », ont-ils déclaré.
Certaines preuves remettent en tout cas en question cette version des faits. Les enquêteurs auraient en effet mis la main sur un reçu émis par le designer d’intérieur belge Axel Vervoordt. Or ce dernier est connu pour avoir travaillé avec Kim Kardashian, puisque c’est lui qui a redécoré sa maison de Hidden Hills. Axel Vervoordt, de son côté, s’est contenté de répondre à CNN qu’il n’avait aucune idée que la statue avait été importée illégalement depuis l’Italie. « Notre client, ainsi que notre galerie et la galerie à laquelle nous avons acheté l’œuvre, ont toujours agi de bonne foi lorsqu’ils ont traité l’œuvre », a déclaré un représentant de l’artiste, sans remettre en question l’implication de Kim Kardashian.
D’après The Guardian, la star ne risque cependant rien. Elle n’est accusée de rien dans l’enquête et rien ne laisse entendre qu’elle était au courant de la nature illégale de l’importation de cet objet.
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