AnnaLynne McCord est atteinte d’un trouble dissociatif de l’identité, plus communément connu comme trouble de la personnalité multiple. C’est à la suite d'un rôle particulièrement difficile joué par la star de 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération que les médecins ont posé leur diagnostic.
« Je n’ai compris ce que j’avais qu’en tournant un projet en parallèle de 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération [dans le film d’horreur de 2012, Excision]. Je jouais une fille étrange, perturbée, très cérébrale qui était très proche de la façon dont je me sens intérieurement. C’était très révélateur, un vrai défi auquel faire face, qui m’a probablement replongée un peu dans les traumatismes mais sans le comprendre. Le truc dingue, c’est que j’ai fini le tournage un mardi à 2 heures du matin et le mercredi à midi je devais être la bombasse blonde de Beverly Hills heureuse et délurée. Je ne pouvais pas la trouver, elle n’était pas accessible. J’étais sinistre, toujours dans le personnage de Pauline dont je ne pouvais pas sortir », a-t-elle confié au psychiatre Daniel Amen, qui la suit.
Au cours de son traitement, la comédienne a dû se replonger dans son passé, dont elle ne se souvenait que partiellement. Une amnésie provoquée par des « abus sexuels pendant l’enfance » qui lui sont revenus alors qu’elle se faisait « soigner pour un symptôme de stress post-traumatique ».
Si certains patients n’ont aucune conscience de leurs autres personnalités, ce n’est pas le cas d’AnnaLynne McCord, note le psychiatre. Elle a évoqué notamment « la petite Anna », lorsqu’elle avait 13 ans. « C’était une petite créature méchante, mais j’ai beaucoup de gratitude envers elle parce qu’elle m’a sortie de l’enfer dans lequel j’étais », a ajouté AnnaLynne McCord.
Parler ouvertement de son trouble dissociatif de l’identité est, pour l’actrice, un moyen de combattre les préjugés sur les maladies mentales. « La honte ne m’intéresse absolument pas. Il n’y a plus rien sur mon chemin qui laisse une place à la honte. Et c’est comme ça qu’on en arrive au point où on peut structurer la nature de ces traumatismes omniprésents, aussi horribles soient-ils », a ajouté la star de Nip/Tuck.
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