L'incident aurait pu tourner au drame. Ce mercredi 17 mars, un homme a été arrêté devant le Number One Observatory Circle, la résidence officielle de Kamala Harris et de son époux Douglas Emhoff, le premier "Second gentleman" de la Maison Blanche. L'individu, arrêté par le Secret service vers minuit, était muni d'un fusil-mitrailleur, a révélé CNN le lendemain, dont se fait l'écho Le Point. Fort heureusement, la vice-présidente des États-Unis, propriétaire de trois demeures en Californie et dans la capitale fédérale américaine, n'était pas présente au moment de l'intrusion, la bâtisse étant actuellement en travaux. En attendant que la maison soit habitable, Kamala Harris et son mari résident au sein de la Blair House, le domicile réservé aux invités de la Maison-Blanche.
Le suspect, un dénommé Paul Murray originaire de San Antonio, est âgé de 31 ans. La police aurait retrouvé des cartouches de munitions "non enregistrées" dans son véhicule, ainsi qu'un fusil semi-automatique AR-15. Parmi les premiers éléments de l'enquête, le mis en cause serait en proie à des "désillusions paranoïaques", persuadé que le gouvernement serait "après lui". D'après une journaliste de Fox 5, Paul Murray aurait acheté son arme avant d'informer sa mère de son intention de se rendre à Washington pour "s'occuper du problème". À l'heure actuelle, le suspect est mis en cause pour des faits de port d’arme dangereuse, transport d’un fusil de chasse à l’extérieur, possession de munitions non enregistrées et possession d’un dispositif de munitions de grande capacité.
De son côté, Joe Biden a lui aussi fait l'objet de menaces. À la veille de cette intrusion, le président démocrate, domicilié à la Maison-Blanche, a appris que son harceleur, Joshua Doctor, avait été mis en examen pour terrorisme. En janvier, ce jeune homme de 21 avait publié des commentaires sur la plateforme iFunny, dans lesquels il affirmait son intention de tuer par balle le chef d'État. Son objectif : être "le déclencheur d'une nouvelle révolution américaine", d'après des infos de l'AFP relayées par Le Figaro.
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