Depuis leur fracassante arrivée sur Instagram il y a un peu plus de quatre ans, les soeurs jumelles Pauline et Mathilde Tantot ne cessent de multiplier les publications toutes plus affriolantes les unes que les autres, laissant leur public dépourvu de substantifs et autres adjectifs qualificatifs capables de décrire le spectacle qu’elles leur offrent. Avec plus de quatorze millions de curieux et curieuses abonnés à leurs comptes, l’ignorant quidam pourrait pourtant imaginer une certaine forme de créativité linguistique. Mais non. Les deux Bordelaises, fondatrices de la marque de maillots de bain Khassani Swimwear, ont tendance à inspirer les mêmes compliments chez leurs thuriféraires : « déesse », « sublime », « canon »… Cruel manque d’imagination afin de dépeindre leur sculpturale plastique qui en laisse plus d’un pantois. Car l’élégante tournure callipyge de ces deux Vénus pourrait au moins donner lieu à d’improbables analogies et comparaisons : pastèque, pamplemousse et autres formes arrondies, telle la terre bleue comme une orange chère à Paul Éluard. Mais non, rien de tout cela.
Cela fait maintenant quelques jours que Pauline Tantot multiplie les publications depuis les paysages paradisiaques de Tulum. Après avoir présenté le nouvel homme de sa vie, elle s’est de nouveau offerte aux regards complices de ses fans. Intitulée « wet club » (ndlr : « club mouillé/humide »), sa dernière publication la met en scène nonchalamment assise sur des marches, son débardeur savamment mouillé, laissant donc apercevoir ses tétons, lesquels ne semblent visiblement pas inquiétés par la censure… Ajoutez à cela un bikini parfaitement échancré laissant découvrir un tatouage « Yeah… » disposé sur l’aine, et vous avez une communauté au bord de l’implosion, obligée de s’adonner à une forme de catharsis afin de se libérer de ses passions. « Je me demande comment tout ceci est légal sur Instagram ! Elles n’essaient même pas de jouer le jeu ! », « Ils ont enfin compris que c’était de l’art… », « Oh mon Dieu Pauline, tu vas encore casser internet ! », pouvons-nous lire à travers les commentaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire