Pour le retour des Gilets jaunes à Paris, Jean-Marie Bigard s'est imposé comme le soutien numéro 1 du mouvement. Pourtant, il n'a pas été accueilli de façon très plaisante une fois dans le cortège. Samedi 12 septembre, l'humoriste a en effet rejoint les manifestants auxquels il a récemment réitéré son soutien, après avoir traité les policiers de "bande de nazis". Cependant, certains n'ont pas oublié sa volonté, quelques jours plus tôt, de zapper le rassemblement, et ce à cause d'un message de Jérôme Rodrigues.
Accueilli sous les huées, Jean-Marie Bigard a ainsi été insulté de "collabo", et a également été obligé de se réfugier dans un café Place de la Bourse, comme le rapporte le journaliste de Quotidien Paul Larrouturou, photo à l'appui. Dans l'établissement, l'humoriste s'est défendu, assurant qu'il ne comptait pas se désolidariser des Gilets jaunes. "Je n'ai jamais dit que je lâchais le mouvement, a-t-il ainsi assuré. Il y a eu une mauvaise interprétation de mes propos. Les Gilets Jaunes ont pu comprendre que je n'étais plus concerné par leur combat. Ce n'est pas le cas."
Candidat à l'élection présidentielle de 2022, Jean-Marie Bigard a ces derniers mois eu l'occasion de s'entretenir apparemment plusieurs fois avec Emmanuel Macron, notamment après ses coups de gueule répétés sur les réseaux sociaux. Et récemment, il a même révélé ce que lui et le président de la République s'étaient vraiment dit par téléphone. L'occasion pour l'humoriste de lui demander "pourquoi on pouvait entasser 600 personnes dans un TGV, les unes à côté des autres, alors qu'elles ne se connaissent pas, et qu'on ne peut pas avoir des gens dans une salle, tous tournés vers la scène, dans un théâtre". Sans indiquer toutefois la réponse du chef de l'Etat.
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